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Dimitri Zlaizov
1 critique
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0,5
Publiée le 22 décembre 2021
L'histoire qui est faite de rien. Juste une fille folle qui tombe amoureuse d'attraction. "SUPER HISTOIRE". Juste 2h perdu dans ma vie... Ce film est un cringe!!!
"Jumbo" interpelle directement par la singularité de son pitch : une jeune femme tombe amoureuse d'un manège dans un parc d'attraction. Un concept osé qui, mal maîtrisé, peut vite sombrer dans la médiocrité. C'est malheureusement le cas ici. En soit, je n'ai pas grand chose à redire sur la mise en scène de Zoé Wittock et l'interprétation de son actrice principale. En revanche, son film mérite un zéro pointé pour l'écriture de son scénario. En dehors de l'idée de base, le film brasse du vide durant 1h30. On a rien de consistant à se mettre sous la dent et cela vaut pour les différentes thématiques abordées (découverte de la sexualité, tolérance,...), toutes plus convenues les unes que les autres. Cette vacuité scénaristique impacte l'ambiance générale du long métrage qui finit par nous ennuyer. Un départ ambitieux pour une arrivée râtée.
Voici un excellent film français qui sort des sentiers battus et nous présente une histoire d'amour très originale entre une adolescente qui passe difficilement à l'âge adulte d'une part, et la relation formidable entre une mère survoltée et débordante d'énergie et sa fille hyper calme et posée. J'ai adoré ce film tellement bien fait dans les moindres détails.
S’il fallait décerner une seule médaille à la Belge Zoé Wittock, ce serait d’avoir choisi le sujet le plus casse-gueule de l’année - une jeune fille qui tombe amoureuse d’un manège dans le parc d’attraction où elle travaille - sans jamais avoir dévié d’une ligne de conduite qui se veut compréhensive et bienveillante, sans arrières-pensées humoristiques. Parce que ça existe l'objectophilie figurez-vous, c’est une attirance sentimentale voire sexuelle pour des objets, machines et constructions inanimées, mais en réalité, c’est surtout le portrait d’une jeune fille socialement inadaptée, d’une timidité maladive et sexuellement refoulée qui prime ici, au point qu’on peut se demander si l’idée de l’attraction foraine en apparence semi-consciente et les quelques étranges scènes oniriques qui en découlent, ne sont pas là uniquement pour susciter une légitime curiosité pour le film. L’accroche fonctionne, sans aucun doute, mais on comprend vite qu’il y avait surtout de la matière pour un court-métrage : ‘Jumbo’ ne s’écarte jamais du mélo naturaliste qu’il envisageait d’être dès le départ : non qu’il fallait nécessairement virer vers l’ironie méta et post-moderne d’un Quentin Dupieux mais enfin, on ne peut pas s’empêcher de penser que ce dernier aurait peut-être tiré quelque chose de plus poétique et barré du concept que cette tentative méritoire mais qui laisse surtout une sensation confondante d’ennui.
Une ado s’éprend d’une machine de fête foraine. Dotée d'un scénario audacieux, une fable singulière qui peine à convaincre et à captiver malgré une interprétation convaincante.
LA MECANIQUE DU COEUR. Que je t'aime. Explique mon trouble, mon audace, ma souffrance, mon rejet. Je suis une rencontre, je suis la pomme d'amour de la fête foraine, je suis la jeune fille en feu, je suis la lassitude qui amène le repos, je suis sous la peau, je suis l'attraction désastre.
"Jumbo" raconte l'histoire d'amour entre une fille et une attraction... Oui, c'est bizarre, mais elle ne fait de mal à personne, comme dit l'un des personnages du film. Le problème de Jeanne, c'est qu'elle est différente. On ne nous dit jamais de quoi elle souffre, mais on se doute bien qu'elle n'est pas simplement timide et réservée. Alors qu'elle travaille de nuit dans un parc d’attractions, elle peut vivre son amour à l'abri des regards indiscrets. Cette histoire particulière est inspirée de celle d'Erika Eiffel, une femme qui a épousé la Tour Eiffel... Si l'ambiance est onirique, le film est quand même bien ancré dans la réalité. Il y a pas mal de scènes qui sont des visions fantastiques de l'esprit de Jeanne seulement, le traitement est très terre à terre avec les proches qui font tout pour ramener Jeanne à la réalité. Personnellement, j'aurais préféré que Zoé Wittock se lâche complètement surtout que les meilleurs moments sont ceux quand Jeanne nous fait entrer dans son monde. Ces scènes-là sont d'ailleurs envoutantes en plus d'être visuellement superbes. Un film réussi sur le plan visuel et qui doit également beaucoup à Noémie Merlant qui prouve une fois de plus qu'elle est l'une des actrices françaises les plus talentueuses de sa génération en incarnant cette femme attachante pour qui on peut ressentir un peu de pitié. En somme, un joli petit film.
Une jeune fille qui préférerait être transparente plutôt que d'avoir à affronter le regard des autres se découvre une tendance objectophile lorsque une nouvelle attraction arrive dans le parc dans lequel elle travaille. Film singulier sur le sentiment amoureux, la différence, servi par une photographie remarquable et une interprétation jusqu'au-boutiste de Noémie Merlant. Les objets inanimés ont-ils une âme? Une question emblématique du cinéma de David Cronenberg, sans en avoir encore le talent la jeune Zoé Wittock marche dans son sillage et reste définitivement à suivre.
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 31 octobre 2020
Zoé Wittock n'a pas choisi la voie facile pour son premier long métrage. Un film sur une femme de ménage tombée amoureuse d'une attraction de parc d'attractions et cela ressemble à une mauvaise blague. Mais en fait Wittock le prend très au sérieux. Le film est attrayant en raison de la façon dont elle raconte l'histoire d'amour n'est pas montrée de manière problématique ou risible. C'est juste un peu différent et hors de l'ordinaire et c'est tout. L'autre bonne chose à propos de ce film est l'actrice principale. L'étrange relation entre la femme et la machine se manifeste dans de très bonnes scènes, dont l'une, suggérant même des émotions sexuelles, se distingue vraiment par sa créativité. Le revers de la médaille est que mis à part le sujet et l'actrice principale, il n'y a rien spécial dans le film. Les autres personnages ne sont pas bien développés l'histoire est plutôt mince et la fin semble un peu artificielle. C'est un film avec une bonne dose de bizarrerie. Mais une idée inhabituelle ne suffit pas pour réaliser un bon film entier...
Bienvenue dans le monde de l'objectophilie qui peut être déstabilisant. En effet, ici, Jeanne (Noémie Merlant), qui travaille dans un parc d'attractions, va tomber amoureuse d'un manège nommé Jumbo. Si cela peut faire sourire, c'est en s'inspirant de l'amour d'une jeune femme pour la Tour Eiffel que la réalisatrice belge Zoé Wittock a conçu ce long-métrage .Malheureusement, même si esthétiquement c'est bien fait, le film a tendance à tomber dans une espèce de grand n'importe quoi. L'ensemble donne une fable ratée, totalement inaboutie malgré l'interprétation de la brillante Noémie Merlant. Mauvais.
L'ensemble du film est dominé par une réalisation inspirée.Les deux comédiennes sont en osmoses et le sujet traité hors des sentiers rabattues du cinéma français nous permet d'explorer entre onirisme et réalité sociale la mécanophilie ce qui n'est pas rien !
Porté par la prestation brillante de la décidément très douée Noémie Merlant, embarquant l’actrice dans une histoire d’amour aux délires esthétisants que l’on croirait parfois tout droits sortis d’un certain Under the Skin, il ne restera cependant rien d’autre à sauver dans Jumbo. De ses dialogues lourds et maladroits en passant par ses personnages stéréotypés n’offrant que bien peu trop de chair à des acteurs de talent comme Emmanuelle Bercot ou Bastien Bouillon, le film s’entêtera durant ses 1h30 à détruire toute la magie qu’il avait su instaurer dans ses scènes entre Noémie Merlant et le fameux manège, seuls vrais instants de grâce planants et réussis.