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    Jumbo
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    54 critiques spectateurs

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    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 mars 2021
    S’il fallait décerner une seule médaille à la Belge Zoé Wittock, ce serait d’avoir choisi le sujet le plus casse-gueule de l’année - une jeune fille qui tombe amoureuse d’un manège dans le parc d’attraction où elle travaille - sans jamais avoir dévié d’une ligne de conduite qui se veut compréhensive et bienveillante, sans arrières-pensées humoristiques. Parce que ça existe l'objectophilie figurez-vous, c’est une attirance sentimentale voire sexuelle pour des objets, machines et constructions inanimées, mais en réalité, c’est surtout le portrait d’une jeune fille socialement inadaptée, d’une timidité maladive et sexuellement refoulée qui prime ici, au point qu’on peut se demander si l’idée de l’attraction foraine en apparence semi-consciente et les quelques étranges scènes oniriques qui en découlent, ne sont pas là uniquement pour susciter une légitime curiosité pour le film. L’accroche fonctionne, sans aucun doute, mais on comprend vite qu’il y avait surtout de la matière pour un court-métrage : ‘Jumbo’ ne s’écarte jamais du mélo naturaliste qu’il envisageait d’être dès le départ : non qu’il fallait nécessairement virer vers l’ironie méta et post-moderne d’un Quentin Dupieux mais enfin, on ne peut pas s’empêcher de penser que ce dernier aurait peut-être tiré quelque chose de plus poétique et barré du concept que cette tentative méritoire mais qui laisse surtout une sensation confondante d’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 5 août 2020
    Présenté en compétition à Sundance, le curieux Jumbo, premier long-métrage de la cinéaste belge Zoé Wittock, débarque enfin dans nos salles. Un objet de curiosité qui s’annonce déjà comme la petite bizarrerie de cet été et confirme, malgré certaines faiblesses, l’inventivité d’un certain cinéma francophone.

    En 2007, après plusieurs années d’un amour secret, l’Américaine Erika LaBrie se marie avec… la Tour Eiffel. La raison de ce mariage étrange : l’objectophilie, une paraphilie méconnue du grand public qui voit celles et ceux qui en font l’expérience développer une attirance, aussi bien sexuelle que sentimentale, pour des objets inanimés. Fascinée par la personnalité complexe de l’Américaine et son idylle peu commune, la réalisatrice Zoé Wittock s’en est librement inspiré pour son film. (lire la suite : https://cultureauxtrousses.com/2020/07/01/jumbo/)
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    "Jumbo" raconte l'histoire d'amour entre une fille et une attraction... Oui, c'est bizarre, mais elle ne fait de mal à personne, comme dit l'un des personnages du film. Le problème de Jeanne, c'est qu'elle est différente. On ne nous dit jamais de quoi elle souffre, mais on se doute bien qu'elle n'est pas simplement timide et réservée. Alors qu'elle travaille de nuit dans un parc d’attractions, elle peut vivre son amour à l'abri des regards indiscrets. Cette histoire particulière est inspirée de celle d'Erika Eiffel, une femme qui a épousé la Tour Eiffel... Si l'ambiance est onirique, le film est quand même bien ancré dans la réalité. Il y a pas mal de scènes qui sont des visions fantastiques de l'esprit de Jeanne seulement, le traitement est très terre à terre avec les proches qui font tout pour ramener Jeanne à la réalité. Personnellement, j'aurais préféré que Zoé Wittock se lâche complètement surtout que les meilleurs moments sont ceux quand Jeanne nous fait entrer dans son monde. Ces scènes-là sont d'ailleurs envoutantes en plus d'être visuellement superbes. Un film réussi sur le plan visuel et qui doit également beaucoup à Noémie Merlant qui prouve une fois de plus qu'elle est l'une des actrices françaises les plus talentueuses de sa génération en incarnant cette femme attachante pour qui on peut ressentir un peu de pitié. En somme, un joli petit film.
    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juillet 2020
    Une partie "fantasmagorique" nous empêche de croire vraiment à cette idylle : sommes-nous dans le fantastique pur ou est-ce juste un moyen de matérialiser les sensations ressenties par Jeanne/Merlant ?! Mais on comprend bien le message sur la tolérance et le parallèle évident avec les LGBT tant on a droit au panel "difficultés de vivre". Malheureusement Zoé Wittock ne sait pas du tout montrer le désir et la sensualité. Il ne suffit pas de dénuder son actrice principale. La relation entre Jeanne et Jumbo est froide et sans créativité. Heureusement, l'émotion jaillit dans les séquences mère-fille, intense et touchante grâce à deux actrices superbes et investies. Un film peut-être à revoir...
    Site : Selenie
    Acidus
    Acidus

    720 abonnés 3 709 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 juin 2021
    "Jumbo" interpelle directement par la singularité de son pitch : une jeune femme tombe amoureuse d'un manège dans un parc d'attraction. Un concept osé qui, mal maîtrisé, peut vite sombrer dans la médiocrité. C'est malheureusement le cas ici. En soit, je n'ai pas grand chose à redire sur la mise en scène de Zoé Wittock et l'interprétation de son actrice principale. En revanche, son film mérite un zéro pointé pour l'écriture de son scénario. En dehors de l'idée de base, le film brasse du vide durant 1h30. On a rien de consistant à se mettre sous la dent et cela vaut pour les différentes thématiques abordées (découverte de la sexualité, tolérance,...), toutes plus convenues les unes que les autres. Cette vacuité scénaristique impacte l'ambiance générale du long métrage qui finit par nous ennuyer. Un départ ambitieux pour une arrivée râtée.
    PLR
    PLR

    466 abonnés 1 559 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 juillet 2020
    En lisant les critiques de ceux qui ont aimé, comme celles tout à l’opposé, je me suis rangé du côté de ces derniers car j’ai senti qu’il y avait dans ce scénario tout ce que je n’aime pas au cinéma : du fantastique, de l’onirisme, de l’allégorie. Et pourtant, j’ai quand même eu l’envie de me faire ma propre opinion. Ne m’étant pas vraiment renseigné sur les détails du sujet, j’avais imaginé Jumbo comme étant un éléphant. Sur un manège pour enfants, ça se voit. Et que l’héroïne était donc devenue amoureuse de Jumbo, l’éléphant de fête foraine ou de parc d'attractions. Pourquoi pas ? Mais non, Jumbo n'est pas un pis-aller animalier et serait plutôt à classer du côté des Transformers. Une attraction à sensation envahissante dans la vie sentimentale de Jeanne (Noémie Merlant), avec laquelle elle entre dans un état psychologique second. Le sujet effleure les traumatismes de l’enfance ou de l’environnement familial conduisant ou alimentant le handicap mental léger. Une cause de souffrance dans l’entourage faute d’acception sociale évidente de ce type de différence ou de particularité si ce n'est aussi une difficulté consciente pour la personne directement affectée. On aurait aimé que les aspects médicaux-sociaux conduisant à ce type de déviance comportementale et sociale ainsi que les clés éventuelles pour aider à en sortir soient un peu explorés. Mais las. Le spectateur est laissé dans le factuel. A lui de faire avec. De travailler sa propre acceptation. Le spectateur lambda qui ne s’en serait jamais aperçu ou n’ait pas eu parfois des doutes saura dorénavant que tout ça existe.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 mars 2021
    Une ado s’éprend d’une machine de fête foraine.
    Dotée d'un scénario audacieux, une fable singulière qui peine à convaincre et à captiver malgré une interprétation convaincante.
    Clémentine K.
    Clémentine K.

    191 abonnés 1 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 juin 2021
    Une atmosphère assez étrange qui nous plonge dans un film aux aspects de Stranger Things mais dont le sujet reste assez dérangeant.
    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    130 abonnés 2 230 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 mars 2021
    LA MECANIQUE DU COEUR. Que je t'aime. Explique mon trouble, mon audace, ma souffrance, mon rejet. Je suis une rencontre, je suis la pomme d'amour de la fête foraine, je suis la jeune fille en feu, je suis la lassitude qui amène le repos, je suis sous la peau, je suis l'attraction désastre.
    Ciné2909
    Ciné2909

    69 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juillet 2020
    Si vous aviez des vues sur elle, sachez que notre chère Tour Eiffel est déjà mariée ! C’est avec cette histoire insolite qu’Erika Eiffel s’est fait connaître et inspirant ce film à Zoé Wittock. On ne peut que porter un regard plutôt curieux lorsqu’on se penche sur ce premier long-métrage porté par une magnifique Noémie Merlant. A travers une superbe combinaison de bruits mais surtout de lumières, l’attraction s’anime jusqu’à devenir un personnage à part entière. Bien que Jumbo compte aussi sur des seconds rôles de qualité, cela n’empêche pas de voir le scénario tourner un peu en rond. Toutefois, on ne peut qu’apprécier la prise de risque pour un premier long-métrage d’une réalisatrice à surveiller.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    412 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 août 2020
    Porté par la prestation brillante de la décidément très douée Noémie Merlant, embarquant l’actrice dans une histoire d’amour aux délires esthétisants que l’on croirait parfois tout droits sortis d’un certain Under the Skin, il ne restera cependant rien d’autre à sauver dans Jumbo. De ses dialogues lourds et maladroits en passant par ses personnages stéréotypés n’offrant que bien peu trop de chair à des acteurs de talent comme Emmanuelle Bercot ou Bastien Bouillon, le film s’entêtera durant ses 1h30 à détruire toute la magie qu’il avait su instaurer dans ses scènes entre Noémie Merlant et le fameux manège, seuls vrais instants de grâce planants et réussis.
    Fabien S.
    Fabien S.

    546 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 novembre 2020
    Un très bon film . Une belle métamorphose sur l'adolescence. Noémie Merlant est une très bonne actrice.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    175 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Une jeune fille qui préférerait être transparente plutôt que d'avoir à affronter le regard des autres se découvre une tendance objectophile lorsque une nouvelle attraction arrive dans le parc dans lequel elle travaille. Film singulier sur le sentiment amoureux, la différence, servi par une photographie remarquable et une interprétation jusqu'au-boutiste de Noémie Merlant. Les objets inanimés ont-ils une âme? Une question emblématique du cinéma de David Cronenberg, sans en avoir encore le talent la jeune Zoé Wittock marche dans son sillage et reste définitivement à suivre.
    RAYENE M.
    RAYENE M.

    21 abonnés 313 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 mars 2021
    Voici un excellent film français qui sort des sentiers battus et nous présente une histoire d'amour très originale entre une adolescente qui passe difficilement à l'âge adulte d'une part, et la relation formidable entre une mère survoltée et débordante d'énergie et sa fille hyper calme et posée.
    J'ai adoré ce film tellement bien fait dans les moindres détails.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 août 2020
    Le point de départ de Jumbo, soit une scène de fusion entre les lumières éblouissantes de la machine et le corps irradié de la jeune femme, aurait pu constituer le point d’arrivée du récit et son prolongement, une rétrospection linéaire depuis la rencontre jusqu’à la relation en passant par coup de foudre et initiation langoureuse. Or, lorsque le long métrage de Zoé Wittock commence véritablement, c’est comme si nous arrivions trop tard. Les machines en miniatures sont déjà élaborées par Jeanne dans sa chambre, le cadre forain constitue un pré-acquis, Jumbo est visible par tous. Si la réalisatrice sait diriger son actrice principale, elle échoue en revanche à construire une montée en puissance du sentiment amoureux sinon par clips esthétiques en tension avec l’approche réaliste poursuivie : balbutiements, évolution, apprentissage mutuel, tout cela est absent du film, ou alors traité de façon si rapide qu’il évacue la sensibilité et la poésie, qualités requises pour prétendre convier le spectateur à une romance bien inhabituelle. Car la thématique abordée ici est on ne peut plus originale ; mais son traitement, lui, tombe dans les facilités d’un cinéma à la croisée du fantastique et du drame social avec ciel gris et moult cris. Notons enfin la fascination quasi machinale du film pour le corps dénudé de Noémie Merlant, au point de multiplier à l’infini les séquences où l’actrice s’habille et se déshabille, se déshabille et s’habille, encore et encore, goût qui traduit certes le don de soi à l’autre saisi dans son altérité fondamentale, goût souvent gratuit et susceptible, à terme, de faire tomber le film dans un ridicule certain – que confortent le mariage dernier et ses ralentis ampoulés. Pris en étau entre l’esthétisation et le réalisme sans jamais articuler la relation qui les unit – l’esthétique comme refuge loin de la grisaille réaliste quotidienne –, Jumbo n’est que l’ébauche de la grande romance promise par son thème. Tout cela manque de force, de poésie et de cinéma. Reste Noémie Merlant, impeccable.
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