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    Bacurau
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    3,5
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    116 critiques spectateurs

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    Victor-Hugo Rodriguez
    Victor-Hugo Rodriguez

    16 abonnés 39 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 29 septembre 2019
    Le début est intéressant, avec la représentation d'un village isolé de tout qui fonctionne harmonieusement en petite communauté. En revanche, quand l'action commence, passés les premiers moments d'incertitude, c'est peut-être une heure et demie de violence gratuite avec les assassinats de sang froid qui s'enchaînent sans qu'on voie aucunement où le film veut nous emmener avec ça.
    Stéphane C
    Stéphane C

    56 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Bacurau est une petite communauté, un village privé d'eau, volontairement rayé des cartes et terrorisé par une bande de mercenaires...
    Après l'envoutant "Aquarius", Kleber Mendonça Filho revient avec un long-métrage très singulier et violent mélangeant film d'auteur, dystopie, et qui n'est pas sans évoquer "Les Chasses du Comte Zaroff" ou J. Carpenter... Lauréat du grand prix du jury à Cannes, cette sombre fresque d'anticipation du Sertão - longtemps terre de luttes de révoltes agraires et marquée au fer rouge par la guerre des Canudos (...) - fait état de questions de territoire sans pour autant évoquer les causes, laissant le spectateur à sa lecture et sa propre interprétation; c'est surtout une œuvre à forte résonance politique et sociale de ce que semblerait (re)devenir le Brésil actuel : un pays fasciste gangrené par l'arbitraire et l'individualisme, pas encore débarrassé de ses spectres... Une énorme claque !
    🎬🎬🎬🎬
    Loïck G.
    Loïck G.

    330 abonnés 1 662 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Un village brésilien est peu à peu isolé de tout le reste du pays. On ne sait trop comment, pourquoi, par qui ... Comment voir ce film, ce qu’il faut y entendre, en retenir. Il est d’une densité total, sur le plan des images, et de la mise en scène. Le récit laisse très longtemps les zones d’ombre et les doutes s’approprier des signes que l’on ne comprend pas forcément, immédiatement. Et ce n’est quasiment qu’à la dernière séquence que tout s’éclaire… Une belle mise en perspective d’un cinéma presque nouveau, dans lequel on s’installe alors avec plaisir, observateur et attentiste. Entre la fable politique et le western contemporain, presque fantastique Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles filment le Brésil dont il faut extirper à nouveau la bête immonde, à coups d’images sublimes et violentes, de plans magnifiques et destructeurs. Ajouter à cela une musique parfois en total décalage , tout aussi belle et significative du moment, de l'époque...
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    islander29
    islander29

    839 abonnés 2 338 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 septembre 2019
    Western baroque dans le Pernambouco….les mercenaires américains contre les autochtones brésiliens. A vous de chercher la métaphore….ça se lit quand même au premier degré…. à partir de la première heure , du sang, visages mutilés, Des cercueils qui s'empilent, beaucoup de personnages patibulaires qui s'entretuent….Pas forcément inintéressant, pas forcément passionnant. Et pourtant à la fin, les spectateurs restent dans la salle ; Why ???? Attendre quelques jours. Si on aime les films baroques, pourquoi pas…Hors catégorie de toute façon…
    Marielauvergnate
    Marielauvergnate

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 septembre 2019
    Je suis allé voir ce film me disant qu'un prix du jury de Cannes devait forcement avoir quelque chose, et j'ai adoré!
    A la fin on a envie de faire la révolution de partout au Brésil et dans le monde pour le changer en bien.
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    88 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    Après avoir réalisé deux films dont le centre de gravité géographique était la ville de Recife – Les bruits de Recife (2012) et Aquarius (2016, La mémoire au féminin), Kleber Mendonça Filho exporte pour la première fois son tournage et son récit hors de sa ville natale. Ici, le village d’accueil du récit est celui éponyme au titre du film. Comme dans ces deux précédentes réalisations, le motif développé réside dans la sauvegarde d’un territoire de vie par ses autochtones. Dans la cartographie dressée, Mendonça Filho et Juliano Dornelles manipulent et agencent de nombreux genres cinématographiques pour livrer une allégorie politique. Présenté à Cannes, Bacurau a obtenu le Prix du jury ex-æquo avec le beaucoup plus caricatural Les misérables de Ladj Ly, concurrent français à l’Oscar 2020 du meilleur film étranger… Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2019/09/27/bacurau-futur-anterieur/
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2019
    Une version réactualisée des Chasses du comte Zaroff dans un monde de pénurie croissante,avec en plus un effet dépaysant certain.
    keser
    keser

    20 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2019
    Un film envoûté et envoûtant, qui dénonce les travers de la société Brésilienne actuelle, qui fait craindre un avenir très sombre pour le pays, si le gouvernement actuel reste en place. Je l'ai trouvé mieux qu'Aquarius du même réalisateur, beaucoup plus percutant et sombre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    C'est un brûlot politique nécessaire.
    Mais il faut du temps pour démêler les fils de l'histoire et finalement tout comprendre.
    Car on ne saura vers la fin que la raison de cet acharnement sur ces villageois.
    Christoblog
    Christoblog

    810 abonnés 1 663 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Beaucoup de critiques font de Bacurau une lecture politique : il s'agirait à travers la destinée de ce village, de dénoncer la montée du populisme au Brésil et de mettre au contraire en exergue la force de l'entraide et de la solidarité.

    Si cette lecture est inévitable (les réalisateurs eux-mêmes parlent de leur film comme d'un geste politique), il ne faut pas négliger le plaisir de spectateur tout simple qui nous saisit à la vision de cette fable anticipatrice, inégale, mais profondément originale.

    Pendant la première moitié du film, on ne comprend rien à ce qu'on regarde, à tel point que cela en est presque énervant. Et puis les choses se décantent progressivement par le dévoilement d'une intrigue retorse que je tairai ici mais qui envoie le film se balader dans de multiples contrées très typées : le western, le survival, le gore, le film de vengeance, le thriller d'anticipation, le film d'action bestial à la Tarantino.

    Si le rythme haletant est alors très prenant, Bacurau ne se départit cependant pas totalement de son étrangeté initiale, ce qui le rend très attachant. Je le conseille aux amateurs de découvertes.
    dominique P.
    dominique P.

    826 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2019
    C'est un film bizarre, atypique, qui ne plaira pas à tout le monde.
    En tout cas, il a le mérite d'être très original et très captivant, avec un grand suspense.
    En même temps, il est très anxiogène ce qui est désagréable.
    Mais ce que je déplore c'est qu'il y a beaucoup trop de violences, donc à cause de cela, je ne souhaite pas mettre plus que 3,5/5.
    Je trouve cela formidable de faire des films qui sortent de l'ordinaire mais pourquoi toujours nous montrer tant de violence et d'armes à feu ?
    A quand des films sans tout cela franchement ?
    traversay1
    traversay1

    3 495 abonnés 4 791 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2019
    Après Les bruits de Recife et Aquarius, le nouveau film de Kleber Mendonça Filho (coréalisé cette fois avec Juliano Dornelles) ne pouvait que créer l'événement. Ancien critique, le cinéaste n'est visiblement pas de ceux qui se reposent sur leurs lauriers et Bacurau est très différent de ses prédécesseurs. Un vrai film de genre, très référencé (de Peckinpah au Cinema Novo, voire le western spaghetti). Un film fantastique, censé se passer dans un futur proche, mais que Mendonça préfère qualifier d'historique (et il prouve dans les scènes finales de Bacurau). Le mieux est d'en savoir le moins possible pour apprécier à sa juste valeur un film riche de tonalités très différentes, du gore au grotesque, au point qu'il est parfois impossible de déterminer s'il faut en rire ou en frémir. Pour les amoureux d'Aquarius, en particulier, le passage à Bacurau est franchement déstabilisant, surtout que l'entrée en matière est un tantinet laborieuse, le temps de comprendre de quoi il s'agit vraiment. Il ne s'agit pas que d'un film d'action ou d'un western, mais bien d'une oeuvre à fortes résonances politiques (voir le rôle des personnages américains et de la collusion du pouvoir brésilien) et sociales. Très dense et d'une grande opulence thématique, Bacurau peut se révéler une expérience en partie insatisfaisante, faute d'en saisir immédiatement tous les contours. Une fois digéré, le film mérite sans aucun doute une deuxième vision, histoire de mieux profiter de tous ses niveaux de compréhension. Et lire ce qu'en dit lui-même Kleber Mendonça Filho est tout à fait éclairant et passionnant.
    Jmartine
    Jmartine

    164 abonnés 668 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Après Aquarius , où une sexagénaire intrépide, magnifiquement interprétée par Sonia Braga, faisait front à une armée de promoteurs qui avaient déjà racheté la totalité des appartements de ce bel immeuble de la très chic avenue Boa Viagem de Recife, en refusant de vendre le sien, chargé des souvenirs de toute une vie de musicologue….j’attendais beaucoup de Bacurau d’autant que le film avait reçu le prix de Jury au dernier Festival de Cannes…Kléber Mandonça Filho a cosigné le film avec Juliano Dornelles , directeur artistique de ses deux précédents films…Comme dans Aquarius, il est question dans Bacurau, de territoire et de résistance…l’action se passe dans un futur proche « d’ici quelques années » comme il est précisé, dans un village imaginaire du Sertao, région du Nordeste au climat semi-aride où il est difficile de vivre de la terre, où les inégalités sont fortes et où les problèmes d’eau sont cruciaux…les premières images montrent un camion-citerne qui zigzague sur une route défoncée….il a quitté la route principale où une pancarte indique Bacurau 17 km « si vous y allez, allez en paix »….r clin d’œil au western… à un moment il est obligé de slalomer entre les cercueils qu’un camion couché sur la voie a perdus….il alimente le village en eau potable et on comprend que le barrage en amont a été mis à sec à la suite de manœuvres de politiciens locaux…il amène Térésa, venue de la ville pour assister aux funérailles de sa grand-mère Carmelita, la doyenne et matriarche du village qui vient de s’éteindre à 94 ans… Pendant une première heure, on s’attache au charme pittoresque de ce village et de ces laissés-pour-compte en relation fusionnelle avec la nature qui les entoure…la beauté de certains plans nous fait oublier les lacunes d’un scénario qui a du mal à s’établir …la seconde partie se veut plus musclée avec ce groupe de mercenaires américains venus d’on ne sait où, établi dans une hacienda abandonnée, conduit par Michael (l’anxiogène acteur allemand Udo Kier) , observant les villageois à l’aide d’un drone en forme de soucoupe volante, et qui entendent rayer le village de la carte…pour le compte de quels intérêts…on le découvrira à la fin…le film mélange la science-fiction ( le drone), le western, le film de cangaço, forme de banditisme social, en révolte contre la domination des propriétaires et du gouvernement, incarné par les personnages de Pacote et Lunga….Les réalisateurs connaissent-ils notre Astérix national ? ils font prendre aux villageois des psychotropes naturels en guise de potion magique pour lutter contre les méchants envahisseurs .…certains pourront voir ce film comme une allusion à l’actualité du Brésil, et l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro….dommage que le résultat soit parfois aussi indigent sinon caricatural avec son final à la Tarentino …
    dejihem
    dejihem

    132 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Bacurau est un mix de western politique, de film d'horreur à la Carpenter et de gauloiseries grivoises, avec toujours un excellent travail sur le son que j'avais détecté depuis les bruits de Recife.
    Avec son rythme si particulier, allant de calme à psychédélique, avec des personnages franchement originaux (ma préférence va au "méchant" androgyne enfermé dans le barrage sur le fleuve), ce film devrait faire un carton.
    Dandure
    Dandure

    165 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 septembre 2019
    Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: "Rayé" de la carte...c'est une fin ou un moyen?

    La note est à la hauteur de la déception. La bande-annonce, bien aidée de la remarque "un western sous acide" des Inrocks et d'une musique de John Carpenter, semblait promettre un western intense et contemporain (voire un peu futuriste), dur et sec politique et engagé dans un pays qui a un continent d'histoires à raconter: le Brésil (terre de...contrastes et de pragmatisme où s'entremêlent tous les extrêmes : la vie, la mort, la démocratie, la corruption, la pauvreté, la richesse, l'urbanisation, la paysannerie etc). Sauf que c'est pas de l'acide. C'est du lexomil. Ca ne fait pas le même effet.
    Tous les éléments étaient là pour renouveler à la brésilienne la variante "spaghetti" du genre et l'ancrer politiquement dans notre époque: une intrigue typique du western, un coin reculé dans un pays en pleine mutation, une communauté, des meurtres, des drones, des chevaux, des motocross, de la poussière, de la terre, du sang et des flingues évidemment. Mais aussi : des travellings, des décors de western et une collection de "gueules" de cinéma. Faire un western...le concept a dû paraître trop simple aux réals. Alors ils ont pris le contre-pied en flinguant le rythme avec une chronique villageoise quasi documentaire qui n'apporte qu'ennui et bâillement. On attend donc pendant 50 minutes que l'histoire daigne démarrer en se demandant qui est le personnage principal. spoiler: Cherchez pas, y en a pas. S'ils existent à l'écran en tant qu'archétypes (la toubib alcoolique, le seigneur de guerre aux ongles vernis, le chaman tout nu, le gentil voyou (qui a tué des innocents quand même)), ils n'ont pas d'histoires ni d'enjeux personnels, à peine un passé. Même la communauté en tant que mécaniques d'individualités n'est pas au coeur du récit puisqu'elle est idéalisée et toujours unanime.
    . Ensuite je divulgâche sévère: spoiler: plutôt que de présenter simplement les assassins (ce qui aurait suffit vu le profil neuf et atypique de ces névrosés), les réal louvoient et inventent une histoire à tiroir parce qu'il ne faudrait surtout pas qu'on comprenne trop vite). Au final, j'aurais bien voulu des explications en plus.
    Au bout de 2h, les réals se souviennent qu'ils voulaient faire un western et redécouvre l'usage du gros plan. 3 gros plans "bouche" et là, un petit miracle se produit: un vrai final de western qui bouscule la situation classique. 5 bonnes minutes de jubilation, enfin!
    Reste le sentiment désagréable d'avoir vu un film qui choque pour choquer sans trouver de cohérence et qui s’intéresse à l'idée de communauté mais pas à celles et ceux qui la composent. Les 7 mercenaires, toute la horde sauvage, le bon, la brute et le truand peuvent se retourner dans leur tombe.
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