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    Bacurau
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    3,5
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    116 critiques spectateurs

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    Mr-W
    Mr-W

    31 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mai 2019
    Histoire d'un petit village au fin fond du Brésil menacé de disparition. Quelques bonnes idées, beaucoup d'idées, mais au final une réalisation qui ne trouve pas l'équilibre entre western, humour noir et absurdité.
    Jmartine
    Jmartine

    167 abonnés 673 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    Après Aquarius , où une sexagénaire intrépide, magnifiquement interprétée par Sonia Braga, faisait front à une armée de promoteurs qui avaient déjà racheté la totalité des appartements de ce bel immeuble de la très chic avenue Boa Viagem de Recife, en refusant de vendre le sien, chargé des souvenirs de toute une vie de musicologue….j’attendais beaucoup de Bacurau d’autant que le film avait reçu le prix de Jury au dernier Festival de Cannes…Kléber Mandonça Filho a cosigné le film avec Juliano Dornelles , directeur artistique de ses deux précédents films…Comme dans Aquarius, il est question dans Bacurau, de territoire et de résistance…l’action se passe dans un futur proche « d’ici quelques années » comme il est précisé, dans un village imaginaire du Sertao, région du Nordeste au climat semi-aride où il est difficile de vivre de la terre, où les inégalités sont fortes et où les problèmes d’eau sont cruciaux…les premières images montrent un camion-citerne qui zigzague sur une route défoncée….il a quitté la route principale où une pancarte indique Bacurau 17 km « si vous y allez, allez en paix »….r clin d’œil au western… à un moment il est obligé de slalomer entre les cercueils qu’un camion couché sur la voie a perdus….il alimente le village en eau potable et on comprend que le barrage en amont a été mis à sec à la suite de manœuvres de politiciens locaux…il amène Térésa, venue de la ville pour assister aux funérailles de sa grand-mère Carmelita, la doyenne et matriarche du village qui vient de s’éteindre à 94 ans… Pendant une première heure, on s’attache au charme pittoresque de ce village et de ces laissés-pour-compte en relation fusionnelle avec la nature qui les entoure…la beauté de certains plans nous fait oublier les lacunes d’un scénario qui a du mal à s’établir …la seconde partie se veut plus musclée avec ce groupe de mercenaires américains venus d’on ne sait où, établi dans une hacienda abandonnée, conduit par Michael (l’anxiogène acteur allemand Udo Kier) , observant les villageois à l’aide d’un drone en forme de soucoupe volante, et qui entendent rayer le village de la carte…pour le compte de quels intérêts…on le découvrira à la fin…le film mélange la science-fiction ( le drone), le western, le film de cangaço, forme de banditisme social, en révolte contre la domination des propriétaires et du gouvernement, incarné par les personnages de Pacote et Lunga….Les réalisateurs connaissent-ils notre Astérix national ? ils font prendre aux villageois des psychotropes naturels en guise de potion magique pour lutter contre les méchants envahisseurs .…certains pourront voir ce film comme une allusion à l’actualité du Brésil, et l’arrivée au pouvoir de Bolsonaro….dommage que le résultat soit parfois aussi indigent sinon caricatural avec son final à la Tarentino …
    Jacques F
    Jacques F

    9 abonnés 87 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 septembre 2019
    Film très surprenant . Je ne m'attendais pas à autant de violence . Mais vous êtes emporté dans un suspense qui vous emporte jusqu'au final
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 26 septembre 2019
    C'est un brûlot politique nécessaire.
    Mais il faut du temps pour démêler les fils de l'histoire et finalement tout comprendre.
    Car on ne saura vers la fin que la raison de cet acharnement sur ces villageois.
    Top of the World
    Top of the World

    67 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Si Kleber Mendonça Filho définissait lui-même le splendide Aquarius comme "une sorte de Jackie Brown sans armes à feu", ce nouveau film (co-réalisé avec Juliano Dornelles) fait davantage penser à Inglourious Basterds ou Django Unchained : il s'agit d'investir un genre (une sorte de western futuriste ici) pour faire un film politique en organisant la revanche des opprimés sur les oppresseurs. Le village éponyme, situé dans le Nordeste brésilien, va donc devoir se rebeller contre un pouvoir local corrompu, lequel engage des mercenaires américains qui tentent de rayer le village de la carte. C'est d'ailleurs, après une première partie qui fait un bel éloge du métissage (sans passer par d'explicatifs dialogues mais grâce à la cinégénie des acteurs qui incarnant les indigènes), lorsque les antagonistes apparaissent que le film commence à patiner : le groupe d'américains n'est pas très intéressant car trop caricatural, même si l'une des premières scènes où ils apparaissent est prometteuse ; face aux deux brésiliens vêtus comme au carnaval (une des rares fois où le registre grotesque du film fonctionne), les Américains leur font remarquer qu'en dépit de apparences, leur peau n'est pas aussi blanche que la leur et qu'ils conservent les stigmates du métissage propre au Brésil. Scène qui rappelle celle d'Aquarius où le jeune promoteur immobilier, tombant le masque de courtoisie qu'il revêtait alors, affichait franchement son mépris pour la peau métissée de l'héroïne, et en même très tarantinesque dans sa manière de créer une situation dramatique résolue par une explosion de violence à partir de tensions raciales. Mais la séquence, certes assez réussie, n'a toutefois pas la qualité d'écriture du génial QT, et ce déficit s'avère de plus en plus gênant à mesure que le film se déploie dans une durée conséquente (2 h12 au compteur) sans pour autant expliquer grand-chose : spoiler: on ne connaîtra en effet jamais les raisons exactes qui poussent les antagonistes à attaquer Bacurau,
    ce qui n'est pas gênant en soi, mais pousse quand même à se dire que le film aurait gagné en percussion et en intensité avec un montage plus resserré. Ce qui est en revanche certain concernant le village éponyme, c'est qu'il a déjà été victime de telles attaques par le passé et qu'il y est donc préparé : on pourrait le définir comme un petit village résistant encore et toujours à l'envahisseur - le mot est à prendre dans tous les sens du terme puisqu'une des habitantes de Bacurau fait remarquer que les drones utilisés par les Américains ressemblent à des soucoupes volantes - et voir dans les psychotropes pris par les autochtones une version locale de la potion utilisée par les habitants d'un certain village gaulois - le problème étant qu'il n'y a ici pas beaucoup plus de complexité politique que dans les aventures d'Astérix. Une ultime influence, la plus assumée, ressort du film : celle de John Carpenter, dont l'hypnotique thème "Night" est utilisé au moment où la résistance s'organise. "Nuit" donc, et on apprend plus tôt dans l'œuvre que Bacurau signifie "oiseau de nuit". Un oiseau de nuit qui n'agit pas de manière légale mais intègre. Les deux cinéastes se distinguent toutefois de leur modèle spoiler: lors de l'assaut final, filmé du point de vue des assaillants
    (la menace est presque toujours invisible chez l'auteur d'Halloween), ce qui est malheureusement assez inopérant d'un point de vue dramatique : la catharsis visée à grand renfort de têtes coupées n'est pas vraiment au rendez-vous et le film, en dépit des belles promesses formelles et thématiques qu'il sème, s'avère finalement assez frustrant par son manque de cohérence et de rigueur.
    Hotinhere
    Hotinhere

    551 abonnés 4 958 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2021
    Un western sauvage, métaphore de la société brésilienne actuelle, au récit confus et du coup peu captivant.
    defleppard
    defleppard

    378 abonnés 3 371 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2020
    Les 15 premières minutes on se demande si on va continuer car l'ennuie vous gagne.... puis tout se met en place jusqu'à la fin.... très bon film..... 4 étoiles.....!!!!
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    315 abonnés 2 971 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 octobre 2020
    Un jeu du chat et de la souris d'une grande violence où l'esprit de communauté soudée est bien montré. Un scénario certes particulier mais dont il manque tant de clés pour y trouver une voie et du coup un intérêt. Trop abstrait et trop réaliste à la fois, le pari ne prend pas. Rien ne peut être sauvé.
    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 octobre 2022
    Fable politique, dystopie moderne, Western tripesque et virulent comme manifeste de la violence qui se déchaine ? Bacurau est un peu tout cela, et tellement plus encore ...

    Il ne nous faut pas longtemps pour capter que le film est légèrement étrange, on écrase des cercueils au bord de la route lors d'une arrivée au village, on gobe des pilules au enterrements, on y croise un peu plus loin un objet plus que bizarre dans le ciel clair et lumineux de ce coin de Brésil qui disparais soudain de la carte ...

    Une chose est sure, ce visionnage fera date et il me tarde déjà d'ici quelque temps de le revoir pour vraiment sillonner ces détails, dénicher ses retors tactiques et m'enivré de sa poésie sur fond de ridicule et de splendeur.

    Kleber Mendonça Filho et Juliano Dornelles cible des troubles mouvants, historiques et contemplatives, un certain mélange des genres et une perception illusoire référencé en espace libre et autarcique. Un rite qui stimule un tempo et orchestre une musique qui tambourine encore le film écoulé.

    Un grand coup de chapeau aux acteurs et actrices. La tache étais rude, mais à l'image de Sonia Braga le geste et l'implication sont sublimes !

    Bacurau est d'une de ses petites entorses aux règles qui comble les vides et marasmes en se servant des lignes, de la marge, de son entête et rudoie les attentes standardisés. En noircissant sa feuille de rature et de virgule, ses détours ravivent les passions sommaires de sa monté de colère et livre une rébellion salutaire dans l'unité de sa rage manifeste et questionne déjà sa délivrance à même perçu.

    Un coup de folie, du génie, une fiction qui crache sa verve dans une totale démesure !
    Dora M.
    Dora M.

    64 abonnés 501 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 février 2022
    Le village de Bacurau est le théâtre d’événements de plus en plus inquiétants (absence de réseau, meurtres…).
    Je n’ai pas du tout aimé ce film. On oscille entre les scènes d’ennui profond et les scènes sanglantes. Tout est prétexte à montrer de la violence. Le propos est à peine esquissé et, de cette façon, aussi frontale, je l’ai trouvé totalement inintéressant.
    sebou36
    sebou36

    69 abonnés 381 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2019
    Bah, je m'entendais quand même à un film mieux construit, plus politique et philosophique. Au final, ça fait un peu expérimental années 70. L'histoire patauge un peu et certaines scènes sont limite ridicules.
    Rourkewhite
    Rourkewhite

    65 abonnés 967 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2020
    Autant je pourrais facilement reconnaître quelques qualités au surestimé "Aquarius", autant celui-ci, trop acclamé par la critique, m'exaspère et ne me donne aucune envie de le défendre. Le message politique et social est effectivement très clair, mais il ne suffit pas que celui-ci soit pertinent pour faire un bon film! La preuve! Quant à l'utilisation des codes du film de genre, c'est d'un pathétique confondant! Le film n'est jamais divertissant et ressemble à une plate caricature prétentieuse d'un vrai film de genre américain avec un fond subversif, démarche largement préférable à cette bouillie fourre-tout.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 octobre 2019
    une vision saignante dans le Brésil central region de goias où les propriétaires terriens font la loi. l union fait la force face a l'argent .
    le métissage du bresil est habilement rappellé
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    632 abonnés 1 403 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2019
    Décidément, je ne comprend vraiment pas les choix du jury Festival de Cannes 2019. Ce Prix du Jury, pour moi, est justifié pour le toupet de cette fable politique, pour son "idée", mais je trouve qu'esthétiquement, "Bacurau" est d'une banalité sans nom. Certes, cette production franco-brésilienne, pot pourri de genres, est un acte à la rébellion étonnant quand on connait la situation politico-sociale du pays sud-américain. Il y a une volonté de riposter face aux injustices, de se défendre au lieu de se soumettre et en ça, le film est utile et important ! Mais la narration collective du début, faisant penser à un documentaire France 5, est si ennuyeuse et distanciée qu'on se demande ce que le duo de réalisateurs a souhaité raconter. Personnellement, cette entrée en matière n'a pas du tout su me plonger dans cet univers. Je ne me suis pas attaché à ces villageois, tous similaires les uns aux autres, et je n'ai pas compris pourquoi le film prenait autant de temps à se contenter de ce "vide". La deuxième partie, quant à elle, introduit des nouveaux personnages, des américains méchants et riches. Là commence tout l'enjeu de "Bacurau". Bon, je n'ai pas plus compris l'intérêt de cette histoire car aucune raison n'est apportée à toute cette violence gratuite. Les américains sont méchants, point final. Le duel va s'avérer ensanglanté, jonché de nombreuses longueurs, comme si deux genres s'affrontaient en continu. En fait, j'ai beaucoup pensé à la saga "American Nightmare", qui raconte la même chose en étant plus explicite et qui, sous la présidence de Trump, se révèle beaucoup plus effrayante et actuelle qu'elle n'y parait. Ou encore à ces millionnaires de tous les horizons qui sont fiers de faire des safaris et de tuer tous les animaux de la savane comme à l'époque colonialiste... Certes, "Bacurau" est un film brésilien mais est-ce une raison pour rester aussi vague et inaccessible ? C'est comme si les réalisateurs avaient fait le choix de muter toutes les émotions des personnages face à une situation aussi horrible. Pour ma part, j'y ai pas cru. Ce fut une véritable traversée du désert et bien que son concept donne envie sur le papier (un village qui disparait de la carte pour mieux en éradiquer sa population), son traitement visuel est des plus confus.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juillet 2020
    L'art brésilien est dans un état terrible et Bacurau est un joli résumé de ce qui ne va pas avec l'art brésilien. Le niveau d'intelligence de l'écriture de ce film est inférieur à celui de la plupart des films d'animation Disney : Vous avez les pauvres du nord-est opprimés, les méchants Américains et leurs chiens du sud-est. Alors qu'est-ce qui ne va pas avec le film ? Le film n'a pas de personnages mais seulement des acteurs représentant des découpes en carton qui représentent les identités de groupe. Donc bien que ce soit un film bien réalisé il se noie dans une idéologie au lieu d'être une véritable oeuvre d'art qui consiste en une véritable expression individuelle...
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