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Un visiteur
5,0
Publiée le 16 octobre 2016
J'ai vu ce film vendredi soir et j'y retourne ce dimanche soir avec 47 de mes 1931 amis Facebook qui ont répondu. Pour une fois que je vais être content de payer plein pot ma place de cinéma, en me disant que 10% des profits iront à un super auteur/producteur. Bon film/spectacle à vous qui me lisez et bonne route à ce film et aux prochains.
Pas commun, c'est le moins que l'on puisse dire. Du cinéma d'auteur, d'avantgarde, je ne sais comment vous le décrire. L'effet n'est peut-être pas voulu ainsi, ça se trouve, le petit budget en est la raison mais malgré ça, c'est très bien fait, même si au final, on a l'impression d'un tournage en studio uniquement, un huis clos presque. Concernant ce film, qui tourne essentiellement autour du personnage principal et sa narration, Nash n'est pas sans rappeler un esprit Sin City, Max Payne ou moins comics, un bon Bruce Willis dans la Die Hard Trilogy Au delà de ça, pour la problématique, en pleine effervescence de réalité virtuelle, le sujet est de rigueur et l'angle d'approche juste, très juste. Si j'ai vu quelques analogies avec Matrix, là on diffère par le caractère volontaire du joueur à passer son temps dans cette matrice qui visiblement comble plus ses besoins que ne le fait la vraie réalité physique. Après, y'a-t-il machination, lobotomisation... un héro arrive et vous montre la voie, vous explique brievement. J'ai bien aimé la morale finale, enfin comment elle est amenée, car je ne la partage pas. Allez on encourage ces films, on va voir celui-ci ! Merci
Découvert à Paris et époustouflé : résultat épatant pour un si petit budget, propos intelligent, bons acteurs, belle mise en scène, effets spéciaux impressionnants... Une vraie surprise ! Qu'attendent les autres cinémas de France pour se réveiller et mettre une petite pépite française en avant ? Elle est là, la science-fiction...
Visuellement, il n’y a rien de nouveau d’un point de vue esthétique depuis « Blade Runner » (datant tout de même de 1982 !) en ce qui concerne la majorité des films de science-fiction et « Virtual revolution » ne fera pas exception à la règle avec son Paris futuriste de 2047. De plus, le cinéma de genre français pèche côté scénario et portrait en profondeur de ses principaux protagonistes. Rappelant parfois certains épisodes de la série télé « Metal hurlant chronicles » pour son côté amateur malgré toute la bonne volonté de ceux en charge du projet, ce long-métrage franco-américain nous dépeint un futur dystopique où le virtuel l’emporte sur le réel, les individus préférant être connectés que de vivre une vraie vie jugée trop terne. Même si certains plans et quelques séquences demeurent sympathiques, le scénario est tout de même assez plat et l’interprétation ne permet pas aux spectateurs de s’identifier suffisamment d’autant qu’en 1h30, aucun background n’est assez développé, hormis peut-être celui de Nash, malheureusement relativement antipathique. Tout cela sent tout de même le petit budget qui aurait mérité un travail scénaristique plus étoffé.
Quelque part entre Blade Runner, Matrix, Avalon, Surrogates et eXistenZ (mais parfois très loin, je vous l'accorde), ce film n'est dénué ni d'intérêts (thème, visuels), ni de faiblesses, pas toutes imputables à son petit budget (direction d'acteurs hésitante, dialogues un peu trop didactiques, voix off un peu lourde). Mais les amateurs de SciFi/Anticipation auraient tort de passer à côté. Si vous êtes exigeant, passez votre chemin, mais si comme moi, vous aimez les séries Bn voire les séries Z, et que vous vous êtes toujours prêt à sauver quelque chose d'un nanard, n'hésitez pas ; en plus, c'est du cinéma indépendant.
Je me suis senti obligé de me connecter à mon compte allociné poussiéreux pour rétablir l'équilibre.
Ca part d'un bon concept, l'entrée en matière est sympa, puis plus rien, le néant. Les jeux d'acteurs sont dans l'ensemble très mauvais. Les plans sont beaucoup trop large et changent trop peu et les dialogues sont trop lents, sans rythme. On a parfois l'impression d'assister à un documentaire où les acteurs se donnent des interviews en n'oubliant jamais de nous expliquer trois fois l'état de l'intrigue au cas où notre cerveau tombait en panne. La fin et la morale du film est tout aussi ridicule. Le personnage principal est naïf et sans caractère.
Trompés par les notes du site que je soupconne d'avoir été donné pour la plupart par les copains du casting, mon groupe d'ami et moi avons été très déçus.
Les cependant : la qualité des décors et des quelques effets spéciaux et Maximilien Poullein (qui sort vraiment du lot... mais sans concurrence).
Enfin un film de SF qui fait un très grand plaisir et nous propose une réflexion sur le coté virtuel de notre société , acteur parfaits , effets spéciaux étourdissants , pour un film indépendant c'est génial on dirait presque du Spielberg .... courrez y et surtout les jeunes générations "branchées" qui vont adorer. Antony
Allez y, courez y, un Paris de cette trempe est emblématique. Un univers de cet ampleur vous surprend dès la première scène. Une histoire qui sera peut-être l'Histoire. J'aimerais le revoir sur un très grand écran derrière Saint Eustache !-
Si Blade Runner sommeil encore en vous, réveillez le à Néo Paris. Foncez ...
J'en sors après seulement une 1/2 heure d'une pâle copie du Blade Runner de R. Scott pour les décors et les stéréotypes comme cette pluie ininterrompue - les lieux en friches et glauques ou tout l'inverse avec luxe & opulence pour les Leaders... Le scénario est pourtant sympa avec cette idée que tout bientôt la grande majorité du globe passera sa vie dans le Virtuel sous des Jeux & Univers d'arcade qui dévorent déjà pas mal de Djeuns et moins jeunes... Et y inclure un "Régulateur" pour y faire le ménage, why not mais pas celui-ci tout ventripotent et aussi bon comédien que mon poisson rouge ! Je vous épargne les autres caricatures qui peuplent ce p'tit film bien pourri :-( Vivement la suite annoncée de Blade Runner "2o49" !
Désolé mais non, 0,5. L'intrigue n'a ni queue ni tête, se contredit elle-même, quand elle arrive à être claire... l'intrigue n'est clairement pas le sujet du film tant il est visible qu'elle a été traitée avec légèreté, l'essentiel du film semblant placer ses enjeux ailleurs: un copié-collé de l'esthétique de blade runner (les plans d'ensemble de la ville, les quartier, l'appart du héros, son look, son arme, les voitures, la pluie) et l'adaptation ciné des univers de jeux vidéos. Adaptation qui ne vaut d'ailleurs pas qu'on s'y attarde: destiny, wow, elder scrolls, quelle originalité...). Et des clichés cyber/steam punk en pagaille et très agaçant: pourquoi mais POURQUOI toutes des grosses lunettes de soudeurs?
En somme une proposition purement formelle. Pourquoi pas mais encore faudrait-il que les images contiennent une puissance poétique à même de susciter l'exaltation, ici ça n'est clairement pas le cas. Le tout desservi par un acting faiblard et une réalisation à la française digne d'un téléfilm. C'est un film purement français Dialogues vides portés par de longues scènes soporifiques martelant une intrigue plate voire incohérente, sans relief.
Reste un propos sur la réalité virtuelle, propos mis en relation avec une tentative de regard politique (on notera le moment où l'auteur se fend d'un avis sur le revenu universel... analyse sociologie d'une subtilité douteuse) dont on ne sait s'il est pessimiste ou quoi tant le film, avec ses personnages hautement fades, n'assume finalement aucun propos réel.
un monde futuriste où l'homme ne vit qu'à travers le virtuel des jeux en ligne. un scénario si mal exploité qu'il en est fade et n'apporte aucun intérêt! dans une ambiance à la Blade Runner en plus soporifique, un jeu d'acteur déplorable, des combats mal réalisés, une musique de fond permanente et des effets sonores assourdissants… un nanar où tout est de bas de gamme et sans saveur! une curiosité : l'apparition de J. Badler, la méchante de la série V (1984).
Quelle surprise ! Les 5 premières minutes ne m'ont pas rassurées avant de comprendre que ce n'était pas la réalité, s'en suit une histoire de fond particulièrement intéressante sur ce que pourrait être notre futur rapport aux mondes virtuels, ainsi que l'intérêt qu'y trouveraient l'Etat et les multinationales. Les effets spéciaux sont plus que propres, la ville de Paris fait penser à Coruscant et les acteurs du monde réel sont pour la plupart très convaincant, ceux qui le sont moins sont peu a écran mais subissent surtout un mauvais doublage VF. La fin et sa conclusion sont fortes, spoiler: imaginez en 2020 la réaction du peuple si on supprimait définitivement l'accès aux smartphones à l'ensemble de la population...
La phrase de fin résume bien ce qui fait la profondeur du film :spoiler: "Vouloir libérer les gens en les forçant à faire la seule chose qu'ils ne veulent pas faire, c'est un peu tout l'inverse de la liberté..."
Virtual Revolution aurait pu être tellement mieux mais on va devoir se contenter d'un film juste pas mal. Le visuel est très bon. On est dans un Paris futuriste à l'ambiance cyberpunk ce qui n'est pas sans rappeler Blade Runner et le pitch de base est vraiment intéressant. D'ailleurs les premières minutes du film sont excellentes. Malheureusement après les premières minutes, l'ensemble commence à s'essouffler. Les enjeux sont assez anecdotiques et les personnages secondaires sont inintéressants. La surprise est du côté de Mike Dopud qui livre une prestation de très bonne qualité. Les scènes d'action sont bonnes mais malheureusement trop peu nombreuses et le film manque de rythme de manière général. Toutefois ce film mérite d'être vu ne serait-ce que pour son identité visuelle, l'acting de Mike Dopud et le scénario qui propose des idées assez intéressantes bien que pas suffisamment exploitées.
Je viens de voir ce film par hasard, n'ayant jamais entendu parler de lui! Je suis bluffé et étonné de voir cette grande pépite de cyberpunk... et en plus français! Tout y est: des images superbes d'un Paris à la Blade Runner, une musique parfaite, un scénario très limpide et une réflexion sans détour sur le concept de virtualité. Un film très politique sur l'intérêt d'un état à encourager ses citoyens à vivre dans des univers numériques et à consommer ce genre de produit. Les moutons-citoyens font-ils des rêves électriques? Sans doute un des meilleurs films du genre cyberpunk et je suis abasourdi de n'avoir pas plus entendu parler de ce petit chef d'oeuvre....
Là où d'autres trouvent que le personnage principal manque de charisme, je trouve que ça fait du bien d'avoir un "héros" qui n'est pas invincible, ni physiquement, ni moralement : Même si ça aurait à mon sens valu un traitement encore plus en profondeur, les doutes qui vont le poursuivre et l'assaillir jusqu'à la fin sont finalement la pierre angulaire de l'intrigue, au-delà de la lutte réel / virtuel et des rapports politico-sociétaux habilement soulevés : Le film vient questionner notre rapport à la réalité, mais plus précisément à ce que l'on en perçoit venant des autres. Un sujet philosophique amené très lentement via le cheminement quasi-hasardeux d'un anti-héros, avec des dialogues sans punchlines, des scènes d'actions sans plans de caméra tapageurs ( scènes plus ou moins réussies visuellement par ailleurs, certaines étant très bonnes compte tenu du budget et d'autres étant - volontairement ? - presque ratées - pour donner l'illusion de l'imperfection des jeux vidéos ? ) Bref, on est aux antipodes d'un cinéma hollywoodien de SF pop-corn rapide, patriotique, manichéen, cliché et creux à la Michael Bay : ça ne plaira donc probablement qu'à des personnes qui cherchent à travers la SF de vrais sujets de réflexion, et qui, avides de liberté, sont elles-mêmes tiraillées entre le besoin d'une plus grande justice sociale dans un réel horriblement moche et celui de se réfugier dans le réconfort d'un virtuel exaltant ; autrement dit, un "film de niche" pour reprendre les termes d'investisseurs ou de commerciaux - mais une niche pouvant se révéler féconde et passionnée. ce n'est pas un hasard si malgré son marginalisme, ce film s'en tire avec plutôt une bonne note sur l'ensemble des personnes qui ont choisi de le voir. Avec un titre pareil, on pouvait clairement s'attendre à mille fois pire... Au final, oui, le film déçoit, mais pas parce qu'il est mauvais... Parce qu'il interpelle justement sur une réalité qu'on aurait aimé fuir en le regardant, sans nous offrir pour autant de porte de sortie toute faite... Ce qui en fait plutôt un bon film, puisqu'il nous oblige à regarder certaines choses en face et à nous interroger à leur sujet.