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Daeriss W.
20 abonnés
288 critiques
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4,0
Publiée le 4 mars 2018
C’était inévitable, une comparaison entre Churchill et Darkest Hours. Sortir à deux mois d’intervalle deux films aussi puissant mais traitant d’un même sujet. On ne retient évidemment ou presque que la prestation de Gary Oldman campant un Churchill fort en gueule, et à coté de lui, Brian Cox fait figure de pépère tranquille. Miranda Richardson est elle aussi plus effacée que la Clemmie de Darkest Hours qui carrément pouponnait son poivrot de mari osons le dire, donc les problèmes d’alcoolisme de Winston sont plus appuyés dans Darkest Hours. Les heurts entre les autres personnages Ike (JOhn Slattery) et Monty (Julian Wadham) y sont moins violent bien qu’omniprésent.
Le film démarre sur des images fortes, Churchill en bord de mer qui récupère son chapeau dans une eau tintée de sang ne laisse pas de doutes sur la suite des évènements, le calme de la mer, la solitude du bord de plage contrastant avec le chaos sanglant qui va suivre. Mais lui, pense bien sur qu’ au massacre de 1915 et en proie à ses démons et ne souhaitant pas être de nouveau responsable d’un nouvel échec.
Des images en pleine campagne, des étendants verdoyante, la solitude comme si Jonathan Tepliztky voulait nous préparer au calme précédent la tempête. Ce film n’est pas un bioptic à proprement parler puisqu’il ne s’agit que de montrer les doutes qui assaillirent Churchill avant la décision finale. Excellent film donc avec une interprétation sans tache mais dont le personnage principal est inévitablement effacé par son successeur (Gary Oldman dans Darkest Hours) et c’est un peu dommage.
Excellent Film et Excellent Brian Cox. On est dans l'ambiance dès le début du film. On y voit un Churchill roublard, éloquent et avec ce regard pétillant quand il s'apprête à sortir une de ses fameuses phrases. Le scénario et la mise en scène sont parfaits, aucune tâche n'est à déplorer sur ce tableau. La seule question que je me pose, est pourquoi Brian Cox n'est pas proposé aux Oscars, Il le mérite tout autant que Gary Oldman, qui campe le même personnage dans Les Jours Sombres.
Winston Churchill fût le Premier Ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945. Sa lucidité face au nazisme et ses talents d’orateur ont fait de lui, un grand homme politique. Avec Churchill, Jonathan Teplitzky revient sur un épisode peu connu de la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes en juin 1944 et Winston veut empêcher le Débarquement, craignant une boucherie. Réalisé comme un triller, le film se concentre sur ces 48h précédent l’événement. Si la mise en scène reste académique, elle n’en reste pas moins instructive. De plus, le comédien Brian Cox est impressionnant de crédibilité en oscillant entre sa force dialectique, son alcoolisme et sa dépression. Churchill, qui arrive six mois avant un nouveau biopic sur l’homme politique, est un drame convenable et juste. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
J'ai vu un film... sur ce personnage mythique qu'est Churchill et sur ses états d'âmes à quelques jours du D-Day... On apprend beaucoup de choses sur Churchill, sur son opposition de principe à cette opération Overlord et sur les risques qu'il ne souhaitait pas faire prendre à ces soldats, pour avoir lui-même survécu à un débarquement désastreux lors de la 1ère Guerre Mondiale.. ou comment les traumatismes se développent.. La reconstitution est impeccables et Brian Cox a un physique incroyable de ressemblance et d'intensité... On sent à travers cet épisode que Churchill est sur le point d'être écarté de la décision... Et peut-être a-t-il peur d'être écarté de l'Histoire ? En tout cas, le film aborde un Churchill psychologiquement fragilisé, fatigué, parfois dépité... Mais c'est vieux lion, il a un sens du combat, de la politique et du verbe.. Et c'et là qu'il met tout le monde d'accord. Et on apprend aussi que derrière un grand homme, il y a aussi une grande dame :).... Un très grand film qui a su me convaincre qu'un grand Homme peut aussi douter, avoir peur, et rester un grand Homme...
Pas un mot sur Mers-el-Kébir et quand au débarquement en Normandie, c'est pas lui qui décide, c'est Roosevelt et Eisenhower ! D'ailleurs, il aurait préféré la Grèce ou continuer en Italie. Pas un mot sur sa trahison des polonais ! Je mets 0.5 parce qu'on peut pas mettre zéro !
1944, Angleterre. A quelques jours du Débarquement, Winston Churchill a des doutes. Traumatisé par un débarquement à Gallipoli durant la première guerre mondiale, il craint de voir de trop nombreux soldats massacrés pour rien et cherche une alternative. Guère écouté par des généraux qui ont déjà pris leur décision, Churchill se sent vaciller et gère mal la situation. L'homme râle, tempête et bougonne mais rien n'y fait, le Débarquement aura lieu et il va devoir affronter son issue. Bon maintenant on sait tous que l'opération Overlord a fonctionné mais à l'époque, c'était un sacré pari et Churchill craignait l'échec d'une telle opération concentrant autant de forces alliés. Le film, très lisse, se concentre donc sur le Premier Ministre qui fait face à ses doutes mais aussi à son ego qui supporte mal le fait de ne pas être dans l'action et de ne pas avoir de pouvoir décisionnaire dans tout ça. Le scénario, longuet, se contente d'aligner les scènes où ce bon vieux Churchill râle mais se rattrape dans sa deuxième partie où l'émotion parvient à naître alors que le personnage laisse apercevoir ses failles. Il est cependant déjà trop tard pour que le film devienne franchement passionnant, tout juste rattrapé par la prestation solide de Brian Cox, malheureusement peu servi par un personnage un peu trop lisse.
Un biopic intéressant qui met en avant le côté pas si dominateur de Churchill qui est à la botte des états-uniens et ne fait que suivre leurs consignes. L'aspect moins sauveur montre un aspect plus fragile d'un homme à la stature et à l'imagerie solide. Cependant n'oublions pas que Churchill cumule les casseroles masquées par la propagande comme le crime du Bengale et ici, le film nous offre la possibilité de voir à quel point l'homme n'était peut-être pas si puissant mais représentait plutôt une icône publique et populaire afin de donner le moral aux européens envahis.
Ce film raconte les quelques jours qui précédent le débarquement dejin 1944 (l'opération overlord) et les remords, discutions,questions qui se trame autour de Churchill. Malgré ces 1h34, j'ai trouvé le film affreusement lent. les acteurs y mettent toutes leur bonne volonté, mais on s'ennuie , la faute à une réalisation en roue libre et des scènes qui s'enchainent, sans rythme. Les remords et les colères de Churchill, peut etre véridiques (ou pas) sont lassantes à force, et on s'ennuie ferme. Et le pseudo happy end avec son assistante à la fin dégouline de bon sentiment...il ne manquait plus que la guimauve pour que le tableau soit parfait Bref, à oublier!
A travers l'étroit prisme des soixante-douze heures qui ont précédé le débarquement allié en Normandie en juin 1944 et en revenant sur un épisode assez méconnu de la vie de Winston Chruchill, le réalisateur Jonathan Teplitzky livre, dans l'exercice toujours délicat de la biographie, un portrait sans parti pris ni jugement, montrant avec une certaine justesse la complexité et la profondeur psychologique de cet éminent personnage britannique. Une construction calquée sur un modèle très proche du film de Tom Hooper "Le discours d'un roi", la mise en scène plutôt subtile est correcte et classique pour ce genre de long-métrage. Même si Brian Cox est un excellent acteur et qu'il offre une très bonne prestation, je trouve qu'il éprouve une certaine difficulté à s'effacer devant son rôle. Pas mal, plutôt plaisant à regarder.
Je ne comprendrai jamais ces idiots de critiques... Le film est beau bien joué et m à donné un incommensurable plaisir de connaître mieux churchill . L image et la photo sont d une réalisation exquise. Chers critiques méditez cela : Si un seul spectateur est transporté, si un seul verse des larmes, si un seul à compris l homme, la caméra n à pas tourné pour rien ! À bon entendeur...
Le bonhomme est intéressant sur son parcours mais fallait-il faire un film sur ces quelques jours où il ne se passe pas grand chose coté Churchill ? A part l'introspection, intimiste, la peur et les émotions, tout cela pas forcément bien mis à l'écran, l'ensemble est bancale et peu passionnant. 1.5/5 !!! (pour ma part). J'attendais mieux.
Au cœur des entrailles du pouvoir diplomatique, « Churchill » dresse un portrait intimement réussi de l’Ancien Premier Ministre britannique, confronté à la plus grande décision de la Seconde Guerre Mondiale. Difficile d’établir un biopic sur un homme politique d’une telle envergure, l’histoire de ces figures historiques étant marqués par des moments dont l’ampleur nous dépasse. « Le Discours d’un Roi », « Invictus », « Imitation Game » ou dernièrement « Jackie » avec Nathalie Portman, chacun retrace un instant clé de la personne au sein d’une histoire marquante de notre civilisation. « Churchill » suit habillement le complexe processus de décision qui a mené le gouvernement britannique a décidé du Débarquement de l’été 1944. Là où l’oeuvre biographique excelle est sur le jeu d’acteur impressionnant de Brian Cox. Cigare constamment en bouche, alcoolique, légèrement bedonnant et vieillissant, la figure politique épate et surprend par une personnalité auto-dérisoire avec une pointe de cynisme et de dramaturgie. Par grand étonnement, il se révèle comme sentimentalement dépassé par les événements. Une délicatesse et un altruisme lève le voile sur un homme d’une humanité inopinée divisé entre la tragédie humaine de la guerre et la fin de cette dernière. Nombreux sont les monologues vitaux quant à l’avancée du film qui nous en apprennent toujours un peu plus sur le déroulé de l’opération. D’échanges diplomatiques houleux jusqu’à des accords politiques émouvants, le récit s’appuie sur le difficile rôle que l’entourage caché du Ministre a subit : Sa femme, sa greffière, le Chef de Armées, le philosophe Jan Smuts, chacun à son tour à le droit son hommage mémorial dans le scénario. Quelques scènes clés magistrales raisonnent comme ce discours radiophonique officiel d’annonce après le début du Débarquement. Sous une heure grave, Winston Churchill se doit d’encourager les troupes et de donner espoirs aux citoyens que cette bataille sera la dernière. Bilan : « Churchill » signe le portrait intimiste d’une homme vieillissant confronté à l’un des plus grands événements historiques. Toute la critique et plus encore sur Cinephilion.net
C'est un film plutôt étonnant, très intimiste donc inédit, mais je pense que le réalisateur n'a pas pu aller au bout de son idée...dommage dommage...
Plus en détail, le film commence par une sublime séquence, puis s'affiche alors le titre du film en gros caractères rouges si ma mémoire est bonne sur un plan noir et blanc des plages du débarquement, Churchill en fond. Pas mal du tout! Le contraste des couleurs annonce....la couleur sans mauvais jeu de mot: Churchill ne sera ni un film débile sur les gentils Anglais qui massacrent les méchants nazis, ni un film de guerre, mais un film historique - d'auteur? - qui relatera une infime mais importante partie de la vie de Churchill. Je pense que, par manque de fric, le réalisateur n'a pas pu aller au bout de ses ambitions, parce que le film s'éternise vers la fin, les séquences se répètent, mais bon, à quoi bon travestir l'histoire si elle est telle qu'elle est, à savoir longue et répétitive?
La question se pose lorsqu'on réalise un film: to subvert or not to subvert?
Voilà un film au rythme lent, d'une densité dramatique étonnante, qui relate les trois jours qui ont précédé le débarquement en Normandie, et l'opposition de Churchill qui se remémorait un débarquement équivalent (Gallipoli en 1915) qui avait coûté la vie à des milliers d'hommes. L'interprétation de Brian Cox est tout simplement bluffante, il rend à la fois hommage à cet immense homme d'État qu'était Churchill, tout en montrant les failles du personnage : fatigué, alcoolique, dépressif, mais toujours bourreau de travail, il ne vivait que pour son pays et s'était éloigné de sa femme. Il apparaît aussi comme une « vieille bourrique », têtu, fier, arrogant, susceptible, impossible à vivre et à contenter. Mais quelle stature ! Il ne faut pas oublier qu'il est aujourd'hui considéré comme un des hommes les plus influents de toute l'histoire britannique. Les autres acteurs sont tout aussi excellents, la ressemblance avec Montgomery est bonne, celle avec Eisenhower beaucoup moins. Mention spéciale à Miranda Richardson, tout en retenue et sensibilité, qui fait passer toute la souffrance de cette femme qui a vécu dans l’ombre du grand homme. Un très beau film, au souffle épique, j'ai ressenti beaucoup d'émotion tout au long, même s’il n’y a aucune scène du débarquement en lui-même. Un beau moment de cinéma