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    Churchill
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    Anne M.
    Anne M.

    73 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 juin 2017
    Ce film a reçu quelques critiques presse négatives que je trouve injustifiées.

    Trois jours avant le débarquement, en Angleterre, Churchill, tourmenté par ses souvenirs de la Grande Guerre, en proie à de terribles doutes, fait face à Eisenhower et Montgomery pour essayer de les dissuader de leur plan. Le roi a aussi un rôle important dans les discussions.

    Je trouve cela extrêmement intéressant comme idée de se focaliser sur ces trois jours, plutôt que de filmer un biopic classique, de l’enfance à la mort du grand homme. Ces trois jours permettent de montrer toute la complexité, le côté obscur comme le génie politique de Winston Churchill. C’est en effet un des plus grandes décisions que les Alliés aient eu à prendre, mettant en jeu la vie de milliers d’hommes. Les questions , les doutes, les débats ont toute leur légitimité. Il y avait certainement aussi la pression pour l'ouverture d'un second front.

    L’Histoire a donné raison à Eisenhower et à Montgomery, mais avant de prendre la décision, cela restait une inconnue.

    Le film présente Eisenhower et Montgomery comme des stratèges militaires de génie, et Churchill davantage comme un politique qui se sent responsable de la vie des citoyens. Le questionnement de Churchill est très contemporain et central dans les conflits actuels.

    Brian Cox, cigare, chapeau, traits marqués campe vraiment bien le rôle et sait y mettre une forte présence. John Slattery, même s’il joue bien est moins ressemblant à Eisenhower.

    Pour les amateurs de films historiques et de films de guerre, je conseille vivement « Churchill », très intéressant.
    Pour davantage d'articles, mon blog : larroseurarrose.com
    Hervé L
    Hervé L

    77 abonnés 636 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 juin 2017
    Un film intéressant qui dévoile en partie la personnalité vieillie et hésitante du vieux lion maté poursuivi par la culpabilité du désastre de Gallipoli ou Churchill avait envoyé à la mort des dizaines de milliers de soldats dans un débarquement très mal préparé. La vieillesse est un naufrage et heureusement Churchill dépassé n à plus de prise sur les événements et n arrêtera pas l opération Overlord menée avec intelligence par Eisenhower
    Mais Churchill garde sa maîtrise des mots et sauvera la face. Un seul regret historique: comme d habitude pas un mot sur les russes qui ont tant mobilisé l armée allemande pour degarnir le front de l ouest et rendu possible le débarquement
    Chris58640
    Chris58640

    215 abonnés 760 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 juin 2017
    Le titre est trompeur car il ne s’agit pas du tout d’un biopic de Winston Churchill, le film de Jonathan Teplitzky s’attache à 4 petits jours de la vie du célèbre Premier Ministre britannique. Ces 4 petits jours qui ne sont pas les plus forts, les plus importants ni même les plus glorieux de sa vie, mais les 4 jours où il est apparu clairement que Churchill avait perdu la main sur la guerre que menait son pays et sur les évènements ô combien cruciaux sur le point de se produire. Pourquoi diable s’attacher à ce moment précis de la vie de Churchill où, clairement, il s’est montré défaitiste, ou objectivement, il s’est trompé ? Modestement, je dois avouer que je ne savais pas à quel point Churchill était opposé au Débarquement en Normandie, et qu’il avait même tout mis en œuvre pour le faire capoter. Du coup, la première qualité de ce film aura été de mettre le focus sur un aspect que la légende Churchill a bien occulté après la guerre, et c’est une qualité historique non négligeable. Jonathan Teplitzky propose un film honnêtement réalisé, sans fausse note mais sans génie. Je m’interroge néanmoins sur son utilisation fréquente, pour ne pas dire abusive du flou. Surement qu’il devait trouver que cela apportait de l’eau au moulin de son personnage (en plein flou lui aussi) mais j’ai trouvé que cette façon de filmer n’était pas toujours pertinente. Musique omniprésente mais sans imagination, montage chronologique sans originalité, quelques scènes qui tirent en longueurs et d’autres franchement bavardes, Teplitsky ne parvient pas à sortir du lot en terme de réalisation. Il nous offre même quelques scènes vue, revues et re-revues (la scène du discours qu’on écoute religieusement autour du poste, celle de la secrétaire qui parle de son fiancé…), et au bout du compte, le film parait un peu long, un peu bavard et un peu formaté, ce qui est quand même dommage quand on met en scène un personnage aussi truculent que Churchill. Brian Cox lui donne corps de manière convaincante, et les seconds rôles sont également très bien tenus, notamment par John Slattery, Julian Wadham et Miranda Richardson. Tous tentent (et réussissent) à rendre compte de l’extrême tension qui régnait au cours des 6 premiers jours de juin 44. Cela fait des mois que le Haut Commandement Allié prépare le plus grand débarquement maritime de l’Histoire, c’est un coup de poker dans tous les sens du terme puisque le grand bluff a été mis en place avec l’Opération Fortitude. Cette opération (passionnante) de contre-espionnage, qui consistait à faire croire aux Allemands à un Débarquement dans le Pas-de-Calais, a été pour beaucoup dans le succès du D-Day et c’est un grand succès pour le MI-6. Du coup, on ne comprend pas bien que le sujet ne soit même pas évoqué dans le film, tant il est une composante essentiel du succès (ou non) du Débarquement. Ce n’est pas le seul petit oubli, le nom de De Gaulle n’est même pas prononcé non plus. En fait, le Débarquement en lui-même n’est qu’une toile de fond pour le film de Jonathan Teplitsky, et plus on avance dans le film plus on comprend que ce n’est pas cela qu’il cherche à montrer. Ce qu’il veut montrer à l’écran, et il y parvient, c’est le décalage terrible entre Churchill (vieillissant, obnubilé par ses souvenirs de la Grande Guerre, par les tranchées, par le gaz moutarde, et surestimant de beaucoup son pouvoir en terme de décisions militaires) et Eisenhower (plus jeune, militairement plus audacieux, plus conscient de la réalité de la Guerre). Même si les USA ne sont entrés en guerre qu’en décembre 1941, c’est en leur faveur que le rapport de force a basculé. Face à face on a un Premier Ministre vieillissant et apparemment frileux, à la tête d’un Empire qui n’en est déjà plus un et un futur Président des Etats-Unis d’Amérique. C’est le basculement du centre de gravité du monde occidental qui est montré à l’écran. Churchill, en 1944, est déjà un homme du passé, soucieux du sang versé comme l’ont été tous ceux qui ont connu la Grande Guerre (il évoque la Guerre des Dardanelles, qui l’a visiblement traumatisé) mais resté bloqué sur des tactiques militaires « à l’ancienne ». Ce n’est pas un militaire, c’est un politique, spoiler: et il faut que ce soit le roi George VI lui-même qui lui fasse comprendre qu’on ne peut pas être l’un et l’autre dans le même temps
    . Sur tous ces aspects, le film est réussi et assez pertinent. Mais son coté formaté, bavard et longuet le dessert. Et pour couronner le tout, le générique de fin prend le spectateur pour bien plus bête qu’il n’est en nous précisant que « le Débarquement a réussi et que l’Allemagne à capitulé le 8 mai 1945 ». Franchement…
    Yetcha
    Yetcha

    891 abonnés 4 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 novembre 2017
    Un biopic intéressant qui met en avant le côté pas si dominateur de Churchill qui est à la botte des états-uniens et ne fait que suivre leurs consignes. L'aspect moins sauveur montre un aspect plus fragile d'un homme à la stature et à l'imagerie solide. Cependant n'oublions pas que Churchill cumule les casseroles masquées par la propagande comme le crime du Bengale et ici, le film nous offre la possibilité de voir à quel point l'homme n'était peut-être pas si puissant mais représentait plutôt une icône publique et populaire afin de donner le moral aux européens envahis.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 382 abonnés 4 189 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 février 2018
    Winston Churchill fût le Premier Ministre du Royaume-Uni de 1940 à 1945. Sa lucidité face au nazisme et ses talents d’orateur ont fait de lui, un grand homme politique. Avec Churchill, Jonathan Teplitzky revient sur un épisode peu connu de la Seconde Guerre Mondiale. Nous sommes en juin 1944 et Winston veut empêcher le Débarquement, craignant une boucherie. Réalisé comme un triller, le film se concentre sur ces 48h précédent l’événement. Si la mise en scène reste académique, elle n’en reste pas moins instructive. De plus, le comédien Brian Cox est impressionnant de crédibilité en oscillant entre sa force dialectique, son alcoolisme et sa dépression. Churchill, qui arrive six mois avant un nouveau biopic sur l’homme politique, est un drame convenable et juste.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    nokidoki
    nokidoki

    81 abonnés 553 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mars 2018
    Excellent Film et Excellent Brian Cox.
    On est dans l'ambiance dès le début du film. On y voit un Churchill roublard, éloquent et avec ce regard pétillant quand il s'apprête à sortir une de ses fameuses phrases.
    Le scénario et la mise en scène sont parfaits, aucune tâche n'est à déplorer sur ce tableau.
    La seule question que je me pose, est pourquoi Brian Cox n'est pas proposé aux Oscars, Il le mérite tout autant que Gary Oldman, qui campe le même personnage dans Les Jours Sombres.
    VILLE.G
    VILLE.G

    55 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 janvier 2018
    Quelqu'en soit le bien fondé historique, cette histoire est forte et bien filmée.
    Les hésitations et réflexions des hommes de pouvoir, avec des ego probablement très développés au moment de prendre des décisions tels que le débarquement en Normandie vaut le détour.
    Riche et bien fait.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 10 juin 2017
    Le film est mieux que je le pensais ! Très beaux jeux d'acteurs, le scénario nous plonge dans un contexte historique peu vu : 3 jours avant le débarquement de Normandie. Faire un film sur ce sujet et réussi, bravo ! les décors, l'ambiance, les vêtements, les postures nous amène dans cette époque historique. Je recommande ce film.
    Shephard69
    Shephard69

    340 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2017
    A travers l'étroit prisme des soixante-douze heures qui ont précédé le débarquement allié en Normandie en juin 1944 et en revenant sur un épisode assez méconnu de la vie de Winston Chruchill, le réalisateur Jonathan Teplitzky livre, dans l'exercice toujours délicat de la biographie, un portrait sans parti pris ni jugement, montrant avec une certaine justesse la complexité et la profondeur psychologique de cet éminent personnage britannique. Une construction calquée sur un modèle très proche du film de Tom Hooper "Le discours d'un roi", la mise en scène plutôt subtile est correcte et classique pour ce genre de long-métrage. Même si Brian Cox est un excellent acteur et qu'il offre une très bonne prestation, je trouve qu'il éprouve une certaine difficulté à s'effacer devant son rôle. Pas mal, plutôt plaisant à regarder.
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    67 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 juin 2017
    Le discours d’un bouledogue

    Personnage clé de la victoire anglo-saxonne sur le régime nazi, Winston Churchill a déjà connu de nombreuses incarnations cinématographiques, dont les plus mémorables ont les traits des britanniques Timothy West (Churchill and the Generals, 1979), Bob Hoskins (World War II: When Lions Roared, 1994), Brendan Gleeson (Into the Storm, 2009) ou même, plus récemment, de l’américain John Lithgow dans la série The Crown. C’est au tour de l’irlandais Brian Cox (Braveheart, Zodiac, The Good Heart…) d’endosser le lourd pardessus et le chapeau melon qui identifient le personnage. Sa prestation consiste en un délicat équilibre entre mimétisme gestuel et cabotinage habité. Typiquement ce genre d’exercice qui plait tant aux BAFTA ! Cette interprétation, qui reste, malgré tout, très convaincante, est ce que l’on retiendra le plus de ce film. Celui-ci semblait pourtant prometteur puisque son point de départ reposait sur une volonté ne pas adopter le format classique du biopic qui s’étendrait sur la (très) longue carrière du sujet pour au contraire se concentrer sur une période très limitée de sa vie (un modèle narratif de plus en plus fréquent à vrai dire). Il s’agit en l’occurrence des quelques jours précédents la Bataille de Normandie, afin de mieux développer l’intériorité émotionnelle tourmentée de l’occupant du 10 Downing Street, auquel le cinéma avait jusque-là trop souvent donné une image de bloc insensible.
    Daeriss W.
    Daeriss W.

    20 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2018
    C’était inévitable, une comparaison entre Churchill et Darkest Hours. Sortir à deux mois d’intervalle deux films aussi puissant mais traitant d’un même sujet. On ne retient évidemment ou presque que la prestation de Gary Oldman campant un Churchill fort en gueule, et à coté de lui, Brian Cox fait figure de pépère tranquille. Miranda Richardson est elle aussi plus effacée que la Clemmie de Darkest Hours qui carrément pouponnait son poivrot de mari osons le dire, donc les problèmes d’alcoolisme de Winston sont plus appuyés dans Darkest Hours. Les heurts entre les autres personnages Ike (JOhn Slattery) et Monty (Julian Wadham) y sont moins violent bien qu’omniprésent.

    Le film démarre sur des images fortes, Churchill en bord de mer qui récupère son chapeau dans une eau tintée de sang ne laisse pas de doutes sur la suite des évènements, le calme de la mer, la solitude du bord de plage contrastant avec le chaos sanglant qui va suivre. Mais lui, pense bien sur qu’ au massacre de 1915 et en proie à ses démons et ne souhaitant pas être de nouveau responsable d’un nouvel échec.

    Des images en pleine campagne, des étendants verdoyante, la solitude comme si Jonathan Tepliztky voulait nous préparer au calme précédent la tempête. Ce film n’est pas un bioptic à proprement parler puisqu’il ne s’agit que de montrer les doutes qui assaillirent Churchill avant la décision finale.
    Excellent film donc avec une interprétation sans tache mais dont le personnage principal est inévitablement effacé par son successeur (Gary Oldman dans Darkest Hours) et c’est un peu dommage.
    pauletvirginie
    pauletvirginie

    2 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juin 2017
    Que c'est inintéressant ! Le tout aurait pu tenir sur 1/4 d'heure. spoiler: Finalement, le débarquement aura bien lieu !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 14 juin 2017
    "Les fantômes des guerres passées..."

    Si il est un fait Historique qui se veut une source intarissable d'inspirations de récit quel qu'il soit, c'est bien la guerre. Toutes les guerres, mais particulièrement la 2e guerre mondiale dont on est loin d'avoir tout décortiqué.

    Il n'y a pas de guerre propre, et les innombrables pertes humaines de ces conflits fratricide sont souvent "minimiser" (terme à prendre avec des pincettes) afin de mettre en avant la noble cause de la lutte contre la tyrannie, souvent en glorifiant le combat, voire le sacrifice de quelques uns qui sont alors portés en héro.

    Dans cette Histoire, qu'elle est donc la place de Winston Churchill ?
    Il est tout autant héroïque de se battre et de briller au combat, que de maintenir un pays durant la guerre.

    Le film relate l'organisation de l'opération Overlord, soit le débarquement allié sur les côtes Normandes. Les relations entre le commandement américain et le premier ministre britannique. Peu de gens savent que ces relations étaient tendues, voire conflictuelles ; et c'est là toute l'histoire du film.

    L'histoire d'un homme que le doute et les fantômes de son passif militaire ronge jusqu'à l'en faire souffrir. Dans ce film, on apprend que Churchill était opposé au débarquement, car il savait que celui-ci serait coûteux en vies humaines. Durant les jours précédents le D-Day, il va s'opposer à l'opération et essayer de mettre en place d'autres opérations moins risquées.

    Ce film est l'histoire d'un homme, des ses doutes et de l'importance des décisions de haut commandement. Une histoire qui même si elle s'avère passionnante...est un peu faible.
    Le scénario du film est trop juste pour combler l'heure et demi du film et celui-ci a la fâcheuse tendance d'étirer alors les actions et les séquences pour combler d'éventuels vides.

    Certains moments on aussi tendance à se répéter dans l'histoire ; de facto, un léger ennui peut poindre le bout de son vilain museau (suivant la perception de chacun).

    Fort heureusement, le jeu d'acteur, dans l'ensemble très bon, vient réajuster la balance et la prestation de Brian Cox est tout simplement excellente. Si ce film est une réussite, ce qu'il est bel et bien, c'est principalement grâce à lui. Il nous livre un Churchill véridique et passionnant.

    Au final j'ai peu à dire sur "Churchill". C'est un film très classique, dont la mise en scène est très simple et efficace. Ses seuls gros défauts sont l'histoire et surtout le rythme. Mais le film reste très plaisant et vaut largement le coup d’œil, ne serait-ce que pour la performance de Brian Cox.

    A voir
    traversay1
    traversay1

    3 623 abonnés 4 872 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juin 2017
    Portrait d'un vieux lion vacillant. Certains s'entêtent à considérer Churchill comme un biopic alors qu'il n'est question que de deux ou trois jours dans la vie du premier ministre dans les moments clés avant le déclenchement de l'opération Overlord. Passons. Dans les coulisses du débarquement, le film s'attache aux pas d'un homme dépassé, faisant sans cesse référence à la première guerre mondiale, et bousculé par les Montgomery et Eisenhower auxquels il s'oppose. Et même sa femme ("depuis quand n'as-tu pas écouté les autres ?") et sa secrétaire s'y mettent, c'est dire si Churchill se sent isolé dans cette guerre qu'il semble avoir entrepris de gagner seul. Le point de vue du scénario ne surprendra que ceux qui ont fait de Winston un héros incassable alors qu'il était pétri de doutes et sujet à la dépression. Dans sa dimension historique, le film est plutôt crédible et évite ainsi l'hagiographie attendue. Sur le plan cinématographique, il ne manque pas d'ampleur non plus même si le sujet est purement psychologique avec quelques élans élégiaques et mélancoliques. On regrettera cependant une musique insistante, pour souligner un suspense qui n'a pourtant rien d'insoutenable. Brian Cox, s'il n'est pas le sosie de Churchill, impose sa lourde présence et quand il n'en fait pas trop (les discours !) tient parfaitement le rôle. Le cigare, l'alcool, la canne et le chapeau sont par ailleurs bien présents, pas d'inquiétude. Sans écorner démesurément le mythe, le film parvient à trouver un équilibre entre l'Histoire et la nécessaire part fictive. Parce que, faut-il le rappeler, ceci n'est pas un biopic !
    ned123
    ned123

    160 abonnés 1 697 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2018
    J'ai vu un film... sur ce personnage mythique qu'est Churchill et sur ses états d'âmes à quelques jours du D-Day... On apprend beaucoup de choses sur Churchill, sur son opposition de principe à cette opération Overlord et sur les risques qu'il ne souhaitait pas faire prendre à ces soldats, pour avoir lui-même survécu à un débarquement désastreux lors de la 1ère Guerre Mondiale.. ou comment les traumatismes se développent.. La reconstitution est impeccables et Brian Cox a un physique incroyable de ressemblance et d'intensité... On sent à travers cet épisode que Churchill est sur le point d'être écarté de la décision... Et peut-être a-t-il peur d'être écarté de l'Histoire ? En tout cas, le film aborde un Churchill psychologiquement fragilisé, fatigué, parfois dépité... Mais c'est vieux lion, il a un sens du combat, de la politique et du verbe.. Et c'et là qu'il met tout le monde d'accord. Et on apprend aussi que derrière un grand homme, il y a aussi une grande dame :).... Un très grand film qui a su me convaincre qu'un grand Homme peut aussi douter, avoir peur, et rester un grand Homme...
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