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Vador Mir
258 abonnés
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0,5
Publiée le 19 décembre 2021
Le scénario aurait pu être sympa, comme une sorte de suite à tous les films de zombis. Il y avait matière à poser des questions éthiques, à ouvrir une réflexion sur la nature humaine ou sonder des profondeurs métaphoriques passionnantes .. Rien de tout ça ici, on s'ennuie grave. Il ne se passe rien d'intéressant. La réalisation est laide et monocorde. Mais qu'est-ce qu' Ellen Page est allée faire dans cette galère ?
Une fois n’est pas coutume, voilà un scénario qui parvient à s’extraire des réflexes pavloviens dans lesquels s’enferrent l’écrasante majorité des films de zombies, et adopte un biais original, d’une lecture politique assumée. L’action se déroule en Irlande, au terme d’une pandémie qui a transformé les gens en cannibales meurtriers (des zombies vivants, en quelque sorte). Un antidote a été mis au point mais un quart des infectés y reste immunisé. Les trois autres quarts sortent lentement du cauchemar et tentent de se réinsérer dans la société mais ils sont en butte à l’hostilité et à l’ostracisme de ceux qui n’ont pas été contaminés, et qui n’ont pas oublié les crimes et les destructions dont les autres se sont rendus coupables alors qu’ils étaient malades. Une autre particularité est que les anciens “zombies� n’ont rien oublié des actes qu’ils ont commis, ce qui entraîne des troubles psychiques et une conviction grandissante qu’ils ne sont plus vraiment comme leurs concitoyens. Alors que la méfiance entre les communautés s’intensifie, les convalescents découvrent que les infectés ne les attaquent pas à vue, comme s’il les considéraient toujours comme faisant partie des leurs. La métaphore à comprendre, c’est évidemment celle d’une situation post-guerre civile, dans laquelle les anciennes forces en présence n’ont rien oublié ni pardonné, les rares bonnes volontés ne pèsent pas lourd face à l’impératif sociétal de survie et où le gouvernement doit décider s’il oeuvrera en faveur de la réconciliation ou de la sécurité. On peut aussi rattacher cette logique à d’autres questionnements contemporains : est-ce qu’il est vraiment possible de déradicaliser/décontaminer quelqu’un ? Paradoxalement, à force de rejeter et d’exiger des gages de loyauté jamais suffisants, ne risque-t-on pas justement de provoquer ce qu’on redoute ? Comme il y a beaucoup de choses à comprendre et de nombreuses équivalences à chercher dans la réalité, ‘The cured’ est un film assez lent, austère comme un drame ouvrier, qui s’intéresse principalement aux relations humaines, celle du décontaminé principal avec la jeune femme et son fils qui l’ont recueilli, celle avec son “alpha� qui l’a autrefois contaminé, ou celle du médecin qui s’obstine à trouver un remède universel, mais uniquement pour décontaminer la femme qu’elle aime. Pour ceux qui sont davantage portés sur l’action, une séquence de guérilla urbaine, moyennement haletante, les attend quand même vers la fin.
Ravagé par un virus, l'Europe mais surtout l'Irlande voit sa population à 25 % touchée par un virus rendant les gens fous et meurtriers, mais un vaccin les soignent. Seulement leur retour dans la société n'est pas apprécié par le reste de la population. C'est un film d'infectés assez banal, voulant plus jouer sur la psychologie que l'horreur pure, toutefois le réalisateur se lâche un peu dans les dernières minutes à ce niveau. Je n'ai pas été vraiment pris par le style du film, une impression de déjà-vu, un manque d'efficacité.
Une orientation scénaristique a la In The Flesh, avec un peu plus de budget, mais avec malheureusement, toujours pas assez de budget pour réussir a développer leur idée jusqu'au bout.. Et c'est dommage, le film nous livre une certaine approche, plutôt original, il arrive même a s'éloigner de son postulat de départ made in ITF. Mais il ne se donne pas les moyens de son ambition, et on sent qu'on passe a coté de quelque chose qui aurait pu être bien plus savoureux. 3/5
Film d'horreur sur la reinsertion impossible de contaminés par un virus cannibale. Le rejet social dont ils font l'objet est bien rendu malgré le manque de moyens évidents. Mais la fin est escamotée et la bande son qui se veut oppressante insupportable.
4 554 abonnés
18 103 critiques
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0,5
Publiée le 15 juin 2020
The Cured est un drame zombie sombre venu d'Irlande qui ne veut évidemment pas vraiment être un film d'horreur mais plutôt une étude de personnage réaliste. Le film se déroule dans un monde post-épidémique de zombies, dans lequel les zombies ont été guéris et sont à nouveau humains. Le film explore comment ces anciens zombies sont intégrés dans la société et les foyers. L'armée les méchants et ne parvient pas à rendre l'un de ses personnages intéressant ou sympathique ils sont simplement égocentrique. Il y a une idée intelligente ici, mais malheureusement c'est un film de zombie. Bien que cela fonctionne pendant un certain temps, il ne peut pas atteindre la ligne d'arrivée. C'est vraiment dommage car Ellen Page est très bonne dans ce film. Tout ce film aurait pu être résumé en 15 minutes d'événements réels et faire gagner beaucoup de temps à tout le monde...
Très bonne idée de traiter les suites de tous les films de «zombies» ou infectés pour le coup. Que se passe-t-il ensuite, que reconstruit on et avec quoi? Comment gérer les survivants, les «traités» qui ont été guéris par le vaccins et réintégré dans la société, que devient la population? Et ceux qui ne résistent au traitement, qu'est ce qu'on en fait? C'est un vaste sujet qui est très intéressant, et fait bien évidemment écho a beaucoup de faits de société passés et actuels. Ce film a le mérite de le traiter avec beaucoup de réalisme. Quelque longueur cependant, et la fin m'a un peu laissé en reste, mais que peut-on attendre de satisfaisant dans un tel sujet?
Comment est la vie après avoir été un zombie? Franchement, ça aurait pu être fun mais point du tout! Bien au contraire, on parle de la violence "naturelle" de l'espèce humaine et de sa propension à se débarrasser de tout ce qui lui fout la trouille. Un drame horrifique? On est pas loin. En tous cas, original et bien joué. A voir sans hésitation.
Pour une fois le cote psychologique prime dans un film De zombies ce qu’il a le mérite de renouveller le genre en se positionnant du côté de ce que vit un zombie guérit. Ambiance pesante sûrement lié à la petite ville irlandaise et très bonne interprétation des 3 principaux comédiens. J’ai bcp aimé la vision différente et je regrette qu’ils n’en soient pas aller plusieurs loin dans l’idée qu était tellement intéressante sûrement dû au petit budget. Fin donc qui nous laissent cependant sur notre faim un comble pour un film dezombies !!!
Enfin un film de zombie intéressant. Il prend le sujet à contre pied pour développer l'après d'une contamination qui a réussi à être en partie contrôlée. L'aspect societal du film est sa grande force. Alors oui si vous chercher un film de zombie avec de la sanquette partout vous serez déçus mais si vous chercher un film atypique et plutôt bien ficelé n'hésitez pas. Une vraie bonne surprise pour ma part !
L'idée de départ est pas mal elle nous évite le film zombi habituel. Malheureusement ce film manque de rythme dans sa première partie, la deuxième est alors plus mouvementé mais c'est dommage car le scénario devient trop prévisible. Dommage que le film ne soit pas plus créatif car cette idée d'ex infecté aurait pu amener à des situations plus complexe or on est ici avec des situations basiques n'amenant pas à la réflexion.
Le film tarde à se mettre en place mais une fois lancé il nous tient en haleine. Intéressant de nous permettre de nous poser la question d'une possible guérison des infectés, dont la plupart ont tué.. Encore à la fin l'hésitation plane en nous : comment faire au mieux dans pareille situation? En tant qu'amatrice de films de zombies j'ai aimé voir le genre traité sous un autre angle. Et pour ceux qui aiment le suspens et les attaquesspoiler: il y en a peu mais elles sont plutôt réussies je trouve .