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chrischambers86
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3,0
Publiée le 16 avril 2024
Camèra d'or 2000 (ex-aequo avec "Un temps pour l'ivresse des chevaux"), "Djomeh" marquait il y a vingt cinq ans le renouveau du cinèma iranien! L'histoire d'un jeune afghan qui tombe amoureux d'une èpicière et veut l'èpouser! L'oeuvre est touchante et n'a rien de sentimentale! Le travail dans une ferme laitière au coeur de l'Iran s'organise de manière claire et simple! Le vacher se voit même dans l'obligation de rècolter le lait au village voisin (on va jusqu'à peser les seaux vides pour les remplir de lait de brebis). Le film de Hassan Yektapanah est fait de petits dètails qui traduisent bien l'obstination et la candeur de Djomeh pour les beaux yeux de Sètareh! Qui n'a pas fait de dètours dans son existence, juste pour le regard d'une sèduisante vendeuse, n'a pas connu l'amour! On sourit à ce film, mais d'un drôle de sourire car l'amour peut faire aussi mal qu'une chute à vèlo...
La première partie est quasi documentaire, on suit Djomeh dans son travail quotidien avec son cousin Habib et son patron Mahmoud. Le récit évolue à partir du moment où Djomeh annonce son intention de se marier, à partir du moment où Mahmoud sait et comprend que le mariage risque de ne pas plaire à beaucoup de monde au village même si Djomeh pense que la religion commune est un lien nécessaire et utile. Son histoire n'ouvre pas à une polémique ou à une morale comme chez Kiarostami ou Panahi par exemple, le cinéaste reste neutre, il relate juste les faits comme un témoin discret. Néanmoins, l'immersion dans la campagne iranienne ne manque pas d'une belle innocence, d'une certaine poésie parfois mais tous ces personnages, tous ces travaux routiniers manquent tout de même un peu de vie. Site : Selenie
Je n'ai pas accroché. À part en apprendre un peu sur la vie à la campagne et la culture afghane et iranienne (qui, si elles étaient déjà basses dans mon estime, le sont devenues encore plus après ce visionnage), je trouve ce film vide. Plus un documentaire qu'autre chose.