Pour les adorateurs de l’incroyable Benji de Joe Camp (1974) mettant sur scène Peter Breck comme père célibataire ainsi qu’un merveilleux chien errant qui est fort et aime les enfants, le remake de Netflix ne passe pas inaperçu. Benji de Brandon Camp, fils du créateur original du Benji de 1974, vient tout juste d’arriver sur le service streaming ce vendredi 16 mars.
J’ai vraiment appréciée ce film, ce nouveau Benji. Et j’ai réellement aimée le travail de Brandon Camp, ce mec a du potentiel, et il n’hésite pas à le montrer à travers ce film.
Il réussi à capter parfaitement la magie et la joie de regarder un petit chien errant cherchant un ami, une maison et de l’amour. Je crois que ce qui est encore plus fabuleux c’est ce petit chien, Benji, un chien errant qui pense et agit intelligemment avec un but précis, retrouver ses amis. Et en tant que spectateur, j’aime voir ce genre de chose à l’écran, les chiens sont les plus grands acteurs, et Benji a un talent immense, c’est si bien représenté.
Ce qui fait le charme de ce film, ce n’est pas simplement le chien Benji, même si ce dernier est pour moi l’un des chiens les plus mignons du cinéma. C’est le rôle des deux enfants, Carter (Gabriel Bateman) et Frankie (Darby Camp). Quand Carter rencontre pour la première fois notre petit chien de rue, nous, en tant que spectateur, arrivons à cerner la relation des deux personnages directement, cela se lit dans le regard, ceux de Benji sont pleins d’amour tandis que ce de Carter sont rempli de questions. Ou peut-être l’inverse, les deux ce complète l’un l’autre. Quant à Frankie, c’est une petite fille avec du caractère, mais elle arrive, à travers le Benji, à nous transmettre de l’émotion, surtout quand il s’agit de ne pas faire d’adieux.
Le film de 2018 change cependant un peu, sur quelques points, de celui de 1974, mais la même sensibilité familiale et affective envers les gens, le chien et les travailleurs est là. L’amour du film de 1974 ce ressent dans celui de Brandon Camp.
Notre acteur, Benji, de son vrai nom : Benjean, est comme Brandon Camp. Brandon est le fils de Joe, le créateur de Benji, et Benjean est le fils de Higgins, le Benji de 1974. Et même si ce n’est qu’un détail, ça fait réellement plaisir au fan de voir cela.
Comme Higgins, Benjean joue parfaitement bien, quand il s’agit de sauter, courir, grimper, bondir, etc… Il le fait en continue et c’est fluide, et beau, et c’est ce qu’on aime au cinéma.
Si vous aimez les chiens, le cinéma et l’amour, alors je vous invite très franchement à regarder Benji (2018). Gabriel Bateman joue vraiment bien pour son âge, qu’on en vient à apprécier son personnage presque autant que Benji.
Pour conclure, Benji de Netflix c’est beau, c’est pleins d’émotion (comme la version de 1974 d’ailleurs), pour les adorateurs des chiens les larmes sont au rendez-vous, et bordel que c’est magnifique. J’aime Benji.