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vidalger
Santiago Mitre, le réalisateur argentin de "El Presidente" (traduction française curieuse de "La Cordillera"!) avait déjà retenu notre attention dans "Paulina" ou "Carancho". Il sait raconter des histoires complexes et sensibles, tout en conservant une certaine distance avec le spectateur, le laissant libre d'interpréter ou de juger ses personnages. Nous sommes pourtant restés à l'extérieur de ce dernier film. Autant la présentation de l'aspect politique de l'affaire, ses manigances et manipulations finissent par nous convaincre, autant le versant psychologique du film qui s'enfonce rapidement vers l'irrationnel et les fantômes, non seulement plombe inutilement le récit, mais de surcroît, nous fait perdre le fil de ce thriller politique qui tourne presqu'à la farce. Ricardo Darin, impérial, garde cependant le cap dans ce rôle amidonné de président argentin se ramollissant à la marge.
Bref, une histoire politique passionnante à l'interprétation impeccable mais polluée par l'introduction de phénomènes paranormaux aussi inutiles que peu convaincants.
Bref, une histoire politique passionnante à l'interprétation impeccable mais polluée par l'introduction de phénomènes paranormaux aussi inutiles que peu convaincants.
Difficile a suivre et soporiphique. Je me suis ennuyé. La séance d'hypnose est irréaliste. Intéressant, le cheminement qui nous conduit a douter, mais que c'est tortueux.
Un thriller politique dont le concept est intéressant mais la réalisation plutôt brouillon.
C'est film qui nécessite que l'on prenne le temps de comprendre à ce qu'a voulu proposer le réalisateur pour l'apprécier.
Les idées sont là mais le message passe difficilement, et l'oeuvre semble inachevée.
C'est film qui nécessite que l'on prenne le temps de comprendre à ce qu'a voulu proposer le réalisateur pour l'apprécier.
Les idées sont là mais le message passe difficilement, et l'oeuvre semble inachevée.
Un thriller psycho-politique, réaliste.... j’imagine.
Je suis restée sur ma faim...
Ricardo Darin impeccable !
Je suis restée sur ma faim...
Ricardo Darin impeccable !
L'Info Tout Court
Qu’est-ce qu’y se passe dans la tête de chacun lors de ces rendez-vous au sommet ? Tout l’enjeu de la réalisation tourne autour de ce point fondamental. Santiago Mitre maitrise parfaitement les silences et les non-dits afin de remettre continuellement en cause ce que le spectateur pense savoir de la personne. Pour tous les amateurs de thriller à la House of Cards, c’est un film à ne pas manquer !
Ce cross-over sud américain tente de mêler le thriller politique et le fantastique. Raté hélas. Il ne nous en reste plus qu'un ennui poli et une curiosité exotique.
Excellent film politico - financier qui tourne presqu'au thriller familial.
C'est bien foutu, très bien joué et remarquablement filmé & monté.
J'insisterais juste sur l’atmosphère - décors et paysages montagneux qui mettent en exergue ce côté nébuleux - secret (presque mafieux...) qui enveloppe le scénario.
R. Darin peut vraiment Tout Jouer comme Gabin ou Depardieu : un vrai bonheur !
A voir sans modération ;-).
C'est bien foutu, très bien joué et remarquablement filmé & monté.
J'insisterais juste sur l’atmosphère - décors et paysages montagneux qui mettent en exergue ce côté nébuleux - secret (presque mafieux...) qui enveloppe le scénario.
R. Darin peut vraiment Tout Jouer comme Gabin ou Depardieu : un vrai bonheur !
A voir sans modération ;-).
Curieux film qui ne sait jamais dans quelle catégorie il joue. Le drame, la fable politique. Le film oscille même, sans vraiment trancher, vers thriller fantastique. Mais l’extraordinaire Ricardo Darín ballait toute critique tant son jeu nuancé lui permet de toucher au sublime et d’être un des plus grand comédien que compte le cinéma.
Pour les amateurs de travelling interminables et de palabres plombantes... à l'arrivée rien compris et ce n'est pas faute d'explications, mais peut-être me suis-je endormie...
Quand Santiago Mitre a tourné son film, il pensait que serait élu Scioli, l'un des deux candidats péronistes, donc populistes, et non Macri leader de l'aile droite ultra libérale. Autrement dit, le personnage de président interprété par Ricardo Darin ne ressemble pas du tout à l'actuel Président argentin. Cet aspect mis à part, on s'attendait un peu à voir mise en lumière l'incroyable corruption qui gangrène la classe politique de ce pays. Or celle-ci n'apparait pas vraiment et Darin donne même l'impression d'être un président intègre. Le doute plane sur sa décision finale comme sur son passé que risque de révéler l'hypnose de sa fille par un psychiatre. Santiago Mitre lance diverses pistes, mais ne les exploite pas et les laisse en plan, de sorte que nous restons sur notre faim, d'autant que le scénario n'est guère limpide et se conclut de façon abrupte. On a le sentiment que le réalisateur n'a pas su choisir entre le drame psychologique et le suspense politique qui se déroulent parallèlement et s'imbriquent assez mal. En dépit de sa beauté formelle et de l'excellence de son interprétation, El Présidente est donc un film décevant qui manque d'ampleur.
Au cours d’un sommet réunissant les chefs d’État du continent sud-américain, le président argentin est mis en cause dans une affaire de corruption impliquant sa fille, une femme psychiquement instable. Il doit donc tout à la fois éviter un scandale qui serait catastrophique pour son image et négocier un accord primordial pour son pays… Le mélange des genres peut parfois produire des étincelles quand le film bénéficie d’un scénario ample et inspiré. Malheureusement, malgré de gros atouts (le casting avec l’impérial Ricardo Darin, le lieu - un hôtel extravagant dans la Cordillère des Andes et le beau travail du chef op’), les deux volets de l’intrigue ne s’articulent pas très bien. La partie réaliste du script (les enjeux politiques, la vie d’un président nouvellement élu) ne m’a pas captivée et le versant plus psychologique, voire étrange du récit n’est pas suffisamment exploité pour nourrir efficacement le portrait de cet homme de pouvoir à la personnalité trouble. S’en dégage donc un parfum diffus d’ennui et/ou d’indifférence. Dommage.
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