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    El Presidente
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    Koalahama
    Koalahama

    7 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 mars 2018
    Bon petit thriller argentin. Toutefois, les nombreuses incohérences dans le scénario et les paranoïas de la fille peuvent vite nous lâcher...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    On ne le répétera jamais assez, le thriller politique est un genre très difficile à aborder au cinéma et "El presidente" en apporte une nouvelle fois la preuve. Mis en scène avec beaucoup de maîtrise, ce film s'avère passionnant dès qu’il aborde des éléments purement politiques mais se perd un peu dans une intrigue trop alambiquée et alourdie par des sous-intrigues personnelles sans grand intérêt. Tous les passages centrés sur les tractations et manœuvres politiques sont traités avec beaucoup de réalisme et s'avèrent aussi riche que les meilleurs épisodes d'"Housse of cards". De plus, le charismatique Ricardo Darin est très convaincant dans le rôle de ce président argentin retors et compliqué à cerner. Tout cela aurait pu permettre au film d'être véritablement brillant mais j'ai malheureusement été gêné par des sous-intrigues inutiles qui polluent d'avantage le récit qu'elles ne le font avancer. Le long-métrage nous entraîne sur des fausses pistes qui n'apportent rien à l'intrigue, apparaissant d’avantage comme du remplissage pour que le film tienne la longueur. J'ai au l'impression que Ricardo Darin n'avait pas confiance en son oeuvre et qu'il a cherché à en faire trop pour rendre le film plus attractif en générant d'avantage de mystère. Cela m'a donné l'impression que le cinéaste argentin se savait pas où amener son long-métrage, à l'image d'un final qui ne m'a pas vraiment convaincu. "El presidente" regorge de qualités et me laisse un souvenir positif même si j'en suis ressorti un peu frustré.
    Ali B.
    Ali B.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    beau film avec un très bon scénario et surtout interprété magistralement par tous les acteurs/actrices. un peu 'politique' au début mais ensuite le suspens prend complètement jusqu'à la fin.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    Un film intéressant et même passionnant et qui pêche probablement par son ambition. Il se situe sur deux niveaux: un niveau géopolitique; et l'analyse psychologique d'un homme. Il glisse perpétuellement d'un niveau sur l'autre, et pas toujours très adroitement. Le jeune Santiago Mitre, peut être, n'a pas encore suffisamment de métier pour maîtriser une mise en scène aussi subtile?

              Niveau géopolitique: il s'agit de l'interventionnisme des Etats Unis dans les affaires de l'Amérique latine, dont l'histoire récente nous a fourni de nombreux exemples, parfois dramatiques. Ici, un sommet réunit les chefs de gouvernement de l'ensemble du sous continent, pour décider de la formation d'un cartel pétrolier. Evidemment, les US veulent en être! Des affaires importantes ne sauraient se traiter sans leur aval... Pour cela, ils ont un cheval de Troie, le dynamique président mexicain Sastre (Daniel Giménez Cacho); et contre eux, le puissant président brésilien Prette (Leonardo Franco), aux mimiques mussoliniennes, à qui peu osent s'opposer.

              Le président de l'Argentine, Hernan Bianco, vient d'être élu (c'est le charismatiquissime Ricardo Darin...). Sa campagne, il l'a faite sur son nom: Bianco. Intègre, blanc comme neige. C'est un homme comme nous, de modeste extraction, un homme de la rue, qui sera un président normal (on pense à quelqu'un et on se marre.....). Et déjà, ses opposants l'accusent d'être transparent; on ne sait pas ce qu'il pense; il ne fait rien (on re-pense à re-quelqu'un et on se re-marre....). Son team l'exhorte à réussir ce sommet (et à ne pas se contenter de suivre le Brésil comme d'habitude), organisé par la présidente du Chili (Paulina Garcia) dans le palace d'un ski-resort, un endroit inouï à 3000m d'altitude, dans un paysage hallucinant de hauts sommets à perte de vue, dont on aurait du mal à imaginer l'équivalent dans nos Alpes, un havre de raffinement perdu dans la sauvagerie

                Pourtant Hernan a un talon d'Achille: sa fille, Marina (Dolores Fonzi). Enfant, elle a eu des crises de violence. Puis elle s'est mariée, a eu des enfants, s'est séparé de son mari, affairiste et drogué. Dans quelle mesure Hernan a t-il poussé à la séparation? Rien ne le dit dans le film -de toutes façons, rien n'est dit dans le film!- mais le spectateur se pose la question car Marina revoit son ex et, manifestement, l'aime encore.... Quand le film commence, à la toute première scène, l'ex en question menace de porter plainte contre le Président pour des faits de corruption qu'il connaîtrait. Celui ci fait venir Marina, qui réagit par une nouvelle crise de violence. Au cours de séances d'hypnose, censées la normaliser, elle voit d'étranges scènes, un incendie, un enfant.... toutes choses qui n'ont pas eu lieu, mais dans ce cas pourquoi Hernan met il un terme aux séances d'hypnose?

             Alors que le Président est invité, pour ne pas dire sommé, à une rencontre secrète avec le secrétaire d'Etat américain, parce que les US se disent qu'un homme si transparent doit être facile à manipuler, voire à acheter, nous autres spectateurs, nous demandons toujours: qui est réellement Hernan? 

             Il y a des pépites dans le cinéma argentin, et pas seulement Carlos Sorin! (je ne me suis jamais remise de Bombo el perro et j'attends toujours qu'il passe à la télévision...). En dépit de ses défauts, de son caractère par trop hétéroclite voire confus, El Presidente est une pépite! Cela dit, il doit beaucoup à Ricardo Darin, un des acteurs les plus fascinants de notre temps...
    Padami N.
    Padami N.

    61 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 janvier 2018
    filmé un peu comme un policier ou thriller sur fond de technique politicienne ,de promesses et trahisons, le film garde notre attention avec la relation père/fille qui révèle l'ambiguïté d"el présidente" .les relations humaines et leur partie sombre sont intéressants dans le film que les rouages politique
    Michaël L.
    Michaël L.

    11 abonnés 28 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Sur fond de sommet latino-américain, le président argentin qui s'est fait élire sur le concept de l'homme normal se retrouve confronté, via certains évènements, à son passé pas si normal que celà. Mais l'essentiel du film réside surtout sur la vision et le décryptage des relations éco-diplomatiques sur le continent américain où les ressemblances avec certain(e)s chefs d'Etat en place actuellement ou il n'y a pas très longtemps sont assez frappantes.Tout ceci forme une bonne alchimie
    Hortense H
    Hortense H

    16 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2018
    Le film pourrait constituer un pilote pour la version argentine de House of cards. Seulement, on peut se demander si les auteurs avaient une vue lointaine ou systémique sur leur scénario pour aller au-delà de leur dessein. Ricardo Darin dispose d'une énergie limitée et son jeu est confiné dans un "étant" plus introverti qu'intronisé. Le mouvement du film fait de sinuosités est le seul point vertueux de ce long-métrage que l'on peut approuver et apprécier. Les points d'orgue constituant la trame scénaristique en délimitant la durée et le format du film. La réunion finale tente d'apporter une cohérence conceptuelle à l'oeuvre sans pour autant proposer une ambivalence si bien que le spectateur est aspiré puis rejeté de la diégèse au moment du générique de fin.
    Rod C.
    Rod C.

    2 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Un film subtil entre le pouvoir et la psychanalyse. Du non dit et suggéré l exercisse du pouvoir, le passé, la famille, les influences, le poids de certains pays...
    Gerard P.
    Gerard P.

    3 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 janvier 2018
    Honnêtement atroce, certainement un des 2-3 pires films de ma vie. Il ne se passe ABSOLUMENT RIEN dans ce film, tant sur le plan de l'action, de l'intrigue, de l'émotion, du message. Dès le début on pense que c'est un canular, et on s'attend à ce que le film décolle à un moment donné, mais rien n'arrive et s'en est affligeant. Du foutage de gueule en bonne et due forme ! Fuyez !!!
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 17 janvier 2018
    Réussir un thriller politique avec un tel sujet est un exploit, tant le cadre de l'action est a priori aride. Loin des effets de manche et de rebondissements qu'on peut attendre d'un film de "gringos", El Presidente est construit sur l'articulation subtil du scenario. Des éléments apparemment banals et déliés s'emboitent pour créer à la fois du suspens et une critique inattendue des hommes politiques. La critique des faux-semblants et des discours en décalage avec les actes est construite de manière magistrale.
    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2018
    C'est un homme qui se prétend ordinaire, sinon qu'il est le président d'une certaine république d'Argentine. On pense, d'ailleurs, non sans sourire, à un autre président, français, qui se prétendait issu du peuple et ordinaire. Mais l'homme sait qu'il n'est pas un être ordinaire, d'autant qu'il se rend à un important séminaire au Chili où sera décidée la création d'une fédération économique d'Amérique du Sud. "El Presidente" est un film puissant. Puissant parce qu'il regarde les arcanes du pouvoir avec distance, tout autant qu'il regarde l'incarnation du pouvoir par un homme, veuf, inquiété pour une vague affaire de corruption qui remonte à dix et ans, et surtout sa propre fille, visiblement dérangée. Le long-métrage est mis en scène à la manière d'un thriller politique. Le président n'est pas celui qui parle le plus. Il écoute, il guette, il réfléchit et il dégaine. C'est un film qui déroule la mécanique diabolique du pouvoir. On se rend compte de la capacité à résister aux coups, du cynisme dont il est nécessaire pour endosser un tel rôle. Et en même temps, derrière le jeu de pouvoir, se cache l'homme. Le scénario est brillamment écrit, avec cette musique quasi permanente qui hante les dialogues ciselés des protagonistes. On pourra reprocher peut-être des séquences un peu bavardes, mais dans un film politique, on ne peut guère imaginer autre chose. Les décors enneigés sont superbes. Et surtout, il se dégage de cette œuvre une émotion quasi anxiogène, comme si, soudain, le spectateur était précipité dans les limbes de son propre gouvernement, ce qui fait de ce film un pamphlet quasi universel.
    cortomanu
    cortomanu

    74 abonnés 421 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2018
    Je n'ai pas réussi à rentrer dans ce film. Entre coulisses politiques d'un sommet entre nations sud américaines, jusqu'à l'intrigue presque fantastique suite à différents fait divers dans l'entourage du rôle principal, finalement peu de choses m'ont accroché.
    Oui pour le jeu des acteurs, et le lieu qui donne le titre en VO au film: La Cordillera. Cet hôtel perché dans les montagnes Andines qui m'a rappelé de très loin le palace de Shining.
    Hélas ce film est finalement assez faible.
    Jonathan M
    Jonathan M

    131 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Huit clos politico-montagnard dans un hôtel de standing en plein Chili. Chouette, sur le papier çà donne envie. Mais après un lancinant début, la bonne idée du film est de recentrer sur cette relation entre ce nouveau chef de l'état et sa fille. Où comment un passé d'ambitieux peut faire des victimes collatérales. Hélas, ceci n'est qu'un petit quart du film, qui se contente d'un happy ending géo-politique sans saveur.
    dapaong
    dapaong

    3 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 janvier 2018
    Surprenant, différent, une ambiance très particulière. Un huit clos dans un décor désolé. Le jeux d'acteur est excellent et les protagonistes très crédibles
    dagrey1
    dagrey1

    97 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2018
    Un sommet rassemble les principaux chefs d'Etat sud-américains au Chili, dans la cordillère des Andes. Hernan Blanco, le président argentin, est mis en cause dans une affaire de corruption par son ex-gendre.
    Sa fille débarque au sommet alors que les alliances entre délégations commencent à se nouer.

    El presidente est un film de Santiago Mitre de 2018 avec dans le rôle principal, l'acteur argentin, Ricardo Darin. Tout le film tourne autour de la personnalité énigmatique de ce sphinx, personne très équilibrée, dont on mesure cependant les rouages à l'aune des évènements privés qui le malmènent et des jeux politiques tissée par les uns et les autres. Le film a le mérite de baigner dans un réalisme absolu, notamment s'agissant des forces en présence et des alliances dans cette partie du monde. Seules certaines images trahissent la complexité des abîmes de la pensée du personnage principal comme, lorsque sur la route de la station qui héberge le sommet, il fixe de ses yeux clairs, en contrebas, les lacets de montagne semblables aux méandres du cortex cérébral.

    Blanco joue très bien la comédie, tant avec sa famille, qu'avec ses homologues. Son entrevue avec le représentant des Etats Unis (Christian Slater) montre tant son âpreté au gain que son sens du calcul politique et son absence de conviction. Le film se termine sur un vote à main levée qui lève complètement le voile sur son personnage principal.

    A titre personnel, je reprocherai cependant à l'ensemble un caractère beaucoup trop lisse, destiné à renforcer le réalisme du métrage.

    Aux cotés de Ricardo Darin, on notera la présence de Dolores Fonzi et d'Elena Anaya.
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