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mat niro
354 abonnés
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1,5
Publiée le 12 avril 2018
Ce film argentin avec l'excellent Ricardo Darin m'a semblé bien confus et peu attrayant. En effet, on suit le parcours du président argentin dans un sommet réunissant les chef d'état latino-américains, ce qui au demeurant était un bon concept. ; malheureusement, le film se perd avec la relation du père et de sa fille (le paroxysme est atteint avec cette séance d'hypnose). De plus, les relations entre les présidents sur fond de corruption avec les Etats-Unis apportent la touche finale à une situation complexe à l'extrême. Bref, c'est ennuyant et décevant.
Film bien mené, soutenu par la présence de Ricardo Darin. De beaux paysages et des pistes intéressantes mais qui auraient pu être plus développées. On reste un peu sur sa faim.
Santiago Mitre est à mettre définitivement dans la case des grands réalisateurs. Ce film est servi par un Ricardo Darin qui ne cesse de me surprendre par la variété et l'interprétation de ces rôles. Très bon film polito-polar-psychologique.
Très bon sujet pour ce beau film sur un sommet politique des pays d'Amérique du Sud au Chili et le jeu d'influence des prédidents, décors :la cordillère des Andes en quasi huis clos, interprétation parfaite. El presidente, Hernan Blanco: lisse au début mais son ambiguité, ses manoeuvres et les secrets font monter la tension, sur sa vie d'avant, les troubles psychiatriques de sa fille et les menaces qui pèsent sur sa carrière politique.
Mais alors pourquoi sort -on déçu ? Je suis sortie du film juste avant la fin réelle, qui est escamotée et trop simple pour être à la hauteur du reste, certains films sont trop longs, celui-ci est trop court; vraiment dommage.
Un sommet des principaux dirigeants latino-américains, superbe huis-clos dans les puissantes hauteurs de Santiago, prétexte à une charge sinueuse et implacable du politique. Une grande longueur en bouche.
Que se passe-t-il lorsque des individus se retrouvent face à cette machine concrète qu’est le pouvoir ? Est-ce que ce sont eux qui corrompent la machine ou, au contraire, la machine qui les corrompt ? « El Presidente » se coltine à ces éternelles questions en se concentrant sur un sommet sud-américain et en suivant les atermoiements apparents d’un président argentin fraîchement élu et venant « du peuple ». La première bonne idée du réalisateur Santiago Mitre est de maintenir le mystère sur les motivation dudit président : est-il dépassé par les évènements (et par sa fonction) ou est-il au contraire un stratège habile qui avance ses pions en secret ? Ou est-ce finalement un mélange des deux ? Ce parti-pris génère un véritable suspens et implique le spectateur qui essaie de décrypter chaque regard, chaque réplique d’un Ricardo Darin impérial. L’acteur parvient à insuffler une vraie profondeur à cette figure ambiguë, vibrant par moment d’une troublante charge humaine, tandis qu’à d’autres il fait montre d’une opacité inquiétante. Toujours dans un souci de contrôle, il a fait venir à ses côtés au sommet sa fille, psychologiquement instable et indirectement liée à une menace de scandale le concernant. Mais cette manœuvre se révèle à double tranchant : quand père et fille confrontent leurs souvenirs supposément communs, il devient problématique de savoir si leurs divergences sont dues à des créations de l’esprit de la jeune femme ou à des omissions plus ou moins conscientes du politicien. Ainsi, au suspense politique (comment l’homme d’État va-t-il s’affirmer dans ces tractations où les indépendances des pays du Sud par rapport à leur écrasant voisin nord-américain sont en jeu ?), Santiago Mitre superpose les arguments d’un thriller psychologique (quelles zones d’ombre se cachent entre cette jeune femme manifestement perturbée et son père à la posture d’homme de marbre ?). Appuyé par des scènes dont la nature même invoque l’étrangeté (les scènes d’hypnose) et par ce vide qui perce les arrière-plans et donne au décor un air d’espace mental, le film conserve son mystère. La fin du film laissera ainsi ouverte la question de l’éventuelle culpabilité du président dans cette sombre histoire familiale, tout comme celle de son éventuelle trahison politique. Ce qui aurait pu n’être qu’une pose auteuriste (la fin ouverte) ouvre au contraire sur l’abime d’un personnage qui demeure une page blanche et qui nous renvoie au mystère insondable de l’altérité (et de sa libre interprétation). L’autre bonne idée est de déréaliser le récit : tout se passe dans un hôtel ultra moderne coupé du monde - un genre d’Olympe qui renvoie le politique à un jeu de rapports de force en partie déconnecté du réel. Ce théâtre d’ombre où s’affrontent ces hommes de pouvoir et où se lient d’obscures alliances est autant fascinant que glaçant. Tout comme ce film qui laisse une empreinte indéniable et marque l’avènement d’un grand cinéaste.
Impeccablement mis en scène et parfaitement interprété, une belle fiction politique aux allures de thriller. On regrettera que les enjeux du film ne se révèlent pas à la hauteur de la réalisation et que la faiblesse du scénario nous laisse sur notre faim malgré la durée du film.
scénario tres complexe mélangeant politique et intimité. a l'occasion d'un congres , une réunion de président d'état d'Amérique du sud va tourner au drame social. en coulisse une histoire familiale pleine de mystères , de non dit et de secrets. c'est tres difficile a suivre, tant les personnages sont étranges. bien filmé, bien joué, mais on y perd son latin.
Film très bizarre, on passe de ce qui pourrait ressembler à un film politique ou thriller politique, à soudainement quelque chose de plus ou moins fantastique. Étonnant mais intéressant avec de très bons acteurs. On ne comprend pas forcément le sens final, mais l'atmosphère est intéressante, les images du Chili sublimes, du coup ce n'est vraiment pas grave.
Ca fait longtemps que je n'ai pas vu un film aussi ouvert à l' interprétation argumentée. Il mérite d'être vu et revu pour bien disséquer les éléments et se faire sa propre opinion.
On va pouvoir être franc ! .... Autant qu'on peut l'être dans une réunion politique. Ce film est pareil, il peut distiller du vrai pour faire croire que le faux qui l accompagné est vrai. Tout comme parfois, moins on ment, plus l'interlocuteur vous crois un menteur invétéré et chevronné n arrivant pas a trouver le mensonge ; il vous croit meilleur menteur que lui. Ce film est ainsi fait : les entretiens avec la journaliste, la confidence réciproque avec sa fille, dans l'avion l'aveu du président que l'article lu est assez juste et qu'il est peut être un président invisible. Tout cela peut être de la vérité dans un souci de vérité, pour noyer le mensonge dans la vérité, des propos tenu par un menteur invétéré qui sait très bien mentir et cacher ses mensonges.
Le début est excellent : le film commence sur cet électricien et son prénom qui nous tient en haleine pendant 5 minutes. Une grande réussite cinématographique. Le cinéma tient beaucoup dans comment dans une économie de moyen (budget, durée de séquence, d effet pour que la scène soit tournable, ...) produire le maximum pour le spectateur. Avec cet électricien le suspens est lancé, le fait que la caméra entre dans un lieu de pouvoir est avéré et le coût pour le filmer très faible par rapport à ce que cette scène produit - une séquence tragi-comique remarquable. D'autant plus que lorsque le convoi s arrête pour permettre au vice-président de mieux téléphoner à la délégation brésilienne, d autant plus donc que à ce moment là, le film ne nous le ressort pas dans une tentative d attentat disant regardez comme on vous a eu, vous l aviez oublié et pourtant il était louche. ...
Le film n a pas de coup de théâtre spectaculaire, juste une intrigue qui avance, un président qui essaie de faire les bons choix dans le flou, personne ne peux les faire à sa place, le conseiller. Il est seul bien que très accompagné avec plein de monde prêts à les faire à sa place.
En lisant les anecdotes j ai remarqué que 80% de la première demi-heure était tournée caméra à l'épaule. Effectivement en y repensant je m en souviens globalement mais cela ne m'a pas dérangé. Comme quoi on peut l'utiliser sans ostentation et efficacement.
Le réalisateur a mélangé dans son chaudron l’exposition d’un délire traité par l’hypnose avec un exposé fort conventionnel sur l’exercice du pouvoir présidentiel dans les États sud-américains. A part une charge réussie (parce que très lourdement appuyée) sur l’arrogance étasunienne, le reste est insipide, voire incompréhensible. Évidemment, le réalisateur sait faire des images. Mais que voulez-vous que çà nous fasse ? Si vous êtes un spectateur qui paie sa place, et non pas un apprenti cinéaste qui doit savoir où placer sa caméra quand il filme une scène en montagne, vous pouvez avantageusement éviter ce film et aller boire un pôt pour le même prix. Quant à la politique sud-américaine, je doute que vous appreniez quelque chose si vous n’y connaissez rien et que vous trouviez que çà tient la route si vous êtes au courant.
Quel dommage que le cinéma d'Amérique Latine soit si souvent absent des écrans car il est très souvent d'une grande qualité. Riccardo Darin, Président de l'Argentine, excellent comme toujours, nous emmène dans une histoire complexe de situation politique compliquée et prenante dans laquelle se mêle un scandale qui pourrait l'atteindre personnellement et l'amour qu'il porte à sa fille malade, perturbée psychologiquement, et ayant certains problèmes à régler avec lui. Nous sommes entraînés dans une succession de situations indépendantes et pourtant liées, tenus en haleine et nous interrogeant pour savoir si nous sommes manipulés ou pas !!! Mené comme un thriller, ce film nous fascine ! tourné dans les paysages grandioses de la Cordillère des Andes, ces montagnes nous écrasent de leur majesté et participent à l'ambiance quelque fois plombée de cette histoire. Un grand film à voir et même à revoir pour en décortiquer toutes les intrigues !
Le président de l'Argentine doit participer à un sommet qui réunit des pays de l' Amérique du Sud en vue de créer un dispositif type "OPEP". Il apprend alors qu'un scandale lié à la corruption, le menace et il doit alors tout faire pour le régler au mieux de ses intérêts et de ceux de sa famille. Très bonne interprétation.
une réunion au sommet ( c ' est le cas de le dire car elle a lieu près des sommets des andes , magnifiques paysages qui sont un des rares attraits du film ) des chefs d ' états américains du sud , réunion à laquelle je n ' ai pas compris grand chose et qui se termine platement , sur cette trame se greffe les rapports d ' el présidente avec sa fille qui a e gros problèmes psychiques ce qui semble gêner fortement son père et constituer un danger pour lui , pourquoi , je ne saurais le dire ! je pense retourner voir ce film pour essayer d ' en comprendre un minimum !!!!!