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FaRem
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3,5
Publiée le 17 avril 2017
Après son expérience américaine avec "The Last Stand", le réalisateur de notamment "I Saw the Devil" revient avec un thriller d'espionnage aussi bien ficelé que haletant. D'un côté, on a un policier qui doit s'infiltrer parmi la résistance pour démanteler l'organisation et de l'autre les membres qui ont en tête de retourner un espion pour s'en servir et c'est comme ça que la rencontre a lieu, et tout ça sans mensonge puisque le policier garde sa véritable identité. Au programme de l'intrigue : un jeu constant du chat et de la souris, beaucoup de cachotteries, des personnages qui jouent double jeu et pas mal de faux-semblants ce qui installe une atmosphère particulière puisque tout le monde reste sur ses gardes. La reproduction d'époque est parfaite, les acteurs convaincants, l'intrigue captivante et la mise en scène très efficace comme en témoigne cette scène d'ouverture spectaculaire et parfaitement maîtrisée. J'ai également adoré le passage dans le train qui est pour moi le meilleur moment du film puisqu'il réunit tout le monde ainsi que tous les aspects (action, drame, thriller, espionnage) de l'histoire. Bref, un vrai bon film.
Un film historique, racontant la survie de la Corée sous l'occupation Japonaise. Le film traite plus précisément de l'organisation de la résistance Coréenne par un petit groupe de nationalistes (ou plutôt patriotiques) qui ne cessent de se cacher et de fuir pendant tout le film, poursuivis par la police japonaise. Inspiré de faits réels mais largement remanié pour le cinéma, le film est bien écrit. C'est sa grande force. Tout est minutieusement bien géré et l'histoire s’enchaîne sans cesse à une cadence soutenue. Malgré sa durée de 2h20, je n'ai pas eu de sensation de longueur. Plusieurs chapitres très différents sur le fond et la forme vont être traités à l'écran passant de périodes de tractations et de dialogues à de l'action et enfin du drame. C'est un très gros boulot très bien réalisé qui mérite le détour. Je reproche juste que la finition est trop technique. Il manque un peu de créativité artistique et de sensibilité pour rendre les personnages plus fragiles et donc plus attachants. Malgré tout, le cinéma Sud-Coréen dans des registres très différents ne m'a jamais déçu ces derniers temps.
Une merveille. L’armée des ombres version Coréenne est une bonne manière d’imager ce qu’est ce film. Je ne m’étanderais pas énormément j’ai trouvé tout parfait, de la mise en scène virtuose, l’interprétation, la musique il n’y a rien à redire, c’est un bijou.
Reconstitution historique parfaite, images splendides, bande son assez surprenante. La séquence du train est parfaitement réussi et prend parfois des allures hitchcokiennes. Mais, sur le fond, voici un film de résistance patriotique classique et manichéen comme on en a tourné en France pendant des décennies. Les Coréens n'ont pas fini de régler leurs comptes avec les Japonais qui les ont occupés et massacrés pendant vingt-cinq ans. Pas le moindre côté social ni même psychologique un peu sérieux. Sur ce plan, le cinéma de Jee-Woon Kim, en dépit de son talent époustouflant pour les scènes d'action, est beaucoup moins intéressant que celui de Joon-Ho Bong, le réalisateur du splendide Snowpiercer, qui se déroule aussi dans un train.
Kim Jee-Woon qui veut faire son film historique ? Cool ! Ça promet à la fois quelque-chose de très classieux formellement, mais aussi quelque-chose d’assez explosif sur les points les plus académiques. Et pour le coup, l’introduction du film répond à toutes ces promesses. Ah ça, c’est envolé, nerveux, magnifique… Et puis après… Eh bah après ça devient très académique et bavard. Alors OK, il y a quelques petites pointes d’action de temps en temps qui viennent réveiller tout ça (mais très petites les pointes), mais pour le reste, c’est du bavardage et du bavardage ! Et tout simplement pour dérouler une intrigue au fond d’un classique ! Les personnages ne sont que des personnages-fonctions sans véritable âme ni personnalité ; les scènes se perdent en détails au fond pas très intéressants ; et toute l’intrigue s’enlise dans une mécanique qui, moi, m’a vraiment assommé. Alors oui, c’est beau plastiquement… Mais au service de quoi franchement ? Avec ce film, j’ai l’impression que Kim Jee-Woon révèle une fois de plus que son vrai talent, c’est l’action et rien d’autre. Eh bah c’est triste, parce que de l’action, dans ce film, il n’y en a pas beaucoup, et pour tout le reste, moi je trouve que l’ami se retrouve rapidement Kim hors-sujet en terme d’écriture. Dommage donc… Encore un film coréen à rajouter sur ma liste des tristes déceptions.
J'aurais volontiers mis une note supérieure pour l'intensité du film, la qualité de l'image et la mise en scène; mais à vouloir trop jouer avec les personnages et leurs réelles motivations, le film est quelque peu incompréhensible, surtout dans sa première partie. J'ai trouvé également qu'il y avait quelques longueurs.
Clairement pas la meilleure collaboration de Song Kang-Ho et Bong Joon-Ho. Le fond historico romancé n'est pas très accrocheur et la réalisation, même si elle reste propre, est sans relief. Bof bof.
Après une expérience US peu convaincante, J.W Kim est donc revenu en Corée, pour y signer un thriller d'espionnage située dans les années 20. Si le film cède parfois à un manichéisme et à une propagande un peu trop mise en avant, la maîtrise visuelle de cet enfant terrible du cinéma coréen, définitivement l'un des plus gores de cette génération dorée, reste confondante. Virtuose du montage, cadrages magnifiques, il trousse encore avec talent quelques scènes d'action marquantes, notamment toute la séquence dans le train, véritable puit d'inspiration pour le cinéma coréen ("Snowpiercer" en 2014, "Dernier train pour Busan" en 2016) et ça donne un film un peu trop long certes, parfois versant dans la violence gratuite, mais le scénario est dense, parfois à la limite du compréhensible pour un spectateur ignare de cette période de l'histoire. Acteurs très bons, beauté plastique admirable, bonne tenue du propos, un film d'espionnage qui vaut le coup d'oeil, quand bien même il reprend encore beaucoup de poncifs et de passages obligés du genre. J.W Kim reste un excellent formaliste, mais il lui manque encore ce truc pour dynamiter un genre. Mais le niveau est quand même très élevé ! D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Un film d'espionnage bien ficelé, plastiquement superbe et ponctué de scènes d'action intenses. Le film est un peu bavard par moment mais la séquence du train vaut à elle seule le détour.
En pleine occupation japonaise de la Corée et de la Chine dans les années 20, un thriller d'espionnage efficace et divertissant, aussi séduisant visuellement que captivant sur le fond, avec une bonne dose d'humour et de scènes d'actions intenses.
Avec ce film d’espionnage, le cinéma Coréen, montre qu’il excelle dans tous les genres. Pour les films d’horreur, de science-fiction, d’action pure, les thrillers, les films romantiques et les comédies, nous savions déjà les Coréens très impressionnants. Mais l’espionnage avait très peu été abordé par le cinéma Sud-Coréen avec autant de maîtrise. Un petit bémol, cependant. Le film raconte une histoire d’espionnage des années 1910. Il ne nous a pas encore beaucoup impressionné par les intrigues d’espionnage moderne, ce en quoi ils sont pourtant confrontés au quotidien. C’est par dizaine de cas par an que la Corée du Sud recense des délits d’espionnage industriel, économique, politique ou militaire, de la part des Nord-Coréens. Pourquoi ne pas juste raconter son quotidien ? Pour ce qui est de la performance du réalisateur, elle d’autant plus appréciable, que Jee-Woon Kim se montre habituellement moins sobre, et fait preuve de plus de plans et de scènes tape-à-l’oeil.
L'histoire est longue et lente. Je n'ai trouvé mon compte que dans ses fulgurances d'action et de suspens. Dommage pour ce récit interprété par un casting riche et expérimenté. La mise en scène s'amuse parfois mais trop peu pour compenser les longueurs qui s'accumulent dans la première partie de film. La seconde partie étant plus rythmée et fluide.
Encore un excellent film coréen décidément riche, avec des acteurs commençant à être connus au plan international (Song-Kang-Ho - Parasite). Traitant de la période de l'occupation japonaise, ce thriller d'espionnage nous replonge d'ailleurs très bien dans l'ambiance de l'Asie des années 30. Scénario solide, réalisation excellente, scènes d'action ciselées... une réussite.
Après sa parenthèse américaine (où il tourna Le Dernier Rempart avec Arnold Schwarzenegger, son film le plus impersonnel), Kim Jee-woon revient en Corée pour nous livrer un super thriller : The Age of Shadows. Le film est absolument passionnant et nous tient en haleine jusqu'au bout. La réalisation de Kim Jee-woon est toujours aussi parfaite, les acteurs sont au top et certaines scènes, notamment celle du train, sont de véritables chefs-d'oeuvre de mise en scène. Cela fait plaisir de retrouver un Kim Jee-woon en forme et investi et même si je lui préfère ses polars ( A Bittersweet Life et J'ai rencontré le Diable), force est de constater que ce thriller historique est d'une grand facture et qu'à ce niveau là c'est un véritable régal.
Je commence à rentrer dans l’univers du cinéma sud-coréen. J’ai trouvé ce film plutôt bien avec une bonne histoire bien que complexe avec une mise en scène immersive mais quelque peu chaotique.
Le scénario est assez intéressant ; par contre, il y a énormément de problèmes de rythme. Je me suis quelques fois ennuyé ; par ailleurs, le récit est très prenant. Globalement, la narration bien qu’un peu lente est réaliste et immersive. C’est-à-dire que nous vivons avec les protagonistes ; nous nous ennuyons avec eux. Dommage que les personnages ne soient pas assez humanistes, même si les suivre est tout de même plaisant. En somme, le rythme est trop en dent-de-scie mais l’aspect naturaliste est respecté.
En ce qui concerne la mise en scène, comme la plupart des films sud-coréens, elles traversent les genres. Parfois, nous sommes dans l’épique, le huis-clos et même la comédie. Les codes sont respectés. Je trouve simplement que j’ai été perdu pendant plusieurs séquences dans l’espace tellement le nombre de plans est conséquent. La musique est très énergique et donne un bel élan à l’ensemble des plans. Finalement, les éléments s’emboîtent convenablement mais il y a de légers détails à revoir.
Je recommande ce film car il nous plonge dans un voyage des genres malgré une histoire qui pourrait paraître chaotique. La narration est forte et la réalisation est relativement maîtrisée.