Derniers Avis : Le Secret des Marrowbone - Page 14

Très moyen. Il n'y a pas de grande originalité dans ce film . Deux tiers se passe d'ailleurs sans réelle scène censée faire peur... La fin est un peu plus palpitante mais l'explication finale est bancale... Je ne sors pas enthousiaste de la séance... avec le sentiment confus d'avoir perdu 2h.

Autant être clair dès le départ : en dépit de velléités louables pour nous surprendre par un scénario malin, « Le secret des Marrowbone » ne réussira à étonner que ceux n’ayant pas vu les œuvres dont s’inspire fortement Sergio E. Sanchez. Et, en premier lieu et sans donner trop d’indices, on citera « Les Autres » et « Identity » dont ce film pourrait apparaître comme un croisement une fois ces rebondissements plutôt intéressants dévoilés. Sanchez est également le scénariste de « L’Orphelinat » et cela se ressent. L’empreinte du film finalement réalisé par Bayona est prégnante dans ce premier long-métrage. Même ambiance gothique et rétro, frissons approchant le giallo italien et drame familial au cœur de l’intrigue, pas de doute le scénariste devenu réalisateur a une patte. Cependant, si elles sont bien digérées, ses influences venues de la nouvelle école fantastique espagnole et des illustres œuvres citées plus haut ne parviennent pas à rendre le film original. C’est peut-être son point faible principal bien qu’on soit quand même pris dans l’intrigue et que les retournements de situation parviennent quand même à nous avoir.

Dans ce film à priori fantastique où l’angoisse se fait à l’ancienne, on apprécie que la musique stridente pour nous dire à quel moment sursauter et les effets de terreur faciles ne soient pas au rendez-vous. D’ailleurs, le metteur en scène préfère clairement suggérer l’horreur qui se tapisse en ces murs et nous angoisser avec des indices parsemés durant tout le film. Ceux-ci et l’atmosphère générale nous indiquant parfaitement que quelque chose de vraiment étrange se trame dans cette bâtisse. Dommage de ce fait qu’on n’ait pas beaucoup ni vraiment peur mais que ce soit plus l'ambiance générale qui soit malaisante. C’est inquiétant, parfois glauque, mais on ne peut pas dire que le grand huit émotionnel de la peur se trouve dans « Le secret des Marrowbone ». Pourtant, cette immense demeure où se déroule la majeure partie du film a tous les atouts pour, et Sanchez sait en optimiser l’espace à merveille.

On apprécie la place faite à l’émotion et aux sentiments humains ici comme c’est souvent le cas dans un certain cinéma fantastique actuel. La tragédie qui se joue avec ces enfants laissés seuls nous émeut, ce qui permet une plus forte identification aux personnages. George McKay, découvert dans « Captain Fantastic » porte le film et réussit à nous attendrir et, de ce fait, à rendre crédible un personnage qui aurait pu devenir, in fine, grotesque. Le reste de la distribution, constituée de jeunes espoirs du cinéma international n’est pas en reste. Plastiquement superbe, ne souffrant d’aucune incohérence majeure (ce qui peut arriver à la deuxième vision dans ce type d’intrigues à rebondissements) et émouvant dans sa manière d’emprunter au fantastique pour sceller une histoire familiale dramatique, « Le secret des Marrowbone » convaincs tout en divertissant. Un bon moment.

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Tout est bon : scénario, réalisation, acteurs. Les rares scènes d'épouvante sont très réussies. Le rythme est parfois un peu lent mais l atmosphère est lourde à souhait. Top!

celui qui a relancé la machine espagnole en son temps joue une partition trop commune : le lourd secret, l’innocence brisée, la maison aux fonds des bois… Pris entre une sensibilité anglaise et un regard espagnol, Sanchez livre un film fade, jamais honteux mais toujours trop scolaire, à l’application ronflante.

J'ai complètement accroché à ce film et à l'angoisse / l'épouvante qui figure tout au long du film. J'ai bien aimé l'histoire.

4 frères et soeur livrés à eux-même devant cacher le décès de leur mère dans une ancienne ferme, isolée dans la campagne anglaise, vont devoir faire face à des évènements étranges. Le casting britannique de cette réalisation espagnole est connu, tout d’abord la magnifique Anya Taylor Jones (impressionnante dans The Witch et convaincante dans Split de Night Shyamalan), Mia Goth, (au charme particulier dans Nymphomaniac et A cure for life), George Mackay (Captain fantastic) et Charlie Heaton (l’occasion de le voir en dehors de la série stranger things). Malgré un tel casting, j’ai trouvé que le jeu d’acteur n’était pas convaincant. Si l'intrigue est intéressante, le scénario, dans ce mélange de genre mélo et thriller horrifique, malgré quelques rebondissements, n’est pas génial avec ses facilités, ses tensions gratuites (créer une atmosphère angoissante pour du rien) et ses incohérences. Sergio Sanchez semble mieux inspiré comme scénariste, dans "l’orphelinat" et "the impossible", que comme réalisateur.

superbe Thriller , une maison de famille avec ces secrets d'histoire , ces peurs , ces démons.
Des enfants unis , à la vie , à la mort.
plus d'angoisse et de peur que d'horreur....

Une bonne surprise, le rythme du film est volontairement lent mais il y a une certaine tension et curiosité qui est entretenue tout le film qui tient vraiment en haleine.L'esthétique du film est très belle, on est comme dans une bulle avec cette fratrie ce qui contribue à ce qu'on s'attache vraiment à eux et à leur complicité.Personellement je savais que ce film n'allait pas nous emmener sur la piste d'un esprit ou autres fantômes du faite qu'il est classé dans thriller mais ça n'empêche que j'ai vraiment était surpris par la fin que j'ai trouvée triste et émouvante.Alors certes ce n'est pas une nouveauté absolue au niveau du scénario mais moi je suis rentré dedans sans difficulté et j'ai trouvé que ce film était de bonne facture avec une ambiance étrange.4/5

Un premier film solide de la part de Sergio G. Sánchez, scénariste des très bons "El orfanato", "The Impossible" et "Palmeras en la nieve". Comme on pouvait le remarquer avec ses scénarios ou ses courts-métrages, c'est un réalisateur qui adore mélanger les genres et c'est exactement ce qu'il fait ici. "Marrowbone" est un drame horrifique bien ficelé et parfaitement équilibré. On peut regretter que le côté épouvante ne soit pas plus présent alors qu'il y avait une bonne base et que l'ambiance ne soit pas plus oppressante, mais en faisant ça, il pouvait mettre en péril l'équilibre et également décevoir vu la tournure que prend l'histoire. Alors que là, l'équilibre est bon, la partie dramatique est solide avec les problèmes familiaux et la partie "épouvante" est pas mal avec cette présence qui renforce le mystère et crée une atmosphère dense et omniprésente. Tout ceci est néanmoins logique, car derrière cette histoire présentée comme un conte se cache un drame sinistre qui se révèle l'être encore plus au fil des minutes. L'histoire est bonne, les quelques sous-intrigues correctes et le mystère bien entretenu même si l'on peut deviner certaines choses. Bref, un bon premier film prenant et souvent surprenant.

Malgré une bonne réalisation et des bons acteurs, ce film possède une narration trop bancale et un sentiment de déja vu. L'ennuie et la lenteur s'installent tout le long pour un dénouement digne d'une intrigue vu et revue spoiler: du shyzophène qui enfaite imaginait tout dans sa tête depuis le début.
Bref sans parler de la fin culcul.
2H de perdue.

Du déjà vu. Une maison éloignée de la ville, une famille en souffrance... Le film est bon, le scénario pas mal mais il y a pas de renouveau du genre et on finit par se lasser.