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Daniel C.
144 abonnés
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4,0
Publiée le 11 juillet 2016
Voici un audacieux projet que ce lui de ce couple, qui désire un enfant. Ils sont tous deux "bipolaires", et ce n'est pas juste le qualificatif à la mode, mais bien de la pathologie psychiatrique dont il est question. C'est le "je" qui parle. Le je du cinéaste et le je de son épouse. Rendre dicible une maladie, dont la psychopathologie peut s'avérer aigüe, spectaculaire, voilà une belle initiative. La temporalité est parfois celle du sablier, mais parfois la temporalité psychique se dérègle. L'apport médicamenteux est indéniable, l'apport psychothérapeutique, psychanalytique est complémentaire et en rien superflu. Qu'il ne s'agisse pas de faire taire les symptômes, mais d'entendre aussi ce dont ils se font l'écho, voici ce qu'avancent courageusement ce couple, prenant à témoin certains proches ( le père de Laurence, l'épouse du cinéaste), mais aussi psychiatre, psychanalyste... C'est aussi l'occasion d'honorer la mémoire de Jack-Alain Léger et de voir Laurence danser sur "Chrysler rose". Bravo pour ce beau témoignage courageux et engagé.