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bsalvert
424 abonnés
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3,0
Publiée le 6 juillet 2018
Un film impressionnant de justesses grâce à l'interprétation sans faille des deux acteurs principaux. Ce film ne laissera personne indifférent. PLV : est-on préparé?
Nul doute que si je suis si indulgent avec « L’Échappée belle », c'est clairement pour la présence d'Helen Mirren et Donald Sutherland, incontestablement l'âme de ce road movie sympathique mais peu mémorable. Certes, c'est dépaysant et certaines rencontres faites sont assez touchantes (notamment avec l'ancienne étudiante), certains aspects du passé des protagonistes et la maladie du mari étant des éléments permettant d'offrir quelques enjeux et scènes de qualité. Maintenant, cela reste quand même un peu inodore, la réalisation de Paolo Virzi se contentant du strict minimum, d'autant que certaines séquences (notamment le « braquage ») et sous-intrigues (la présumée tromperie d'Ella : que c'est lourd!) tirent clairement le film vers le bas. Maintenant, cela reste, donc, un film avec le duo Mirren - Sutherland : de ce point de vue, difficile de faire meilleur choix de casting, leurs personnages étant suffisamment différents et attachants pour qu'on se laisse éventuellement tenter, certaines séquences restant assez drôles. Inégal, parfois maladroit, mais relativement sympa.
Un film très émouvant où l'on pleure beaucoup. Des beaux personnages attachants et une histoire mélancolique. Un beau film qui fait couler les larmes. 😢
Moi j'ai trouvé ce film admirable. Monsieur qui confond souvent sa femme avec une autre par exemple, c'est bien l'image qui doit être montrée au spectateurs. Traité souvent avec légèreté était la meilleure façon de montrer la souffrance de ces gens atteint de cette cruelle maladie.Et Madame qui souffre aussi d'un cancer mais qui se préoccupe en priorité de la santé de son mari c'est tout simplement de l'amour ( le vrai ). Et puis ces diapos qu'ils se repassent sans cesse donne beaucoup de crédit à la justesse de ce film qui nous montre ces petits détails si important quand les anomalies de la vieillesse commencent à nous envahir. Je pense que les gens qui ont notés ( nul ) devraient faire un tour dans les centres où sont logés le plus souvent ces gens à la limite de l'agonie pour se faire une idée de ce qu'il pourrait leur arriver un jour.
La vieillesse est un naufrage, qui commence par une fugue.... Ella (Helen Mirren), une septuagénaire en phase terminale d'un vilain cancer, embarque John (Donald Sutherland), son mari octogénaire, déjà bien atteint par une démence sénile type Alzheimer dans un ultime périple, de Boston à Key West - le but de la balade (en camping car vénérable) étant de visiter la maison d'Hemingway en Floride, un des auteurs préférés de cet ancien professeur de littérature en langue anglaise à l'université. Les deux interprètes (elle, Britannique et lui, Canadien, sachant convaincre en Américains, elle du Sud, lui yankee) réussissent à donner un intérêt minimum à ce road trip de la dernière chance, et il y a quelques moments émouvants. Mais dans l'ensemble, c'est bien convenu et peu rythmé.... cette "Echappée belle"...
Quel belle histoire d'amour et quel aventure qui donne envie de partir en vacance et Visiter la Floride et faire une virée en caravane jusqu'au key West. Et les acteurs sont divins. Bravo �
Un film magnifique est très émouvant sur la beauté de la vieillesse et de l'amour. Les personnages sont attachants grâce à des acteurs qui jouent avec brio. spoiler: Accrochez-vous pour la fin si vous êtes du genre sensible
un road movie ponctué de quelques péripéties, qui dévoile la vie d'un couple et l'amour inconditionnel qui le lie. c'est aussi une réflexion sur le corps et l'esprit qui se désagrègent avec le temps. malheureusement et malgré la tendresse palpable, l'émotion n'atteint pas l'auditoire : l'ensemble est un peu pâle, lent, ennuyeux, que le couple star peine à relever.
Film sur la vieillesse et la mort mais qui est relaté avec une certaine légèreté .Cette escapade en camping car sans prévenir la famille d'un vieux couple dont l'un est atteint de la maladie d’Alzheimer (donald Sutherland ) et l'autre d'une maladie incurable (helen Mirren) est souvent traité avec humour et l'on suit leurs péripéties avec plaisir et sans ennui ,même si la fin explique tout sur la finalité de ce voyage .
magnifique histoire d'amour sur la fin de vie. deux comédiens sublimes pour une tragie comédie pleine d'humour et de joie de vivre . jamais mélo toujours plein de bonheur, En route avec un vieux camping car pour trouver leur jeunesse perdue , de petites aventures , de grandes émotions, un film plein d'humanité cocasse , un petit bonheur .
Il faut voir ce film comme une fable, sans trop se soucier de vraisemblance. Avec un peu de recul, je me dis que les révélations qui émaillent le périple auraient pu être moins banales, mais ça reste enlevé et bien sympathique.
Beau et bouleversant d'amour! Ce film ne peut laisser insensible et est un témoignage formidable de l'Amour qui dure et perdure même quand le couple est en fin de vie. Helen Mirren et Donald Sutherland méritent tous deux un prix d'interprétation ! À voir et à méditer!!
Il a un Alzheimer. Elle a un cancer. Ella et John Spencer sont mariés depuis près de cinquante ans et s'aiment d'un amour toujours aussi tendre. Mais la maladie les a rattrapés et les jours leur sont comptés. Plutôt que d'aller mourir à l'hôpital, ils prennent une dernière fois leur camping-car pour d'ultimes vacances en Floride.
Sujet plombant ? Sans doute. La fin de vie d'octogénaires cacochymes n'est pas un sujet gai. Il n'intéressera ni les jeunes - qui lui préfèreront des sujets plus riants - ni les vieux - qui n'ont pas envie qu'on leur rappelle leur fin prochaine. D'ailleurs "L’Échappée belle", quasiment sorti des écrans au bout de quatre semaines d'exploitation, fait un bide.
Pourtant, malgré ses défauts, son manque de rythme, ses longueurs, le film de Paolo Virzi n'est pas sans intérêt. Il est interprété par deux monstres sacrés du cinéma, un couple qui n'est pas sans rappeler Spencer Tracy et Katherine Hepburn. Elle, malgré le cancer qui la mine, n'a rien perdu de sa faconde. C'est un moulin à paroles qui se lie avec chaque personne qu'elle croise, lui racontant dans la seconde la réussite de ses enfants et les qualités de son mari. Lui perd gentiment la tête, malgré quelques éclairs de lucidité - qui lui permettent par exemple de réciter des pages entières d'Hemingway ou de Joyce qu'il a longtemps enseignés ou, dans une scène hilarante, de reconnaître une ancienne élève perdue de vue depuis des décennies alors qu'il peine à se souvenir du prénom de ses propres enfants.
Ces deux octogénaires descendent tranquillement la route 1, du Massachusetts jusqu'à la Floride des Keys. Cet itinéraire est moins connu que la route 66 - qui traverse les États-Unis d'Est en Ouest et sur laquelle l'action du livre dont "L’Échappée belle" est adapté se déroule. Sous leurs yeux, l'Amérique de l'été 2016 ne change pas toujours pour le meilleur - Trump y mène une campagne qui s'avèrera victorieuse.
Je fais montre d'une indulgence coupable en attribuant trois étoiles à ce film qui n'en mérite pas tant. Dans le même registre, on lui préfèrera "La Maison du lac" et "Amour", "Daddy Nostalgie" ou "Loin d'elle". Pour autant, son thème a pour moi, ces temps-ci, une résonance personnelle qui me touche profondément.