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Ted M
2 abonnés
30 critiques
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2,0
Publiée le 19 septembre 2020
Un film infiniment ennuyeux. Comme souvent avec les Américains, la conquête spatiale, dont la réalité est qu'elle est de plus en plus internationale est simplifiée à l'extrême puisqu'elle ne repose que sur un homme et son fils. La trame scénaristique est très mince, très très mince, le rythme d'une extrême lenteur, et la psychologisation omniprésente ce qui est très pesant. Comme en plus, le personnage de Brad Pitt est d'une platitude absolue, on peut dire qu'on se fiche totalement de ce qui va lui arriver. Tous les personnages sont en mode zombie, ils semblent s'ennuyer à mourir et leur ennui est communicatif. N'est pas Kubrick qui veut, et réussir un film assez lent et méditatif demande beaucoup de maîtrise pour nous tenir en haleine. Or là, aucun élément ne donne envie d'aller plus loin.
Je met bien car certaines scènes comme la chute de la tour ou la course poursuite sur la lune sont de toutes beautés. Le film , assez philosophique dans son ensemble, se laisse bien regarder. Le rapport fils -pere est au cœur du scénario. Je reste quand même sur ma faim sur certains détails comme les surcharge qui sont au final laisser de côté sur la fin pour se concentrer uniquement sur les protagonistes.une belle épopée qui manque de matière.
Quand on s'attend à voir le film promu par les affiches ou les bandes-annonces, le résultat est évidemment surprenant. Au lieu de nous servir un film rempli d'intrigues et d'action, James Gray nous offre une ode spatiale contemplative. Des visuels et des plans travaillés, avec des décors et des couleurs très intéressants, qui posent tout de même question quant à leur utilité et leur architecture. Mais alors que nous sommes dans l'espace, Ad Astra est surtout concentré sur l'humain, sur ses relations, et les thèmes offerts sont beaucoup plus intimistes et psychologiques qu'il n'y paraît. Aux thèmes de la paternité et de l'héritage familial, déjà présents dans le film précédent de James Gray, The Last City of Z (2016), sont rajoutés des questionnements autour du vieillissement et de la dégénérescence, spoiler: de l'acceptation de la perte d'un être proche ou son déni , entraînant un lot d'émotion que Brad Pitt restitue assez bien. Si la relation père-fils entre lui et Tommy Lee Jones est assez bancale, les deux acteurs sont assez bons chacun de leur côté, et Tommy Lee Jones excelle dans son interprétation d'un paternel spoiler: aux bords de la folie (spatiale ou sénile ?) . Reste que le film se dote de passages et des personnages assez inutiles, voire encombrant, à l'instar spoiler: de la séquence des quads lunaires utilisé trop grandement durant la promotion du film, de l'attaque des singes mutants, ou du personnage de Donald Sutherland, offrant peut-être simplement une référence sympathique à Space Cowboys (2000) de Clint Eastwood, où Tommy Lee Jones et lui se croisaient. Un résultat assez mitigé finalement qui se retrouve à la croisée des chemins entre l'épopée spatiale et le voyage initiatique, mais qui n'ose prendre pleinement aucune de ces deux directions.
Un scénario alléchant, avec Brad Pitt et quelques très bons acteurs au milieu...
Mais quelle déception : ce film réussit l'exploit de vous tenir en haleine une grande partie du temps, et la fin est complètement massacrée, un vrai carnage qui fout en l'air le scénario, l'ambiance, et le reste...
Ce film est plus qu'extremement décevant : il sera voté oublié par tout le monde. Dommage ...
Le film repose essentiellement sur deux choses : une ambiance assez exceptionnelle, et sur le personnage jouait par Brad Pitt. En effet j'ai rarement vu un film où le personnage principal est autant présent à l'écran. J'ai été agréablement surpris par le film, au vue des piètres notes spectateurs. J'ai noté 4 étoiles !
Film totalement inutile. On voit rien de l'espace mise à part les étoiles et quelques planètes en fond. Le film est porté sur la relation père fils qui s'explique en trois lignes. Aucun intérêt.
James Gray s’aventure dans la science fiction mais garde notamment un de ses thèmes fétiches, celui de la filiation, de l’individu face à ceux qui l’entoure, sa famille qui l’influence, le façonne. Du poids de cette entourage ou ici du poids de son absence, une absence qui a un poids qui devient presque physique aussi paradoxal que cela ça puisse paraitre. Et puis il rajoute à ça une multitude d’idée que je n’ai d’ailleurs peut être pas toutes assimilées avec ma seule première vision. Une réflexion sur les quêtes d’absolus de l’homme qui ne voit pas qu’il a déjà atteint ce qu’il recherchait, la société qui cherche à lisser les individus qui contrôlent eux mêmes ou modèrent leurs émotions dans une forme d’autocensure. La recherche du contrôle permanent, de soi, des autres. L’abandon... et j’en passe tant Ad Astra veut être un film somme. Un œuvre multiple qui du coup par moment se vautre complètement par exemple certaines incohérences font totalement déconnecter du film et on est immédiatement rattrapé par un plan d’un beauté absolue ou une idée qui touche au plus profond de soi. J’ai aussi eu beaucoup de mal avec la voix off omniprésente que j’ai trouvé trop lourde trop explicative. En revanche comment ne pas parler de l’apparition de Tommy Lee Jones tout en économie et qui arrive pourtant à faire passer un nombre d’émotion incroyable dans sa courte apparition à l’écran, avec un personnage qui a hanté le film tout du long et qui apparaît enfin dans une conclusion admirable. Oui Ad Astra est un film imparfait, ses défauts sont parfois énormes mais ces qualités sont immenses.
C’est franchement magnifique visuellement parlant et les effets spéciaux sont à couper le souffle. On ressent également bien parfois la solitude du héros, thème principal de cette œuvre, sentiment qu’il partage avec un père absent qu’il n’a pas revu depuis des années et qu’il est parti retrouver au cours d’une mission de sauvetage qui a plutôt l’air d’être une mission suicide. En revanche, voir Brad Pitt (pourtant très bon dans son rôle) accomplir des faits d’arme successifs pendant une demi-heure non-stop (l’attaque sur la Lune, l’accostage d’une navette étrangère, l’atterrissage forcé) c’est un peu trop exagéré pour moi et gâche un peu le visionnage d’un long-métrage par moments agréablement onirique.
Presque tout m'a saoulé dans ce film. Kes acteurs, ke scénario, la justification des motivations des différents protagonistes. À aucun moment je ne suis entré dans l'histoire.
Le type même du film-escroquerie : vous croyez aller voir un film de science-fiction, et vous tombez (très mal) sur une mélasse de film psychologique !
Une épopée spatiale assez décevante qui verse dans une contemplation intérieure intéressante mais tire un peu les rebondissements assez grossiers pour manquer de cohérence dans son scénario et sa finalité. On a du mal à percevoir le fond du message et reste un peu circonspect.
Bon film dans l'ensemble, Quelques longueurs mais qui n'entache pas une bonne réalisation de James gray . Très belle photographie, et bande son magistrale.