Il faut dire que les images sont magnifiques cela dit il faut Dire que ça reste assez soporifique Brad pitt à son habitude ah pour moi un manque d'énergie On l'a connu bien meilleur Mais il reste demain me voir
Un voyage au cœur de l'univers et de la quête du père (il y a dans ce voyage un parfum d'apocalypse now de l'espace) avec un esthétisme et un Brad Pitt parfait.Du grand cinéma, toutefois on regrettera une fin totalement ratée sur la forme (le retour à la navette est sidérant de naïveté) en revanche le fond du film reste très cohérent et très bien mené.
Un magnifique poème visuel signé James Gray. Aidé par le directeur photo Hoyte van Hoytema et Brad Pitt à la production et dans le rôle principal, James Gray signe un gest artistique radical, où la souffrance et la colère sont de tous les plans. Gray s'attaque à son époque, son désir de vérité scientifique, son inculture, sa violence, son règne du commerce... Toutes les valeurs américaines y sont attaquées pour finir par la plus symbolique: le père, incarnation d'un passé idéalisé, rêvé plus que vécu, d'un mensonge dont il faut se défaire. Mais Gray, bien qu'inquiet, garde espoir, et après avoir fait traversé la nuit (cf les visuels sur la lune) et l'enfer à son héros (cf les visuels sur mars), il imagine la possibilité pour lui de vivre réconcilié avec son monde en réécrivant la signification des valeurs du héros américain classique pour construire un héros nouveau, qui ne serait plus l'ancien cow-boy du hollywood des années 50, le révolté du nouvel hollywood, ou le super héros du hollywood du 21ème siècle, mais un mélange des trois: la confiance du premier, la conscience du deuxième, l'universalisme du troisième.
Je suis fana de science fiction. Je me suis fait piéger par les critiques positives de la presse. C’est de la daube. Scénario complètement débile. Y avait moyen de faire dix fois mieux comme histoire pour pas un rond en plus. Des scènes à la con qui n’ont absolument rien à voir avec le fil de l’histoire. Ca doit être un canular. Du genre: Scénariste à son pote : “On parie que j’arrive à caser une scène de spoiler: poursuite en voiture dans un film qui se passe dans l’espace?” Et l’arrêt en route juste pour se faire bouffer par un singe enragé (paske voyez vous la vraie recherche sur les primates, c’est au-delà de Mars que ça se fait le mieux, c’est bien connu) c’est censé apporter quoi? Le sommet: le héros qui par inadvertance tue tout l’équipage du vaisseau où il embarque clandestinement . Et j’en passe. Donc mon conseil: bourrez-vous bien la gueule avant de regarder, sinon vous ne tiendrez pas jusqu’au bout. Tout simplement une honte.
D'une nullité affligeante tant par l'irrespect fait à la science dès la première minute (à la 5ème minute de film l'on peu déjà compter 16 impossibilités/incohérence physique spoiler: par exemple le fait qu'il y ait une explosion sans air, que les astronautes tombent, que Brad Pitt ne meure pas carbonisé lors de sa chute d'au minimum 36.000km, j'en passe et des meilleurs ). Je n'ai pas pu supporter l'incohérence du film et me suis donc arrêté à la 10ème minute avant de lui relaisser une chance une semaine plus tard... Chance qui fut un long ennui de monologues en monologues pour la plupart insipides. J'ai toujours été surpris de la manière qu'a Brad Pitt à passer d'un chef-d’œuvre (L'armée des 12 Singes, Seven, Fight Club et bien d'autres dont les Tarantino) à un rôle dans un film aussi minable qui ne tient la tête hors de l'eau que grâce à un budget de 87 de millions de dollars par la beauté des paysages et la qualité des effets spéciaux.Bref je déconseille ce film à toute personne ayant un esprit critique, ayant déjà fait du développement personnel ou un minimum de connaissance en physique.
Voici encore un autre film traitant du solitaire aigri par l'abandon de son père. Aucune profondeur psychologique. Traitement de l'univers spatial superficiel et risible. Un ennui total. Je m'étais fiée aux critiques de la Presse pour le choix de ce film. Je ne leur fais plus confiance désormais.
"Ad Astra" n'est pas un film qui se veut séduisant. Son sujet, son tempo, sa tristesse latente, et sa science fiction trompeuse qui pourrait faire croire en une conquête de l'espace trépidante: non, ce film de J.Gray n'a pas la vocation de donner la pêche et de l'épique. Par contre, "Ad Astra" est une oeuvre intimiste, introspective, qui suit la quête d'un homme pas si ordinaire pour retrouver (malgré lui?) un père qui l'est tout autant. Les personnages sont bourrus, pas forcément accessibles aux spectateurs, mais touchent par leurs caractères jusqu'au-boutistes et leurs personnalités bien affirmées (encore une très belle performance de B.Pitt). La question de la filiation est toujours ici présente pour le réalisateur, et la mise en abîme dans l'espace n'a pas à rougir par la qualité de ses images comme de la cohérence de son univers spatial. Même si on est en droit de trouver le temps longuet et l'ambiance un peu dépressive, "Ad Astra" ne sera pas l'oeuvre majeure du prolifique J.Gray, mais son escapade en apesanteur ne trahit pas les qualités intrinsèques du réalisateur. Magnifique visuellement, mais pas spectaculaire, "Ad Astra" est dans l'introspection: gare à ceux qui n'en seront pas sensibles.
Il ne sera pas question dans ‘Ad astra’ de titanesques batailles dans l’espace et finalement peu d’incidents techniques imprévus, hormis la part réglementaire de rebondissements prévue dans toute grosse production hollywoodienne. James Gray n’est de toute façon pas un réalisateur hollywoodien, c’est un réalisateur new-yorkais à l’esprit européen, dont les films sont systématiquement des échecs cuisants dans son propre pays, et ce trip science-fictionnel qui, s’il ne s’ancre pas à 100% dans la Hard-SF, n’en reste pas moins complètement étranger au space-opera, sonne comme une ultime tentative de parler la langue cinématographique de ses compatriotes. Gray définit ‘Ad astra’ comme une variation futuriste et spatiale du célèbre “Au coeur des ténèbres” de Joseph Conrad : un homme y voyage jusqu’aux confins de l’univers connu, mandaté pour une mission qui décidera de la survie de l’humanité et, à titre plus personnel; à la rencontre d’un père disparu depuis des années. S’il n’est pas totalement question ici de découvrir les pires horreurs dont est capable l’espèce humaine, la longueur du voyage, la solitude extrême éprouvée face à l’immensité du cosmos et la disparition de toute notion concrète de civilisation et d’humanité, les doutes sur le bien-fondé de sa mission seront autant de prétextes à une méditation sur la nature des liens qui relient les êtres, la transcendance comme éventuelle issue aux limites des possibilités humaines ou la finitude possible de l’espèce. Si quelques scènes plus animées (notamment une très convaincante course-poursuite en buggy dans le “Far-West lunaire”) viendront rythmer le scénario, tout, dans ‘Ad astra’ baigne dans la langueur et la mélancolie qui conviennent à cette odyssée solitaire à d’incommensurables distances de tout repère connu. Sans parvenir à reproduire la poésie hermétique d’un ‘2001’ ou d’un ‘Solaris’ - références pourtant assez évidentes - ‘Ad astra’ se montre généreux en très belles images spatiales, sans hâte et sans esbroufe et si le scénario est finalement beaucoup moins complexe qu’il n’y paraît, il faut garder à l’esprit qu’il s’agit d’un authentique film d’aventure qui s’autorise des respirations bienvenues et des temps de pause pour ouvrir la réflexion , et pas d’un pensum philosophique emballé dans un décorum galactique. Et ce, même si à ce niveau, James Gray pêche parfois par excès de solennité, notamment dans les pensées en voix off de l’astronaute qui évoquent parfois un Terence Malick des mauvais jours !
Ad astra raconte une épopée dans l'espace jusqu'aux confins de la nature humaine et à sa philosophie. ça commence comme une exploration spatiale standard avec son lot de péripéties façon Gravity ... puisque ça bascule dans une autre dimension façon 2001. A un moment (sans se rappeler à quel moment précis), on perd le fil de l'histoire dans les abîmes de l'espace. Malgré de bons acteurs, James Gray n'arrive pas à faire décoller le film et se heurte aux grands films de science fiction dont il s'avère une pale copie. Dommage.
Film intriguant de James Gray (réalisateur de We own the night, Blood ties, Two lovers) sur un sujet a la mode: l'espace. Un thème qui permet de s'évader, de rêver en découvrant un milieu que l'on ne connaît pas et qui permet au réalisateur de laisser libre cours à son imagination, ses fantasmes. Ici ce n'est pas un blockbuster, ni un film ultraréaliste spoiler: (acrobaties de Brad Pitt, traversée dune ceinture d'astéroïdes avec un bouclier en métal, retour sur terre grâce à une explosion nucléaire..), mais plutôt un film introspectif, méditatif voir onirique sur les maux de Roy McBride (Brad Pitt) et son père Clifford (Tommy Lee Jones). Le message principal semble être finalement que le plus important dans la vie c'est d'apprécier ce que l'on a (la terre, ses proches) plutôt que de s'obstiner dans des quêtes impossibles, sous fond de problèmes de relation père/fils spoiler: (le fils veut plaire à son père tout en essayant de s'affirmer) . On voit aussi que même si l'humain arrive a naviguer entre les planètes et satellites du système solaire aussi facilement qu'en prenant l'avion, il y a toujours de la violence humaine, une certaine morosité, encore moins de sentiments, de la politique militaire etc.. spoiler: Enfin le fait que Clifford ne trouve pas de vie extraterrestre et devienne fou est intéressant, on peut y voir un dieu mort ou même le fait que la vie n'a pas de sens, il n'y a "rien" au-delà. J'y vois donc un message très écologique, humain.
Le rythme est très lent mais il y a beaucoup de belles scènes (inspiration de 2001 de Kubrick) et toujours ponctué de jolies scènes d'actionsspoiler: : attaque de pirates lunaires en rover, singes mutants, voyages au sein du système solaire et ses péripéties , ce qui fait que l'on ne s'ennuie pas (trop). Il faut aimer les films comme Drive ou dans le même thème First Man avec Ryan Gosling qui d'ailleurs a peut-être plus de facilité pour jouer ce personnage très indifférent, insensible mais très tourmenté. La musique accompagne bien certaines scènes mais n'est pas marquante. Globalement malgré la froideur et la sobriété du film (qui rend son message plus puissant) j'ai donc passé un bon moment devant ce style contemplatif, les images sont belles et l'intrigue arrive à se maintenir!
Le principe de l'espace hors d'atteinte n'a pas sa place ici. On est loin des aventures interstellaires où se mélange les bestioles de l'espace et le genre humain. D'ailleurs ici, c'est du genre humain qu'il est question, et on s'aperçoit, qu'à travers le temps, il ne s'est pas amélioré. A part cela, l'action du film est assez soporifique, même s'il est réalisé avec soin, et quelques scènes sont juste là pour donner un peu de rythme, le tout est assez peu alléchant. Alors outre le côté esthétique, on reste un peu sur sa fin.