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    Section 99
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    3,5
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    61 critiques spectateurs

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    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 794 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2021
    J'ai regardé ce film en me répétant constamment cette question comment tous cela est il possible. Il y a des scènes qui sont si mauvaises que je ne pourrais pas dire si elles ont été intentionnellement mises là pour un effet comique ou si elles étaient destinées à être sérieuses. L'une de ces scènes est celle où le personnage principal Bradley joué par Vaughn plonge dans un plan d'eau pour en ressortir quelques secondes plus tard complètement sec. C'est comme si un adolescent amateur avait réalisé le film et dépensé tout le budget pour les honoraires de M. Vaughn. À la fin ils n'ont même pas pris la peine d'utiliser des effets spéciaux et ont opté pour des mannequins de crash test. Les fans de films de série B apprécieront peut-être mais pour moi c'était tellement mauvais que ça en devenait comique...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juin 2021
    Le talent protéiforme de S.Graig Zahler, écrivain (romans, nouvelles, BD), scénariste, musicien puis réalisateur à partir de 2015 avec le très bien accueilli « Bone Tomahawk », s’exprime à travers une revisite très personnelle du film de genre. Après le western-gore-vaporeux (tout un programme !), il prend avec « Section 99 », la direction du film de prison dont il emprunte tous les codes dans une deuxième partie dont la violence est aussi repoussante dans sa conclusion qu’elle peut être fascinante dans sa mise en action. Bradley Thomas (Vince Vaughn), ancien boxeur et dealer (mule en vérité) a bien du mal à se réinsérer. Son union avec Lauren (Jennifer Carpenter de « Dexter ») bat de l’aile. Quand il rentre chez lui après s’être fait viré de son job de dépanneur de voitures et qu’il découvre que sa femme a entamé une liaison, la colère qui lui fait mettre en pièce détachée la voiture de cette dernière (scène impressionnante donnant un avant-goût de la suite), cède la place au constat qu’il lui faut s’orienter à nouveau vers son ancien statut de malfrat pour donner une chance à son couple de repartir. Le manque d’argent étant bien évidemment le leitmotiv de cette décision n’ayant de prime abord ni queue ni tête. Malgré toutes les précautions prises, les choses finissent par se compliquer salement sous la forme d’un guet-apens tendu par la police. La prison est au bout du chemin alors que le couple attend une petite fille. Le scénario conduit tout droit Bradley dans l’impasse d’un chantage dont il assumera avec une détermination sans faille toutes les conséquences. L’univers carcéral pour seul horizon et sa femme en danger le conduisent vers un sacrifice qui ne se fera pas sans victime collatérale. Vince Vaughn, du haut de ses presque deux mètres, impressionne sacrément depuis qu’il a décidé après un intermède lucratif vers la comédie en compagnie de ses potes du Frat Pack (Ben Stiller, Steve Carell, Jack Black, Will Ferrell, Owen et Luke Wilson), de revenir aux rôles de durs dans lesquels il excelle. Déjà impressionnant de justesse dans la troisième saison de la série « True Detective », il se transforme ici en force brute dont toutes l’énergie et l’intelligence sont mues par la réparation du choix inique proposé à son épouse enceinte. Sans être le chef d’œuvre du film de prison, « Section 99 » en épouse avec agilité tous les codes dont il pousse certains à leur paroxysme au détriment d’une crédibilité dont on a bien compris qu’elle n’est pas vitale à l’intérêt du film. Dans la tradition des meilleurs films de prison, on retiendra bien sûr la prestation d’un Don Johnson absolument génial en directeur de pénitencier onctueux et sadique à souhait avec de surcroît un goût relativement inédit pour la corruption. Un film très efficace à prendre avec le recul nécessaire, bénéficiant des décors très immersifs de Kim Fischer, qui n’est bien sûr pas à conseiller aux âmes trop sensibles.
    Starwealther
    Starwealther

    79 abonnés 1 233 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 avril 2021
    Le 2ème film de S. Craig Zahler a pour personnage Bradley Thomas (Vince Vaughn), un homme qui perd tout le même jour (son boulot car il est licencié, son couple car sa petite amie le trompe). De rage et par sa force surhumaine il ravagera une voiture à mains nues, la scène est assez impressionnante. De retour à son calme, il décide de toute reprendre à zéro. Remettre tout à plat avec sa petite amie est une bonne chose mais repartir du bon pied en choisissant comme nouveau métier le trafic de drogues en est une moins bonne. Bien sûr, un gros coup avec des mexicains peu fiables tournera mal et Bradley se retrouve en prison pour 7 ans. S'en suivra une descente aux enfers ponctuée de violence sadique et bien gore. Vince Vaughn dans les scènes de combat est brillant, il fait preuve d'une présence physique dingue. Une très bonne série B à la narration lente mais efficace.
    Emmanuel R.
    Emmanuel R.

    10 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2021
    Rarement le cinéma nous abreuve de petites pépites comme la vision de ce film à l'image blafarde, à la violence sèche et brutale...bref, une histoire prenante d'un homme somme tout ordinaire auquel le destin va se muer en une bête de violence tout en gardant la raison. A saluer la petformance tout en retenue (sauf les coups 😉) de Vince Vaughn et les scènes de combats très bien réalisées. A voir sans détour mais à réserver à un public averti, certaines scènes étant d'une brutalité.
    AMCHI
    AMCHI

    5 960 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 novembre 2020
    En seulement 3 films, S. Craig Zhaler s'est rapidement imposé comme l'un des cinéastes les plus intéressants des années 2010, représentatif d'un cinéma américain violent et sec à l'opposé des blockbusters parfois trop lisses sortants en salles.
    Section 99, c'est un peu 2 films en 1. On suit le parcours d'un homme se retrouvant au chômage, puis il apprend que sa femme a une liaison mais malgré tout il veut reconstruire leur couple qui s'est délité suite à une mauvaise couche.
    Il renoue contact avec une relation pour le remettre sur les rails, seulement son ami est un trafiquant de drogue. En peu de temps sa vie va changer, il devient riche et sa femme tombe à nouveau enceinte mais après un coup raté, la police l'arrête et il va en prison.
    A partir de là, le ton du film change.
    Au début de Section 99 il y a un passage sur le café et une machine donnant du lait écrémé et du lait, un monologue dit par Matthew Vaughn qui rappelle des discussions à la Tarantino.
    Dès le début, le réalisateur installe une certaine lenteur dans son récit, mais pas de celles qui sont ennuyeuses car comme dans ses autres films malgré un calme apparent, petit à petit on plonge dans la violence et dans la tension (la climat va crescendo).
    La 2ème partie de Section 99 est assez hallucinante, certes les invraisemblances sont nombreuses et soudainement alors que le début avait presque un aspect documentaire, on vire vers la série B assez gratinée avec des effets grand-guignolesque digne du cinéma Bis italien.
    Je ne veux pas trop en dire pour laisser à ceux qui n'ont pas vu ce film, le plaisir de la découverte.
    Vince Vaughn qui ne m'a jamais vraiment marqué, sort de son style habituel et s'impose dans un rôle fort, à ses côtés on retrouve avec plaisir des figures tels que Don Johnson et l'allemand Udo Kier.
    2985
    2985

    261 abonnés 1 057 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    Peut-être la meilleure interprétation de Vince Vaughn, loin des standards comiques auquel il était cantonné à une certaine période, même si il a eu quelques exceptions. Si le scénario en lui-même ne révolutionne pas le genre, la réalisation est efficace, bien meilleur que bone tomahawks pour ma part, et c'est surtout dû au caractère très spécial de son personnage principal, à la fois brutal, implacable ne reculant devant rien pour atteindre son objectif, mais également très méthodique et plus intelligent qu'il n'y paraît que le tous fonctionne bien. J'aurai toutefois aimé un côté plus développé de la section 99, au lieu de ne montré que rixe sur rixe. Les seconds rôles sont convaincants Don Johnson en tête. Un bon drame à l'ambiance âpre.
    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2020
    Un film ovni jamais sortie en France, où Vince Vaughan est imperiale, un véritable dure à cuire qui doit subir le pire des prisons pour sauver sa famille. On retrouve Don Johnson et Jennifer Carpenter. La violence crue et sans musique. Les dialogues sont magnifiques et crues, voir marrant et hautain. Une fin brutale et heureuse pour sa femme et sa gosse. Une descente au enfer joussif.
    omar A.
    omar A.

    3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 juillet 2020
    Superbe bande son... un film où l'on reconnaît à peine Vince vaugh . La prison est ça dureté abordée à la dur !!! Film de malade !
    alex supertramp
    alex supertramp

    5 abonnés 117 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 juin 2020
    Une belle surprise que ce "Section 99", on ne s'attend pas a voir un film aussi peu conventionnel au vus de l'affiche et du casting mais il ce démarque quand même bien du lot des autres film sur l'univers carcérale pour plusieurs raisons. Déjà ce serais réduire le propos du film que de dire que c'est simplement un film sur la prison, car malgré son titre et son affiche orienté, toute la première moitié ce passe a l'extérieur de la prison et le récit prend bien le temps de développer son personnage et son intrigue pour qu'une fois arrivé dans cette fameuse cellule on soit d'ores et déjà plongé dans l'ambiance et totalement acquit a la cause du personnage principale. Tout d'abord dans sa première partie le film nous présente Bradley et sa femme et la situation difficile dans laquelle ils ce trouvent et qui le conduiront par la suite a reprendre ses activités illégales , on découvre un homme calme et serein d'apparence mais qui cache une violence redoutable en lui spoiler: (pour preuve la séquence scotchante où il détruit une voiture avec ses points)
    , le personnage ce développe et gagne en profondeur dans la 2éme parti Bradley ce révèle très intelligent, méthodique et fidèle a ses valeurs, ne laissant transparaître aucune émotions. Ce dégage de lui un sentiment de contrôle permanent sur ces actions mais surtout sur ces émotions et sans jamais en faire trop, on sens de plus en plus cette violence sous-jacente qu'il possède en lui. C'est là la grande force de cette première partie, la capacité à rester en permanence dans le contrôle sans tomber dans le "too-mutch" au même titre que son héro. L'ambiance froide et cru aide beaucoup a s'immerger totalement dans le film, on y crois, c'est réaliste, sans fioritures.
    Puis vient l'arrestation et la tant attendu entrée en prison. Une nouvelle intrigue vient obligé Bradley a ce transformer en machine a tuer, et c'est dans cette ultime partie que de petits défauts vont venir ternir quelque peu le film. Les scènes de combats sont pour la plupart bien réussi et garde ce coté lourd et puissant propre a son personnage, mais plus il va descendre dans cette spirale de violence, plus les scènes, l'environnement et les personnages vont ce faire moins réaliste.
    Cette prison de sécurité maximale en fait un peu trop et vient cassé un peu l'image réaliste mise en place depuis le début. Le grand directeur est quelque peu cliché et les scènes de combat devienne pour le coup vraiment "too mutch" c'est pas crédible ni très utile. Un petit mot sur Vince Vaughn qui est vraiment bluffant de maîtrise et de sobriété, il prouve qu'il n'est pas destiné uniquement au comédie. Section 99 est finalement réussit dans son ensemble et original grâce a son ambiance malgré une intrigue quelque peu convenu, c'est bien dommage qu'il en face un peu trop dans son final.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 820 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 juin 2020
    . Vince Vaughn, que j’ai l’habitude de voir dans des rôles comiques comme LES STAGIAIRES ou SERIAL NOCEURS, me prend ici à contre-pied et le fait plutôt bien. Son association avec Jennifer Carpenter, qui était la sœur de DEXTER dans la série du même nom, est plutôt efficace. BRAWL IN CELL BLOCK 99 est un film qui me semblait prometteur par son environnement assez sombre et ses d’acteur convaincant. Mais il va complétement exploser en plein vol. On part sur une base réaliste pour finir dans du grand n’importe quoi. L’ancien boxeur Bradley se transforme en une espèce de Chuck Norris qui est invisible et tue ses ennemies avec une facilité déconcertante. A noter que les combats sont assez mal réalisés, on remarque les mannequins au moment des coups fatals. Tout ça se déroulant dans une annexe de la prison qui ressemble plus à une secte qu’a une institution du gouvernement. On frise le ridicule. BRAWL IN CELL BLOCK 99 aurait put être puissant mais il tombe à plat.
    Caine78
    Caine78

    6 846 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juin 2020
    S. Craig Zahler est probablement un cas unique au cinéma : un réalisateur talentueux, faisant de bons films... ne sortant jamais au cinéma. Après un plutôt réussi « Bone Tomahawk », c'est au tour de « Section 99 » de connaître le même destin (du moins en France), celui-ci se révélant même un cran au-dessus de son prédécesseur. Il y a deux (voire trois) parties bien distinctes : la présentation du héros et de sa femme, leur situation ayant amené spoiler: le premier à reprendre le trafic de drogue et surtout sa personnalité, singulière, étonnante, montrant un homme étonnamment intelligent, réfléchi, droit dans ses bottes, pouvant « seulement » être victime d'accès de brutalité, à l'image de l'impressionnante scène où celui-ci détruit une voiture à mains nues
    . Puis son arrivée en prison, où spoiler: un odieux chantage va être le déclencheur d'un déchaînement de violence proprement ahurissant, et enfin son entrée dans la fameuse section 99, où notre bonhomme va se transformer en véritable machine à tuer au milieu d'un univers particulièrement malsain, perver
    s. On peut trouver ça parfois « too much », que ce soit dans la transformation presque soudaine du héros ou spoiler: des scènes de torture parfois à la limite du gratuit
    . Mais c'est le style Zahler : il ne fait rien d'extraordinaire avec sa caméra, tout en se montrant très sûr dans ce qu'il fait, sans céder à l'esbroufe. Comme il détournait les clichés racistes dans « Bone Tomahawk », il détourne ici ceux des films de prison, sans chercher le réalisme (du moins dans le dernier tiers). Il est conscient de cet excès, et c'est pour ça que ça marche. Cet « univers parallèle » est impensable ? Qu'importe ! Dans la logique du scénario, limité mais cohérent, cela fonctionne, le réalisateur, par son sens visuel, son travail sur les décors ou ce qu'il avait su construire auparavant, nous permet d'y croire. Surtout, c'est ici l'occasion de voir une violence mettant, certes, du temps à apparaître, mais ne s'arrêtant plus une fois enclenchée, très bien filmée par un bonhomme semblant prendre un malin plaisir à voir spoiler: des bras se casser ou des crânes exploser sous le poids des chaussures
    . Enfin, clap de fin définitif pour ceux classant uniquement Vince Vaughn en acteur comique, celui-ci faisant ici preuve d'une présence physique impressionnante et donnant beaucoup de force à son personnage, même s'il se ferait presque voler la vedette par un Don Johnson en pleine résurrection, brillant dans son rôle de spoiler: directeur imperméable à toute humanité, aussi cruel que posé
    : un superbe second rôle. Un film de genre, certes, mais un très bon, accentuant le statut très particulier de S. Craig Zahler dans la sphère cinéphile contemporaine.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    7 420 abonnés 7 565 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 mai 2020
    Après nous avoir bluffés avec son tout premier film (Bone Tomahawk - 2015), S. Craig Zahler quitte le registre du western pour celui du milieu carcéral avec Section 99 (2017).

    Et visiblement, il aime prendre des risques, comme celui de confier le rôle-titre à un acteur que l’on n’attendait pas là : Vince Vaughn, plus habitué aux comédies (crétines) qu’aux films d’actions. Et force est de constater que ce dernier est réellement bluffant, dans la peau de cet ancien boxeur devenu mécanicien et qui va sombrer, lentement mais surement, dans la violence et l’horreur.

    Toujours aussi virulent et sans concession (à l’image de son précédent film), S. Craig Zahler prend le temps d’instaurer son intrigue (sur 130min). Le film est lent à se mettre en place, comme pour mieux s’imprégner de l’atmosphère de violence qui entoure (étouffe) le héros.

    Vince Vaughn est l’incarnation même du film, l’intérêt principal de celui-ci. Et il le vaut amplement. Ce dernier est littéralement sidérant, sa rage et sa violence incandescente, lorsqu’elles éclatent, donnent droit à des scènes gores et un déchainement inouïs. A ses côtés, on retrouve deux autres acteurs, plus en retrait, mais dont on ne boude pas notre plaisir, à savoir Don Johnson & Udo Kier.

    En dépit d’un budget (on l’imagine) très limité, S. Craig Zahler nous prouve une fois de plus son immense talent et s’impose clairement comme la relève. Un cinéaste à suivre de près !

    ► http://bit.ly/CinephileNostalGeek ★ http://twitter.com/B_Renger ◄
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 mai 2020
    "Section 99" débute comme un thriller noir parfaitement maîtrisé. Sans crier garde, il évolue dans son dernier tiers vers une série B pulp bien trash (pour notre plus grand plaisir). Et puis il y a Vince Vaughn dans le rôle de sa vie, ça ne fait aucun doute. Un pur shoot de cinéma.
    Serpiko77
    Serpiko77

    61 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 avril 2020
    S. Craig Zahler avait déjà prouvé dans l'excellent "Bone Tomahawk" son art de choquer son public. Ici son film n'a à priori pas grand chose à voir, on passe d'un western à l'univers carcéral Américain. Et pourtant les ressemblances dans la forme sont très nombreuses. Sa capacité à basculer totalement d'ambiance au milieu de son film est sa marque de fabrique, de même son goût pour l’extrême violence (bien crade). C'est loin d'être un chef-d'oeuvre tout de même, beaucoup de raccourci, pas mal d'incohérence et j'ignore si le manque de budget y est pour quelque chose mais certaines scènes de combats prêtent à sourire surtout à cette époque. Mais ce réalisateur, qui prend totalement à contre pied Hollywood et ses productions calibrées est une bénédiction. Il dirige très bien ses acteurs. Vince Vaughn acteur totalement sous-estimé, prouve encore qu'il peut passer de la comédie aux rôles dramatiques avec la même aisance.
    sqmn
    sqmn

    58 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 avril 2020
    Ce film n'est pas recommandé pour tout le monde par son extreme violence.
    Le réalisateur a sa touche personnelle et n'hésite pas à faire des films avec une certaines violences visuelles.
    Vince Vaughn, qui à amorcer depuis quelques années un changement de carrière en se détachant du comique, incarne un personnage qui voit sa vie partir en lambeaux et sombrer
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