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Xavier D
59 abonnés
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4,5
Publiée le 25 septembre 2020
Un film ovni jamais sortie en France, où Vince Vaughan est imperiale, un véritable dure à cuire qui doit subir le pire des prisons pour sauver sa famille. On retrouve Don Johnson et Jennifer Carpenter. La violence crue et sans musique. Les dialogues sont magnifiques et crues, voir marrant et hautain. Une fin brutale et heureuse pour sa femme et sa gosse. Une descente au enfer joussif.
Brawl est un film tellement atypique. Vu avec les yeux de l'amour, convaincu d'avance grâce au travail hallucinant réalisé sur Bone Tomahawk, je ne m'attendais pas à ça. Le film est une drôle de curiosité. Par sa forme tout d'abord, étrangement découpé dans un premier temps comme un polar noir classique un peu lent, puis très éparse dans sa seconde partie. Le film est long, mais jamais ennuyeux. Dans les choix de réalisation ensuite, et la quasi absence de gros plans. L'utilisation de grands angles pour filmer de petits espaces déformant complètement les perspectives. Les longues focales quand d'autres utiliseraient des courtes, et vice-versa. Par sa représentation de la violence, également. Les scènes d'action sont très lentes, toujours tournées en un seul plan, les coups sont lourds, appuyés, réels mais parfois peu réalistes. Et cette absence presque permanente de musique. Ces bruitages souvent en décalage volontaire avec l'image, etc... On est souvent autant perdu que les protagonistes. Et puis il y a le fond du métrage. Finalement très simple (simpliste ?), le scénario classique du film noir. Les personnages sonnent crédibles, Vince Vaugh, et je ne pensais jamais dire ça un jour, joue toujours juste, et le réalisateur parvient sans aucun mal à nous prendre par la main pendant plus de deux heures. Dommage que la bobine restera anonyme. Bref, une curiosité qui m'a fascinée de bout en bout et dont je ne regrette aucunement le visionnage. Bon film à tous.
Gros surprise que ce Brawl in cell block 99, pour lequel je n'en attendais pas grand chose, et qui m'a scotché. La violence, brute de pomme, est ici saisissante et mieux avoir le cœur bien accroché. Malgré un coté série B (le décor de la prison, surtout la 2ième et des effets spéciaux un chouia cheap) et une certaine lenteur (2h12 tout de même), la prestation absolument dingue et à contre emploi de Vince Vaughn dévaste tout sur son passage (au sens propre comme au sens figuré)!
C’est cool à voir parce que ça prend aux tripes, mais le truc c’est que c’est beaucoup trop surjoué, c’est le côté hollywoodien. On nous montre j’sais pas combien d’agression de meurtres, de bagarres dans la prison sans queue ni tête, dommage. Je le déconseille aux moins de 13 ans. 2/5
Les premières 45 mn sont correctes, avec un Vincent Vaughn mutique et massif, en contre emploi intéressant. Mais dès la détention, tout se gâte : lenteurs, combats grotesques, gore écœurant et mal fait, scénario inexistant. Nanar qui fait passer les Rambo pour des chefs d'œuvre.
. Vince Vaughn, que j’ai l’habitude de voir dans des rôles comiques comme LES STAGIAIRES ou SERIAL NOCEURS, me prend ici à contre-pied et le fait plutôt bien. Son association avec Jennifer Carpenter, qui était la sœur de DEXTER dans la série du même nom, est plutôt efficace. BRAWL IN CELL BLOCK 99 est un film qui me semblait prometteur par son environnement assez sombre et ses d’acteur convaincant. Mais il va complétement exploser en plein vol. On part sur une base réaliste pour finir dans du grand n’importe quoi. L’ancien boxeur Bradley se transforme en une espèce de Chuck Norris qui est invisible et tue ses ennemies avec une facilité déconcertante. A noter que les combats sont assez mal réalisés, on remarque les mannequins au moment des coups fatals. Tout ça se déroulant dans une annexe de la prison qui ressemble plus à une secte qu’a une institution du gouvernement. On frise le ridicule. BRAWL IN CELL BLOCK 99 aurait put être puissant mais il tombe à plat.
Film assez peu convainquant pour ma part malgré un bon Vince Vaughn dans le rôle du mec toujours très calme mais qu'il ne faut pas ennuyer. C'est très simpliste, l'oeuvre tourne autour de la baston, la prison et le chantage. Malheureusement, j'ai trouvé ça un peu vide, je n'ai pas cru en grand chose au niveau scénario; les combats ne sont pas non plus exceptionnels, certes c'est violent, mais pas super bien réalisé donc je ne m'épancherai pas plus.
Le colosse du film gagne et mérite au fil des actes son rôle de héros véritable. Présenté au départ comme une brute malchanceuse au cœur droit, à la rigueur à toute épreuve des anciens alcooliques abstinents, à l’endurance sans faille devant les épreuves et même les trahisons sentimentales les plus intolérables, il se retrouve en prison à cause d’un convoi de came qui a mal tourné, laissant derrière lui son épouse enceinte. Sur place, il se voit obligé de s’enfoncer lui-même volontairement dans un enfer carcéral de plus en plus sombre et tortionnaire afin de remplir un contrat susceptible de la protéger des vengeances extérieures à son encontre. Aventures en camp de concentration moderne, force, dureté, froideur en acier trempé, détermination irrésolue d’un homme programmé par son amour et qui n’a plus rien à perdre, et élégamment bastons gore et ultra-violentes sont les briques constituantes du dernier round d’une véritable bête humaine pour lequel bat nos cœurs pendant 2H10. Encore une fois le genre ne fait donc rien à l’affaire, car même devant un spectacle certes sanglant et décérébré, sa formidable mise en scène et sa leçon de noblesse enfermée dans un innommable cloaque parviennent à le magnifier.
Ce film est une petite tuerie. Ne paye pas de mine aux premiers abords, mais tellement puissants ! Vince Vaughn sort le grand jeu ! Il est incroyable, l'intensité de son personnage est époustouflant ! Et l'histoire, marquante, prenante, dramatique, violente ! Une claque ! A voir absolument pour les adeptes du genre ! Vous n'en ressortirez pas indemne !
Je n’avais pas participé à l’allégresse généralisée qui avait entouré la sortie de ‘Bone tomahawk’, son réalisateur S.Craig Zahler ayant été repéré à cette occasion et proclamé séance tenante nouveau pape de la série B qui en a dans le slip. Ce western noir avec des Indiens cannibales avait des qualités à faire valoir, notamment quelques belles éruptions de violence graphique qui s’assumaient parfaitement comme telles...mais bon dieu, ce qu’il en fallait de la patience pour en arriver dans le vif du sujet ! Non qu’il soit superflu de caractériser les personnages ou d’exposer le voyage qui mène à l’affrontement final, même au sein d’une série B, mais il me semble que tout ça manquait un peu de structure et d’équilibre, et que ‘Bone tomahawk’ paraissait trop souvent tirer en longueur pour le simple plaisir de tirer en longueur. ‘Section 99’ souffre du même problème, à la différence qu’il creuse la veine du film carcéral (même si son anti-héros ne se retrouvera derrière les barreaux qu’au bout d’une heure) et que celui-ci est le seul personnage qui ait réellement de l’importance dans le scénario. En découvrant Vince Vaughn, d’ordinaire plutôt abonné aux comédies, en mode chauve baraqué bouillonnant de fureur rentrée, incroyablement doué pour s’attirer des ennuis et jamais en retard d’une petite remarque de derrière les fagots, on a tout simplement l’impression de retrouver le Bruce Willis de la grande époque, version Jumbo, mais heureusement, une fois au mitard, le film délaisse ses influences et trouve ses propres marques...et quelles marques ! ‘Section 99’ se transforme en une succession de bastons brutales et de tabassages en règle, qu’on a plus l’habitude d’observer dans le cinéma indonésien ou japonais, le nouveau taulard ayant un contrat à exécuter pour protéger sa famille de représailles sanglantes. Bon point, le scénario est con comme il faut mais c’est surtout au niveau de sa sauvagerie graphique extrême que ‘Section 99’ se distingue. Cela faisait longtemps que je n’avais pas vu une déferlante de violence aussi crue, un milieu carcéral aussi ignoble et poisseux et une logique de vigilante-movie aussi binaire à l’oeuvre dans un film, même dans le créneau où ces derniers peuvent se permettre d’être plus ou moins mal-élevés. Dans l’art de filmer les fractures ouvertes et les coups de talon sur la nuque, ‘Section 99’ cadre parfaitement celles qui font mal par procuration. Evidemment, faudrait voir à ne pas être trop délicat, ou trop amateur de développements sophistiqués mais enfin, tout le monde sait où les amateurs de films de prisons mettent les priorités. Je ne sais pas si Zahler est le futur de la série B...mais en attendant, il mérite sans aucun doute qu’on lui laisse sa chance...
"Section 99" saisit l'audience avec une poigne implacable, vous entraînant dans un tourbillon émotionnel et physique. Il vous prend aux tripes, vous immergeant dans un monde intense et déconcertant. Chaque scène est une expérience sensorielle, mêlant la surprise, l'envoûtement, le malaise et une dose de violence brute. Le film ne vous libère pas avant la dernière minute, laissant une empreinte indélébile qui oscille entre la fascination et le trouble. Une œuvre cinématographique qui va bien au-delà des conventions, défiant les attentes avec une intensité qui vous marque longtemps après le générique final.
Rarement le cinéma nous abreuve de petites pépites comme la vision de ce film à l'image blafarde, à la violence sèche et brutale...bref, une histoire prenante d'un homme somme tout ordinaire auquel le destin va se muer en une bête de violence tout en gardant la raison. A saluer la petformance tout en retenue (sauf les coups 😉) de Vince Vaughn et les scènes de combats très bien réalisées. A voir sans détour mais à réserver à un public averti, certaines scènes étant d'une brutalité.
Je me suis régalé. Après, ce film n à pas vocation à être réaliste. Bien sur que ce genre de prison n existe que dans certains pays. Pas aux États-Unis. Mais Vince Vaughn est terriblement bon dans son rôle.
Il est des films qui ne sortent qu’en VOD, et parfois la surprise est de taille, comme le personnage qu’incarne Vince Vaughn, totalement à contre-emploi dans ce rôle, un molosse sorte de croisé entre Derek Vinyard d’ �American History X� et de Bud Spencer pour sa stature et sa propension à distribuer les “baffes�. Le rôle d’une vie ? En tout cas sans aucun doute son meilleur rôle selon moi, un registre totalement nouveau pour lui, en dehors des sentiers battus de la comédie américaine, pas tout en finesse mais en tout cas avec une palette insoupçonnée de sentiments et d’émotions.
Alors disons le tout de suite, ce film n’est pas à mettre sous tous les yeux et risque de vous mettre la nausée tellement certaines scènes sont insoutenables. Une fois les grandes lignes établies, laisser vous embarquer dans cette très sombre histoire au scénario plus malin qu’il n’y parait, et cette descente aux enfers sur fond de milieu carcéral.
Si le début est lent, le réalisateur prenant son temps pour installer son histoire et son contexte de misère sociale et la psychologie de ses personnages, la tension est réellement palpable et l’on attend le moment où tout va déraper. Puis la violence va crescendo pour finir dans une sorte d’apocalypse, de violences dont la cruauté et la barbarie n’ont d’égales que l'urgence vitale de la situation.
Au final, un film très sombre, glauque, malsain, à la violence barbare mais pas gratuite, à voir en priorité pour l’interprétation de Vince Vaughn et un scénario plutôt bien ficelé. Un seul regret, ou plutôt deux : un certain de manque de crédibilité dans certaines bagarres et la capacité du “héro� à encaisser et à se défaire de ses “ennemis�, ainsi que le personnage du revenant Don Johnson, ici en directeur de prison sadique. Son rôle est sous exploité à mon goût (on aurait pu y voir une sorte de Negan comme dans Walking Dead). Un spectateur averti en valant deux, si vous avez le cœur bien accroché, allez-y à block !
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