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1,0
Publiée le 2 août 2021
J'ai regardé ce film en me répétant constamment cette question comment tous cela est il possible. Il y a des scènes qui sont si mauvaises que je ne pourrais pas dire si elles ont été intentionnellement mises là pour un effet comique ou si elles étaient destinées à être sérieuses. L'une de ces scènes est celle où le personnage principal Bradley joué par Vaughn plonge dans un plan d'eau pour en ressortir quelques secondes plus tard complètement sec. C'est comme si un adolescent amateur avait réalisé le film et dépensé tout le budget pour les honoraires de M. Vaughn. À la fin ils n'ont même pas pris la peine d'utiliser des effets spéciaux et ont opté pour des mannequins de crash test. Les fans de films de série B apprécieront peut-être mais pour moi c'était tellement mauvais que ça en devenait comique...
Du très bon et du moins bon: 1-un scénario recuit et le très bon de belles scènes de bagarres avec une évolution logique vers la fin. Un très bon acteur (Vince Prince) enfin des endroits que l'on ne voudrait jamais s'y trouver, cela fait froid dans le dos.
En seulement 3 films, S. Craig Zhaler s'est rapidement imposé comme l'un des cinéastes les plus intéressants des années 2010, représentatif d'un cinéma américain violent et sec à l'opposé des blockbusters parfois trop lisses sortants en salles. Section 99, c'est un peu 2 films en 1. On suit le parcours d'un homme se retrouvant au chômage, puis il apprend que sa femme a une liaison mais malgré tout il veut reconstruire leur couple qui s'est délité suite à une mauvaise couche. Il renoue contact avec une relation pour le remettre sur les rails, seulement son ami est un trafiquant de drogue. En peu de temps sa vie va changer, il devient riche et sa femme tombe à nouveau enceinte mais après un coup raté, la police l'arrête et il va en prison. A partir de là, le ton du film change. Au début de Section 99 il y a un passage sur le café et une machine donnant du lait écrémé et du lait, un monologue dit par Matthew Vaughn qui rappelle des discussions à la Tarantino. Dès le début, le réalisateur installe une certaine lenteur dans son récit, mais pas de celles qui sont ennuyeuses car comme dans ses autres films malgré un calme apparent, petit à petit on plonge dans la violence et dans la tension (la climat va crescendo). La 2ème partie de Section 99 est assez hallucinante, certes les invraisemblances sont nombreuses et soudainement alors que le début avait presque un aspect documentaire, on vire vers la série B assez gratinée avec des effets grand-guignolesque digne du cinéma Bis italien. Je ne veux pas trop en dire pour laisser à ceux qui n'ont pas vu ce film, le plaisir de la découverte. Vince Vaughn qui ne m'a jamais vraiment marqué, sort de son style habituel et s'impose dans un rôle fort, à ses côtés on retrouve avec plaisir des figures tels que Don Johnson et l'allemand Udo Kier.
Un thriller carcéral nerveux, d’une brutalité éprouvante, terni par quelques longueurs et un scénario invraisemblable, mais porté par un Vince Vaughn colossal...et fracassant ! 3,25
S. Craig Zahler traîne un peu trop avant pour mettre en place le noeud de son intrigue. De plus, quelques situations de son scénario sont à la limite de l'invraisemblance. Mais les interprètes sont extrêmement convaincants, les dialogues terriblement percutants, et l'histoire est captivante.
Très sympathique dans son genre, le genre où une personne paumée mais attachante tente de se sortir de situations chaotiques en fracassants ses ennemis les uns après les autres. D'un scénario simple mais efficace, on se laisse porter par cette histoire pour finalement ne pas en retenir grand chose, si ce n'est que le divertissement a été réussi. Vince Vaughn est très bon et la réalisation plutôt chouette.
Le 2ème film de S. Craig Zahler a pour personnage Bradley Thomas (Vince Vaughn), un homme qui perd tout le même jour (son boulot car il est licencié, son couple car sa petite amie le trompe). De rage et par sa force surhumaine il ravagera une voiture à mains nues, la scène est assez impressionnante. De retour à son calme, il décide de toute reprendre à zéro. Remettre tout à plat avec sa petite amie est une bonne chose mais repartir du bon pied en choisissant comme nouveau métier le trafic de drogues en est une moins bonne. Bien sûr, un gros coup avec des mexicains peu fiables tournera mal et Bradley se retrouve en prison pour 7 ans. S'en suivra une descente aux enfers ponctuée de violence sadique et bien gore. Vince Vaughn dans les scènes de combat est brillant, il fait preuve d'une présence physique dingue. Une très bonne série B à la narration lente mais efficace.
S. Craig Zahler avait déjà prouvé dans l'excellent "Bone Tomahawk" son art de choquer son public. Ici son film n'a à priori pas grand chose à voir, on passe d'un western à l'univers carcéral Américain. Et pourtant les ressemblances dans la forme sont très nombreuses. Sa capacité à basculer totalement d'ambiance au milieu de son film est sa marque de fabrique, de même son goût pour l’extrême violence (bien crade). C'est loin d'être un chef-d'oeuvre tout de même, beaucoup de raccourci, pas mal d'incohérence et j'ignore si le manque de budget y est pour quelque chose mais certaines scènes de combats prêtent à sourire surtout à cette époque. Mais ce réalisateur, qui prend totalement à contre pied Hollywood et ses productions calibrées est une bénédiction. Il dirige très bien ses acteurs. Vince Vaughn acteur totalement sous-estimé, prouve encore qu'il peut passer de la comédie aux rôles dramatiques avec la même aisance.
Pas uniquement un film de prison, Section 99, a aussi des allures de thriller et de drame. Sans être d'une immense originalité l'histoire est prenante, est Vince Vaughn nous impressionne.
Film très violent qui se déroule au 2/3 en milieu carcéral, avec un passage rapide de la prison "moyenne sécurité" à la prison "très haute sécurité", dirigée d'ailleurs par un Don Johnson très à l'aise dans ce rôle assez inhabituel. Mais toute la force de ce film - au scénario relativement maigre - repose sur les larges épaules de Vince Vaughn, une baraque qui aligne les coups de poings avec aisance, ainsi que des coups de pieds plutôt gores (je ne dirais rien). L'histoire est donc assez basique, sans grande surprise, idem pour la réalisation, sommaire, mais on suit sans ennui cette montée en violence jusqu'à un final un poil décevant car prévisible et larmoyant.
La présence de Vince Vaughn sauve un peu ce film. Pas complètement. Le réalisateur se complait dans une pornographie de la violence assez déplaisante. Surtout, cette Section 99 n'est pas un bon film de prison. La présentation de l'univers carcéral relève davantage de la BD caricaturale que de l'étude sociologique. Si on veut bien croire que l'administration pénitentiaire des Etats unis ne traite pas beaucoup mieux les détenus sur son sol que ne le fait l'armée et la CIA à Guantanamo, avec son lot de tortures et d'horreurs, le déroulement de cette histoire et de ces bagarres répétitives est totalement invraisemblable. Pour un film qui se veut plus ou moins réaliste, c'est gênant.
Peut-être la meilleure interprétation de Vince Vaughn, loin des standards comiques auquel il était cantonné à une certaine période, même si il a eu quelques exceptions. Si le scénario en lui-même ne révolutionne pas le genre, la réalisation est efficace, bien meilleur que bone tomahawks pour ma part, et c'est surtout dû au caractère très spécial de son personnage principal, à la fois brutal, implacable ne reculant devant rien pour atteindre son objectif, mais également très méthodique et plus intelligent qu'il n'y paraît que le tous fonctionne bien. J'aurai toutefois aimé un côté plus développé de la section 99, au lieu de ne montré que rixe sur rixe. Les seconds rôles sont convaincants Don Johnson en tête. Un bon drame à l'ambiance âpre.