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Qui a dit que les filles n'avaient pas la même force que les garçons ? La boxe, victoire de l'esprit sur le corps! On ne l'a pas vraiment voulue chez les « pom-pom girls » alors Diana Guzman a choisi la boxe! Quand une femme fait un film de boxe, elle doit se concentrer sur ce qu'elle fait et travailler de façon très intense pour faire ses preuves! Karyn Kusama remporte remarquablement ce dèfi et met Michelle Rodriguez dans la cours des grandes! D'une fèrocitè redoutable, Rodriguez est impressionnante! Des combats à mener pour ce personnage très fort qui se bat pour s'imposer en tant que femme, qui se bat pour elle-même et qui se bat contre des adversaires qui en veulent autant qu'elle! Des personnages masculins modernes et formidables (l'entraîneur, le petit ami de Diana, le frangin, le père...), des entraînements intenses dans une salle pas toujours reluisante et des sentiments authentiques (cf. le baiser sucrè, la dèclaration d'amour en plein combat d'entraînement, le final dans le vestiaire...) font de "Girlfight" une rèussite du genre! Une nomination à l'Oscar n'aurait pas ètè de trop pour Michelle Rodriguez...
Henrico
Karyn Kusama avait impressionné tous les authentiques cinéphiles par ce premier film sur une boxeuse incarnée par une éblouissante et authentique Michelle Rodriguez. Tout excellent qu’il était, le film n’avait reçu qu’un timide battement de cils et de lèvres des critiques professionnels. Mais ce qui avait été le plus affligeant pour les dits cinéphiles authentiques, était la pluie outrageusement excessive de récompenses, qu’avait reçu « Million Dollar Baby ». Le film d’Eastwood traitait du même thème, mais avec une Hillary Swank qui était aux antipodes de la maîtrise technique de Rodriguez, et de la vérité de Rodriguez. De plus, la réalisation d’Eastwood tirait sur la corde à larmes de manière extrêmement grossière, avec des personnages, des combats, et des situations, proches de la caricature. Celle de Karyn Kusama montrait de vrais combats, et s’ancrait avec finesse dans un contexte familial, et socio culturel ultra crédible, provoquant une véritable émotion. Hélas, en optant surtout pour l'horreur et l'épouvante, la réalisatrice américaine ne s'est pas maintenue dans l'excellence avec les films qui ont suivi.
Un très joli petit film que ce Girlfight. Tout n'est pas entièrement réussi, mais il a pour lui d'être sincère et plutôt juste. Michelle Rodriguez y est assez convaincante.
Une réalisation qui a forcément du inspirée Million Dollar Baby. Michelle Rodriguez crève l'écran, c'est peu dire, le travail est colossal. L'histoire est intéressante, sachant qu'il s'agit d'un combat contre la fatalité. J'approuve forcément !
Au delà d'un film sur la boxe, c'est surtout un film sur la réinsertion d'une jeune fille paumée grâce à la boxe. insertion d'autant plus compliquée que elle doit se faire dans un milieu très macho et à l'encontre d'un père autoritaire.
L'interprétation de Michelle Rodriguez est excellente, elle arrive très bien à exprimer la rage de son personnage et les autres interprète se fondent parfaitement dans le moule.
L'interprétation de Michelle Rodriguez est excellente, elle arrive très bien à exprimer la rage de son personnage et les autres interprète se fondent parfaitement dans le moule.
Un bon film où la boxe n'est qu'un prétexte pour que cette fille paumée se trouve dans la vie. Michelle Rodriguez est excellente dans ce rôle, et on passe un très bon moment.
Le premier rôle de Michelle Rodriguez est également son seul premier rôle à ce jour. Girlfight révèle donc au grand jour cette actrice au regard aussi brutal qu'un crochet du droit. Un regard qu'on admirera (ou pas) dans la plupart des rôles (SWAT, Resident Evil, Fast
NeoLain
La rage de vaincre et elle s'imposera même au milieu des hommes. Girlfight est le long-métrage qui lança la carrière de Michelle Rodriguez. Festival de Sundance pour la mise en scène ou bien encore meilleur performance féminine pour celui de Deauville. Au lycée, elle est déconnecté de la réalité, sa réalité est de se battre, tant pour sa vie (relation tendu avec son père), son passé, et tant physiquement, son avenir (faire des matchs de boxe). Sa relation amoureuse, le trajet de sa vie sur son entrainement, ses défis, reste ancré. Girlfight est une transpiration et une bouffée qui se colle à la notre.
Au dela du film de boxe classique, le film nous permet de suivre l'évolution de Diana, petite Kaira des quartiers populaire qui se transcendera grâce à sa motivation dans la boxe qui lui permet de retrouver une certaine dignité, confiance en soi et suffisamment de courage pour affronter ses adversaires et trouver même l'amour. Au dela de ce schéma simplement retranscrit ici, le film est passionnant grâce à l'interprétation impressionnante de Michelle Rodriguez et malgré la faiblesse des combats de boxe assez mal chorégraphiés, on se laisse prendre au jeu et aux sentiments.
Si Million Dollar Baby est passé au statut de Classique du genre, il est regrettable que Girlfight n'est pas ce statut tant le film est bien meilleur dans le développement de son intrigue et des personnages.
Si Million Dollar Baby est passé au statut de Classique du genre, il est regrettable que Girlfight n'est pas ce statut tant le film est bien meilleur dans le développement de son intrigue et des personnages.
Avant "Million Dollar Baby" il ya eu "Girfight", un film dans l'univers de la boxe à l'approche originale. C'est loin des clichés du genre, réaliser sans effets spectaculaires qui en foutent plein la tronche. Le film se concentre avant tout sur son personnage principal, une ado rebelle qui cherche dans la boxe un défouloir. Michelle Rodriguez trouve son premier rôle dans ce film et s'avère être une veritable révèlation. J'ai trouvé qu'elle crevait l'écran avec à la fois de la dureté et beaucoup de charme. La mise en scène et sobre et au plus prés des personnages, bref un bon film.
Le récit de l'apprentissage par la boxe d'une libération de soi : un film assez fort mais pas vraiment original dans sa forme.
Traité avec brio au cinéma à travers des films comme "Le champion", "Rocky" ou encore "Ragin bull" la boxe n'avait jusque là jamais été montrée du point de vue de ces dames. En effet, que des mâles gonflés à la testostérone s'adonnent à la pratique pugilistique pour toutes les raisons inhérentes à leurs conditions d'hommes au sein d'un système castrateur paraissait en toute logique normal. Voilà donc, progressisme oblige, un premier regard sur les motivations (obscures pour les machos que nous sommes) qui peuvent pousser une jeune femme de son temps (suivez mon regard) à se tourner vers le noble art. Car s'il pouvait déjà sembler curieux pour un homme de voir d'autres types prendre du plaisir à se faire "puncher" la tronche, cette démonstration de la femme se faisant casser la gueule pourrait en effet en rebuter plus d'un. A plus forte raison quand, sous couvert de nous donner de l'égalitarisme du plus mauvais effet, on justifie cette motivation comme étant l'accomplissement sous jacent d'un modèle de femme moderne, résolu à se payer un mec pour se prouver qu'elle aussi peut avoir des "burnes" (ce qui en vérité n'est pas le cas!) On reste donc dubitatif devant cette tentative maladroite de nous faire la leçon sur le soi disant ostracisme du monde de la boxe à l'égard de le gente féminine, l'homme n'ayant jamais eu à se payer une femme pour exister en tant que boxeur (qu'on appellerait un lâche dans ce cas là). Ce qui décrédibilise d'autant plus la cause défendue, la femme ne pouvant visiblement exister en tant que telle autrement qu'en se soumettant aux diktats d'un monde aux lois faites par les hommes! On aurait certes pu cautionner cette volonté de dépassement de soi si seulement elle avait eu lieu dans un contexte de compétitions féminines (voir même face à des athlètes masculins) mais à la condition que le propos eût été une ode à la tolérance et à la cordialité des rapports Hommes/Femmes (ne le nions pas, certains types sont en effet des goujats) certainement pas dans le cadre d'un discours malsain comme celui là . Mais bon, je relativise en me disant que la victoire "symbolique" de la fille sur son mec n'a eu lieu que sur le ring. C'est vrai quoi, elle aurait très bien pu aussi vouloir se le faire au plumard à coup de sextoy histoire de lui montrer qui est vraiment le patron!
l'originalité n'est pas la première arme de ce film mais il a le mérite d'être sans artifice dans la recherche identitaire. Premier rôle de Michelle Rodriguez au cinéma et sûrement l'un de ses meilleurs. 13/20
Shephard69
Un excellent film de boxe, à la fois viril et intimiste, sorte de "Million dollar baby" de la rue. Plus profond que le film d'Eastwood, Michelle Rodriguez épatante et électrique.
caro18
Moins fort que "Million dollar baby" mais ne démerite pas.
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