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    Faute d'amour
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    3,9
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    Votre avis sur Faute d'amour ?

    202 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 31 octobre 2017
    Ce film russe d'Andrey Zvyagintsev se révèle être un excellent somnifère. Lenteur et tons gris y sont peut-être pour quelque chose, tout en dégageant l'atmosphère totalement désabusée, indifférente et sans sentiments de la grande Russie post soviétique de Vladimir au moment du conflit ukrainien. Déconseillé si on a des tendances suicidaires.
    Edouard64
    Edouard64

    8 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Il faut commencer par le titre, magnifique : Faute. Pas une « faute d’amour », assurément, ou guère, mais le manque, l’absence d’amour, et de tout. Car Faute d’amour est un film sur le vide, l’insignifiance, sur la douce léthargie, et la lancinante souffrance du néant.
    Du néant de nos vies, quand même un enfant ne suffit pas à la remplir, l’enfant d’une nuit d’amour qui n’en portait que le nom. Un soir justement, alors que ses parents s’en sont allés dormir chacun avec son amant/amante, il s’en va. Tout le film ou presque est l’histoire, si c’en est une, de cette quête, qui semble seule redonner un sens au travail pour une église orthodoxe équipée de batteries d’ordinateurs, mais dont les stricts préceptes restent lettres mortes, à ces nuits de longues caresses incertaines aussitôt le désir assouvi… Quête la nuit dans les escaliers fantomatiques de gigantesques immeubles – quelles images poignantes et belles dans cette architecture amère à force de hideur , quête le jour le long de fleuves jaunies de crasse, dans de lugubres maisons abandonnées corps et biens dans des forêts louches, au pied d’antennes satellitaires gigantesques qui semblent soudain écraser l’écran et la salle toute entière. La fin arrive sans crier gare et vous laisse vide vous aussi, et l’on serait à demi-asphyxié si la beauté étrange des images ne rédimait la vacuité de tout…
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Bon film qui mêle assez habilement critique sociale et politique de la Russie d'aujourd'hui et un drame familial qui débouche sur une issue proche du film policier. Bien réalisé, avec des acteurs convaincants. La photographie, très nette, est presque trop lumineuse et léchée pour rendre compte de la réalité moscovite.
    sabina77
    sabina77

    13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Je ne comprends pas les bonnes notes attribuées à ce film...
    Il est d'une lenteur et d'un ennui sans nom, le scénario se résume en une seule phrase, bref je vous le déconseille!
    deeejod
    deeejod

    6 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 octobre 2017
    L'un des films les plus beaux et les plus troublants de ces derniers mois. Froid, âpre, mais magnifique. Une claque émotionnelle, sur un sujet pas si souvent abordé de manière aussi crue et simple à la fois : les dégâts que génèrent un manque d'amour parental sur un enfant, cette faille terrible qui se transmet d'une génération à l'autre si rien ne l'arrête. Tout est dans le titre.
    Daniel C.
    Daniel C.

    144 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Rarement sont portés à l'écran le rejet, l'indifférence ou la haine à l'endroit d'un enfant. Deux êtres se séparent, ils ne s'entendent plus, ils ont un fils, Aliocha. Ce prénom constitue la forme slave d'Alexis, elle-même issue du verbe grec "alexein", protéger. De protection, ils n'en ont cure pour leur garçon âgé d'une douzaine d'années. Je pensais en voyant le film, qu'Aliocha incarnait leur "faute d'amour", le témoignage d'un temps révolu, où ces deux-là s'étaient aimés. A la réflexion, une seconde lecture du titre m'est apparue. "Faute d'amour", un enfant n'a d'autre issue que de disparaître. "Faute d'amour", à défaut d'amour, on ne peut vivre. Cet homme et cette femme sont peut-être capables d'amour, probablement plus sur un mode narcissique, mais en tout cas pas à l'endroit de leur fils. Il y a chez eux une dimension totalement irresponsable. Ce qui surgir sous nos yeux, c'est combien l'amour parental n'a rien d'inné, qu'il ne va pas de soi et qu'au fond, l'enfance pour certains, relève plus de la survie psychique, que du déploiement vers un devenir adulte et autonome. Certes, le film démarre au coeur de la crise conjugale, mais les services de la protection de l'enfance mériteraient d'être sollicités en urgence. La démonstration d' Andrey Zvyagintsev, c'est que parfois certains devraient pouvoir renoncer à l'exercice de leur fonction et de leur autorité parentales. Non, retirer un enfant de sa famille, n'est pas juste un acte monstrueux. Peut-être peut-il être parfois salvateur... Un enfant vient à disparaître et sa mère semble saisir la gravité de l'absence plus promptement que le père, mais faute d'amour, il n'est d'autre issue qu'un destin funeste. Les premières images du film nous montrent un paysage enneigé, froid, désolé, magnifique parfois, mais tellement peuplé de solitude, qu'on ressent le froid en nous. Tourné en Russie, nous sommes les témoins du contraste entre des intérieurs plutôt confortables et la diffusion des actualités télévisées diffusant des images de la crise ukrainienne, je crois. L'assomption du capitalisme en Russie est clairement perceptible dans les appartements. Le couple, qui visite l'appartement des parents d'Aliocha est une caricature : elle, visiblement emballée par cet appartement, qui adresse de tendres oeillades à son mari, qui lui, visiblement en position de seul décideur, se montre pragmatique en questionnant sur la surface des pièces. Tout ça respire l'argent, tout ça "pue" l'argent de ces nouveaux riches avides de placer leur argent sans aucun état d'âme, ni sentiment d'appartenir à une société. Plus aucune notion de solidarité ne semble traverser les russes pour qui le collectif résonne sans doute trop du collectivisme d'antan, qu'ils ont chassé de leur mémoire. C'est un film éprouvant, mais qui tient aussi du chef d'oeuvre.
    rerererere
    rerererere

    3 abonnés 88 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 octobre 2017
    On ne sort pas indemne d'une telle séance... Ce film est un bijou, tant dans le traitement de l'histoire, bouleversante, dans la photographie, les cadrages, le jeu des acteurs.... J'ai découvert Maryana Spivac qui joue la mère et qui crève l'ecran par son sublime jeu tout en finesse et en émotion, une actrice que je vais suivre.... un manque d'amour diffus, des souffrances enfouies, une violence désespérée, Aliocha n'est jamais aussi présent que quand il a disparu et ses parents font face au trou béant qu'il laisse et qu'ils ne soupçonnaient pas... C'est pour des émotions comme celle ci que j'aime le cinéma ! Courrez-y !
    domit64
    domit64

    49 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 octobre 2017
    « Faute d’amour » lie 2 sujets, le divorce d’un couple et la disparition d’un enfant. Si le pourquoi du divorce et le pourquoi de la fugue (dans un premier temps) de l’enfant est bien traitée. La suite du film est trop basée sur la recherche et pas assez sur la psychologie des personnages.
    Malgré ces imperfections et trop de longueurs, ce film reste puissant.
    « Peut mieux faire » mais à voir
    Krebs
    Krebs

    30 abonnés 60 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    Un film russe sur le manque d'amour pour un enfant de 12 ans, qui n'était pas souhaité par ses parents et qui s'en rend compte... Excellent film psychologique : les personnages évoluent au fur et à mesure du film, on apprend à les connaître et à se faire une opinion sur eux, opinion qui elle-même évolue : sans rien dévoiler du film, on comprend par exemple mieux le comportement de la mère quand on connaît sa propre histoire. Les acteurs sont tous très justes dans leur façon de jouer, la tension dramatique est continue, et on ressort secoués de cette histoire, réellement émouvante.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 octobre 2017
    En sortant de la salle, je me suis simplement dit : "Ouah, depuis combien de temps n'avais-je pas eu ce sentiment d'avoir découvert un grand film qui restera". Jusqu'ici, je n'avais pas été pas totalement conquis par le cinéma de Zviaguintsev. Force est de constater qu'ici, il m'a littéralement scotché. Le film prend une ampleur folle. C'est un film-monde, qui dépasse de loin sa propre histoire et dépeint tout un pays, tout un monde. Un chef d'oeuvre.
    Robert D
    Robert D

    6 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 octobre 2017
    Magnifique film! Un couple qui se déchire et un enfant laissé pour compte sans famille avec des grands parents inexistants. Filmé en hiver avec des lumières "sombres", tous les acteurs jouent juste.
    Des films qui malgré le sujet boulversant nous apportent de l'humain dans un monde controversé. A voir absolument...
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 619 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 octobre 2017
    Un couple auto centré et en pleine séparation se déchire sans se préoccuper de leur fils de 12 ans… un poids pour les deux… aucun ne souhaite la garde considérée comme une privation de liberté. Les deux parents ont un amant et jouent déjà chacun le coup d’après ; et l’enfant ne fait pas partie du programme. Et là, c’est la scène la plus déchirante du film ; le jeune Aliocha que l’on découvre en pleurs étouffés derrière une porte s’ouvrant devant nous alors que ses parents se déchirent violemment. L’enfant découvre alors qu’il n’est pas considéré, il est quantité négligeable. Il disparait le lendemain. Mais là c’est à nouveau terrible, chacun de ses parents tellement obnubilés par son bonheur personnel naissant ne s’aperçoit qu’après 36 heures que leur fils a disparu !!! Eloquent, scandaleux, pénible à soutenir. Dans cette première moitié du film précédant la longue recherche du fils disparu, Zviaguintsev nous assène des scènes d’une rare violence individualiste : ses parents toujours sur leur smartphone ; les séances de confidences intimes avec l’esthéticienne ; les scènes de copulation, d’amour peut être ;.. Tant d’éléments qui prouvent une innocence sacrifiée sur l’autel de l’individualisme, de la société de consommation, et d’une société russe néo bourgeoise en perte de repère. Tous les éléments de la décadence consumériste de nos sociétés sont abordés de manière crue, âpre et rude par le réalisateur russe… Sans concession. Glaçant et monstrueux dans sa première moitié. Dans la quête de l’enfant disparu, très longue à mon goût, on espère que l’expérience de la perte d’un enfant va faire évoluer les géniteurs… on espère qu’ils deviennent parents… C’est long long… Et puis une ellipse aussi terrible que la première partie du film nous conduit 2 ans plus tard. Et un constat terrible : les parents n’ont rien appris de cette histoire : le père toujours insupporté par les gosses et la mère à l’image d’une Russie galopant sur place et égoïste. Le tout est donc noir et sans espoir : c’est terrible et peut être excessif. La mise en scène est virtuose, le film est truffé de choix artistiques du début à la fin. Des comportements nihilistes à l’excès selon moi et un gros tiers central du film longuet plombent un peu le film… mais un premier tiers de mise en place terrifiant mais passionnant.
    Prix du Jury à Cannes… Andréï Zviaguintsev : 4 films présentés à Cannes sur 5 films réalisés et un prix à chaque fois. Un film de plus pour un tableau à charge.
    Mon blog: tout-un-cinema.blogspot.fr
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 octobre 2017
    Tout débute pour le mieux : des plans d'une grande beauté nous montrant des arbres enneigés aux troncs curieusement entrelacés ou dangereusement courbés vers ce qui semble un lac. Pas la moindre présence humaine. Puis un enfant paraît, solitaire, sortant d'une école et traversant le bois découvert lors des premières images. On comprend alors la dimension symbolique de ce cadre à la fois splendide et significatif de la détresse éprouvée par l'enfant. Car il se dirige vers un ensemble résidentiel de la banlieue de Moscou où il va retrouver ses parents en instance de divorce et ne cessant pour l'heure de s'insulter, de s'adresser des messages d'une haine réciproque. Il doit vivre ou plutôt survivre dans cet enfer où sa seule arme demeure le silence. Jusqu'au jour où il disparaît, ce dont les parents ne s'apercevront que deux jours plus tard, trop accaparés chacun de leur côté par des relations extraconjugales. Rarement il nous a été donné de voir un film aussi terrifiant, aussi expressionniste et aussi convaincant dans la peinture désespérée des personnages mis en présence. Le réalisateur Andreï Zvyagintsev à qui l'on doit déjà plusieurs films salués par la critique nous livre un constat terrible de la société russe d'aujourd'hui. Le scénario fait du reste constamment référence à l'Histoire contemporaine du pays, en particulier par le biais des médias qui couvrent une actualité brûlante (le conflit russo-ukrainien, par exemple) ou la déforment à l'envi. La petite bourgeoisie à laquelle appartiennent les protagonistes fait l'objet d'une critique en bonne et due forme et le film présente une société dans laquelle l'enfant est devenu une gêne et un obstacle aux désirs égoïstes d'un couple. De même, le pouvoir retrouvé de l'Église orthodoxe russe est au cœur d'une vive dénonciation puisque le père de l'enfant travaille dans une entreprise dirigée par un orthodoxe intégriste qui n'admet pas de divorcés parmi son personnel. Enfin le rôle de la police y est critiqué puisque celle-ci renoncera très vite à poursuivre les recherches. Toutefois le film comporte, on le devine, une dimension universelle à travers cette peinture impitoyable de l'égoïsme des adultes et de la déréliction d'un enfant sans amour. "Faute d'amour" : tel est le titre français de cette œuvre hors du commun. Car c'est bien là le cœur du problème : le manque d'amour. L'enfant manque cruellement d'amour, mais les adultes aussi, qui ont substitué le seul plaisir physique à l'amour véritable et constructif. Zvyagintsev est en cela proche d'un Dostoïevski ou - pour rester dans le domaine cinématographique - d'un Bergman qui semble avoir considérablement inspiré le cinéaste. Le film est d'une beauté omniprésente, y compris dans les scènes et les lieux les plus sordides, mais il est également cruel. Or cette cruauté est rendue possible entre autres par une mise en scène d'une extrême exigence et un investissement permanent des acteurs. On n'oubliera pas certaines scènes déchirantes comme celle où l'on découvre au terme d'un plan superbement mené l'enfant pleurant de toutes ses larmes, caché derrière une porte au moment où les engueulades conjugales vont redoubler de violence. De même on supportera difficilement cette scène où la grand-mère du gamin s'oppose de la manière la plus sordide à sa fille, l'accablant de mille malédictions. Non, la société décrite par Zvyagintsev ne connaît ni la pitié ni le pardon. Un monde sans espoir où la neige immaculée cache la plus terrible des noirceurs.
    Daniel G.
    Daniel G.

    7 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2017
    On est dans la noirceur qui côtoie le sinistre qui se marie avec l’ennui.
    Quelle famille dramatique. A la sortie on a envie de se jeter sous une voiture.
    mat niro
    mat niro

    352 abonnés 1 811 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 octobre 2017
    Voulant dénoncer le capitalisme de la société russe et l'égocentrisme ambiant, Andrey Zvyragentesv nous livre un film souffrant de nombreuses longueurs. L'ambiance voulue est lourde et pesante après la disparition de ce jeune enfant de 12 ans qui va cristalliser la haine déjà bien présente dans cette cellule familiale. La mise en scène est parfaite avec ces personnages au jeu excellent mais il faut bien se rendre à l'évidence : le film est beaucoup trop long (la deuxième partie avec la traque de ce garçon est interminable). Un constat amer de la vie actuelle sous Poutine que j'ai trouvé moyen.
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