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Un visiteur
0,5
Publiée le 11 novembre 2018
D'un ennui à mourir... Il ne se passe rien dans ce film! L'intrigue inexistante, les décors déprimants, des scènes trop longues et peu intéressantes...
« Faute d’amour » est un film d’une grande tristesse. Ma phrase pourrait être qualifiée de pléonasme. A partir du moment où il n’y a pas d’amour, il ne peut y avoir de la joie. Pourtant Zhenya et Boris connaissent la joie chacun de leur côté. En couple, ils se détestent, mais l’une avec son amant et l’autre avec sa maîtresse, ils ont le sourire ! Ce couple qui se déteste a un petit garçon de 12 ans, lequel pourrait être sujet de joie. Même pas ! Zhenya et Boris n’ont qu’une impatience : vendre l’appartement et refaire leur vie. Et le gosse dans tout ça ? Ils s’en fichent ! Les films russes sont pour moi par nature déprimants, mais là, le moral en prend un sacré coup derrière la tête. Ce gosse est encombrant, ni l’une ni l’autre ne veut se le coltiner ! « Faute d’amour » ne concerne pas l’absence d’amour entre un homme et une femme, ça concerne tout simplement un gosse qui n’est pas aimé de ses parents. Des parents égoïstes qui ne pensent qu’à leur propre bonheur. Zhenya retrouve presque chaque soir son amant plus âgé qu’elle et Boris retrouve presque chaque soir sa maîtresse enceinte de lui ! L’une dit à son amant que sa mère ne l’a pas aimée et semble reproduire le même schéma envers son fils ! L’autre doit rassurer sa future femme enceinte qui craint qu’il reproduise le même schéma avec elle ! Alors que fait ce gosse mal-aimé ? Il décide de disparaître. Et soudain, comme par enchantement, on ne parle que de lui. Et son absence mobilise plus d’intérêt que sa présence, le comble ! Cette disparition réveillera-t-elle pour autant l’amour de ses parents ? A vous de le découvrir. Le final est poignant et provoque un beau gâchis. Mais à qui la faute ? Malgré ce récit déprimant, le réalisateur nous offre des scènes d’amour délicatement bien filmées. Quant aux acteurs Maryana Spivak et Alexey Rozin interprètent remarquablement des parents exécrables. A voir en V.O pour s’en rendre compte…
Un drame très noir à la mise en scène certes somptueuse, mais qui manque un peu d’empathie. La première partie du film, sur la dispute face à leur enfant d’un couple entrain de divorcer est la meilleure. La seconde sur la disparition m’a moins percuté. Même si le dernier plan est magnifique. César du meilleur film étranger.
Faute d'amour, est peut-être le film le triste et déprimant qu'il m'ait été donné de regarder. Du début à la fin, pas de sourire, pas d'humour, pas d'espoir. Ajoutez à cela des personnages antipatiques et une réalisation molle qui additionne les pĺans fixes, vous obtenez une grosse déprime.
Un film poignant malgré un rythme lent et lourd. Mais on s'accroche à cette histoire qui tarde à démarrer. Une fin décevante et frustrante peut être. Ici ce n'est pas l'issue qui compte mais plutôt comment le sujet est traité.. Un film typiquement pour Arte.
"Faute d'amour" faute de film sa n'en fini jamais tellement c'est long et ennuyeux. Histoire inexistante on dirait un film amateur tellement c'est mal filmer ,les décor sont déprimant comme les acteurs d'ailleurs . Perte de temps à fuir.
Excellent film russe, un des meilleurs avec Leviathan. Une histoire profonde, typique et universelle brillamment interprétée. Noir et dense, du grand art. Film vraiment marquant qui laisse une trace.
J'ai trouvé le film très long... Et triste. Les parents se renvoient l'enfant comme une balle... Il fuit cette vie sinistre... Espérons qu'il est trouvé la paix.
Le synopsis me paraissait alléchant et le début de son est intrigant, une triste histoire de romance brisée se passant en Russie, ça m’avait tenté pour ce point de vue universel. Par le réalisateur de « Leviathan » glisse entre temps dans sa mise en scène des messages politiques de l’opposition. Difficile de s’émouvoir du drame familial quand on aborde plus un sujet politisé plutôt que personnel.
Un scénario bien écrit, de très bons acteurs (avec une mention particulière pour Maryana Spivak), des dialogues d'une grande justesse, "Faute d'amour" nous immerge avec brio dans une situation douloureuse, à savoir la disparition de son enfant. Un drame maîtrisé qui transpire de réalisme !
Peu considéré par ses parents, Aliocha décide de fuguer. Voilà le point de départ d’un film froid dont le sujet est l’absence supposée de sentiments. Le seul personnage semblant ressentir quelque chose disparaît en effet dès le début et ses parents semblent bien peu concernés, comme forcés d’enfin accomplir leur rôle mais finissant par se rendre compte qu’il est trop tard pour cela.