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    Faute d'amour
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    3,9
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    203 critiques spectateurs

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    Alasky
    Alasky

    364 abonnés 3 496 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mai 2020
    Dans une ambiance grise et froide, dans un décor tantôt urbain, tantôt rural, ce film raconte l'histoire de deux parents en plein divorce, confrontés à la disparition/fugue de leur fils. Un film lent mais agréable à suivre. spoiler: J'ai aimé la métaphore de la déshumanisation et de l'égoïsme des parents : le squat dans un bâtiment abandonné, quasi détruit, en ruine.
    Math719
    Math719

    192 abonnés 713 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Je m'attendais à mieux. En fait ce film décolle pas du tout. Il est lent et mou. C'est un peu dommage car j'ai beaucoup aimé l'histoire. ça aurai pu être mieux. Dommage !! Les personnages jouent néanmoins pas si mal.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 756 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 janvier 2020
    Un drame poignant. D'une mise en scène somptueuse et d'une photo à tomber, le film n'en demeure pas moins un portrait acerbe sur notre société individualiste où l'amour pour son enfant est devenu opaque. Il faut l'absence de cet enfant pour que celui-ci soit présent dans l'esprit de ses parents. Magnifiquement interprété, les acteurs jouent avec une certaine retenue assez glaçante et qui en fait pour une fois des personnages principaux ni tout bons ni tout mauvais. La fin ne donne pas forcément les clefs de cette disparition mais apporte un subtil message par un dernier plan de toute beauté poétiquement cinématographique. Bref ce film est une pépite !!
    DarioFulci
    DarioFulci

    107 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 novembre 2019
    Un couple se déchire dans la Russie d'aujourd'hui. Leur enfant disparaît.
    Avec une froideur effrayante, le film dresse un sombre portrait de la société modernisée d'une nation bouleversée en trois décennies. Cet homme et cette femme, obsédés par leur égo, leur confort, leur statut font froids dans le dos. Ils en oublient leur enfant, ou plutôt leur enfant devient un instrument pour obtenir ce qu'ils veulent sauvegarder. Plus que des individus matérialistes, il s'agit de personnages qui ont perdu leur humanité. Calculateurs et égoïstes.
    C'est magistralement filmé: on pense souvent à Haneke pour ce côté clinique et distancié des horreurs sourdes qui se trament sous nos yeux. Pour autant, jamais on ne se dit que c'est un constat de misanthrope aigri. Au contraire, le tragique n'a pas l'exclusivité de la Russie: le sentiment est universel. Un grand film qui met mal à l'aise.
    olivierzam
    olivierzam

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2019
    j'ai vu FAUTE D AMOUR parce qu'il était primé à Cannes même si je devinais que le sujet serait lourd . Dès le début on est plongé dans l'ambiance "morose" du film donc il faut être prêt à passer un moment presque "désagréable" . il faut perséver car le sujet est grave mais très réaliste , la mise en scène & acteurs très bons , bref un film qui marque .....et fait réfléchir . A éviter quand même le soir juste avant de se coucher
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 28 août 2019
    Un film très dur, profondément déprimant. Bien filmé et prenant, mais il faut s'attendre à passer un "sale moment"...
    Uncertainregard
    Uncertainregard

    118 abonnés 1 285 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2019
    Encore un très joli drame de Zviaguintsev qui démontre une fois de plus un talent incroyable pour tourner des scènes de dialogue d'une grande intensité et maintenir une tension remarquable pour nous interroger sur la disparition de ce gamin. Réalisation et interprétation magnifiques, du grand art comme on commence à être habitué avec lui...
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 juin 2019
    Encensé d’autant plus en Occident qu’il n’est pas vraiment en odeur de sainteté dans son propre pays, Andreï Zvyagintsev est un observateur passionnant de la Russie contemporaine, une pays qu’il aime, de cet amour proche du mysticisme que les artistes russes ont toujours éprouvé pour leur patrie mais dont il ne cesse de déplorer qu’au delà de ses rodomontades de grande puissance déchue, elle éprouve de plus en plus de difficultés à assurer la cohésion de sa société et le bonheur de ses citoyens. C’est toujours par le petit bout de la lorgnette que Zvyagintsev entame sa psychanalyse de la société russe, pour mieux étendre petit à petit, le tableau et les constats qu’il tire de l’observation approfondie d’un micro-phénomène. Pris dans la tourmente d’un divorce difficile, alors qu’il découvre que son père et sa mère, qui ont déjà refait leur vie chacun de leur côté, ne souhaitent plus s’occuper de lui, un enfant disparaît : il faudra trente six heures pour que ses parents remarquent son absence et, devant l’impuissance cynique de la police, fassent appel à un organisme spécialisé dans les disparitions. On découvre alors cette homme et cette femme, aussi égoïstes et détestables l’un que l’autre, retrouver un semblant d’humanité alors qu’ils recherchent désespérément leur enfant, au fil de plans contemplatifs que n’aurait pas renié Tarkovski, même si Zvyangintsev, après en avoir été un imitateur studieux, trouve ici peu à peu sa propre voie artistique. Ces tableaux, d’une beauté toujours aussi hiératique, transcendent la banalité et la pauvreté architecturale des paysages urbains russes...mais aussi le luxe vulgaire du cadre de vie de ceux qui ont les moyens d’imiter les classes aisées mondialisées. Héritier des grands cinéastes européens de l’après-guerre, Zvyagintsev propose un récit à deux niveaux : au-delà des actions pragmatiques qu’elle initie, la quête pour retrouver l’enfant, qui peut prendre ici la forme d’une confrontation houleuse avec une grand-mère dépourvue d’affect ou de l’exploration minutieuse d’un bâtiment en ruines perdu dans la forêt, se double d’une déambulation intérieure, qui devient plus lisible à mesure que les espoirs de retrouver le disparu s’amenuisent : toute culpabilité évacuée, la disparition du petit procure à ses parents, à un niveau inconscient, un vif soulagement : elle est le catalyseur qui leur permet d’asséner le coup de grâce à leur relation, de la vider de tout ce qui lui donnait encore le moindre sens. On aurait tort de n’y voir qu’une critique de la petite bourgeoisie russe, mesquine et individualiste : le réalisateur parle de ce qu’il connait le mieux bien sûr, de certaines spécificités locales, comme ces entreprises menées par des orthodoxes pour qui la moralité et la vie maritale de leurs employés priment sur leurs compétences...mais son propos englobe l’humanité au sens le plus large, une humanité qui a perdu la notion de transcendance et ne voit plus l’avenir que par un prisme carriériste et pratique, puisque la vie privée se mène aujourd’hui, à peu de choses près, comme une carrière. ‘Faute d’amour’ n’est en rien le film déchirant que son sujet laissait présager : en fin de compte, la disparition de cet enfant triste et mal-aimé n’a qu’une valeur métaphorique, qui laisse toute la place à une vision glaçante et pessimiste d’une humanité où chacun est muré dans sa souffrance, ses besoins, ses rêves et ses ambitions, et où il n’est plus possible ni même désirable de partir à la rencontre de l’autre.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 21 juin 2019
    Quand l'égoïsme des adultes à la recherche d'un soit disant bonheur détruit les enfants, c'est parce que la société n'est autre que pourrie de l'intérieur. Chaque détail de ce film nous montre que les Hommes peuvent être maudits de génération en génération ou attachés à des envies destructrices. Le rythme y est lent mais tellement prenant, les acteurs détestables mais attachants et les décors moroses et pourtant si beau.
    Ce film secoue le spectateur dans tous les sens malgré ce calme absolument qu'il règne dans l'histoire. Je le conseille fortement aux mauvais parents! ;-)
    cosette2010
    cosette2010

    53 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 mars 2019
    Le film passe difficilement sur un écran de télévision, sombre et lent, sans musique, sans chaleur, déprimant. Ce qu'il montre de la societe russe est intéressant vu de l'occident, une Russie aisée équipée d'i phones et peuplée de jolies femmes très froides, bien loin de la Russie soviétique et industrielle. Ce film dépeint les ravages universels de l'indifférence et du désamour. En tant que mère, il me fait froid dans le dos.
    conrad7893
    conrad7893

    307 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2019
    ce film russe arrive à nous tenir en haleine jusqu'au bout de ses 2 heures.
    Un triste constat des relations humaines entre un couple qui ne s'aime plus et qui se déchire devant leur enfant.
    Cet enfant qui manque d'amour.
    Un film bien réalisé
    c'est bien joué
    je reste mitigé sur la fin
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    275 abonnés 1 651 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 février 2019
    Difficile d'avoir un avis tranché sur ce film. Zvyagintsev décrit un monde pétri de haine, d'égoïsme, de violence morale ou physique, un monde globalement déshumanisé, froid comme la mort. Sa critique sociale ne manque pas d'intelligence ; ça touche là où ça fait mal, voire très mal. Mais cette intelligence est toujours aussi ostentatoire. Le trait est souvent appuyé (comme la musique...), parfois jusqu'à la caricature. Cette misanthropie démonstrative, donneuse de leçons à sa manière, est assez exaspérante. En même temps, le réalisateur a un talent monstre en matière de mise en scène. Il y a dans ce film quelques scènes d'une poésie ou d'une puissance émotionnelle inouïe (les premières images des arbres en hiver, l'enfant derrière la porte, la morgue, la fin et son amertume sublime) qui sont des moments de cinéma vraiment marquants et méritent à elles seules le coup d'oeil. Bref, c'est un film à la fois lourd et inspiré, peu aimable et magnifique. Vive les grands écarts !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2019
    Loveless, Faute d'amour en français, dénonce les actes de fautes d'amour où l'amour qui n'est que superficiel mais aussi l'occidentalisation et l'individualisme qui en découle Mais aussi la religion revenue en force en Russie.
    J'ai trouvé ce film triste car les parents restent aveuglés, spoiler: la mère par son narcissisme et le père par sa vie, source de frustration et il n'est pas capable de donner de l'amour à son autre fils. La mère a eu une enfance sans amour mais elle répète le mépris de sa mère sur son fils.
    Les personnages sont enfermés dans un monde purement matériel, digne du naturalisme de Zola.
    Ils continuent de vivre aveuglés et leurs fautes sont un perpétuel recommencement. Mais le film est très très esthétique. Les paysages sont à couper le souffle et le russe est une très belle langue à entendre.
    Andreï Zviaguintsev ne s'identifie à Andreï Tarkovsky pour ce film. Le réalisateur n'est pas branché spirituel. Il cherche une spiritualité dans l'absurde. Ses personnages sont aveuglement en esclavage de leur affectivité et du manque d'amour de ce monde et ne peuvent pas être sauvé par la grâce. Le réalisateur exclue la grâce dans ses films, spoiler: la preuve l'enfant disparu est soit retrouvé mort et horriblement soit disparu et mort probablement
    . Une vie sans la grâce doit être un pur esclavage d'illusions où, aveuglés, on ne voit pas que centré sur soi-même, on est le propre pharaon de notre existence.
    DimDim72
    DimDim72

    8 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 janvier 2019
    C'est l'histoire d'un couple qui s'est aimé mais qui ne s'aime plus, voire se déteste. Chacun a commencé à refaire sa vie mais il y a leur fils et de ce fait ils vivent encore ensemble. Ce fils est ce qui les retient encore ensemble mais c'est aussi la représentation de l'autre que l'on déteste et le lien avec celui-ci. Se sentant non aimé, le fils va fuguer et ... c'est la que le film devient ennuyeux.

    Le premier tiers du film est prometteur mais le second tiers est long, ennuyeux et on ne peut qu'être déçus par le début était prometteur.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2019
    La réalisation est impeccable, le rythme est assez bien tenu pour que les deux heures n'apparaissent pas trop longues, les messages de Zvyagintsev passent clairement. Tout cela fait qu'elles sont un peu traumatiques, cette histoire, cette froideur et cette démonstration (réussie), et c'est précisément cette froideur qui fait qu'on n'aime pas complétement ce film, pourtant de haut vol.
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