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    Faute d'amour
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    Barry.L
    Barry.L

    33 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Récompensé par un prix du Jury à Cannes en 2017 et par un césar du meilleur film étranger, ‘’Faute d’amour’’ est venu confirmer le statut d’Andreï Zviaguinstev comme étant le meilleur analyste du monde russe actuel. Certains critiques se sont pâmés d’admiration devant le film en invoquant rien de moins que Tchekhov, Dostoïevski, et Ingmar Begman. C’était certainement faire trop d’honneur à une œuvre qui ne brille pas par sa finesse.

    Genia et Boris forment un couple qui va bientôt divorcer. Se déchirant continuellement, ils ne savent pas quoi faire de leur fils Aliocha, qui se sent délaissé. Un jour, Aliocha disparaît. Ses parents vont alors se lancer à sa recherche.

    Les influences bergmaniennes qu’ont cru bon de mettre en avant les critiques sont sans nul doute dû au projet initial du réalisateur. En effet, ce dernier souhaitait faire un remake de ‘’Scènes de la vie conjugale’’, la mini-série/ le film de Bergman qui racontait la dislocation d’un couple. N’ayant pas réussi à obtenir les droits (ouf!), Zviaguinstev s’est résolu à écrire et mettre en scène une histoire originale. Le film se démarque de celui de Bergman par un aspect (bon en vérité il y en a beaucoup plus) : la présence d’un enfant. Sur le papier, cela pouvait être intéressant : voir un couple en train d’exploser et les effets désastreux que cela peut avoir sur l’enfant (on devine que l’enfant a disparu car il ne supportait plus le climat familial). Malheureusement, le point de vue du réalisateur pulvérise tout notre intérêt. Le plus gros reproche qu’on peut faire au réalisateur, c’est sa haine très exagérée pour ses personnages. Certes, un réalisateur a tout à fait le droit de ne pas aimer ses personnages, voire de les mépriser complètement. Mais il doit savoir diluer sa haine et nous faire comprendre avec subtilité la raison de son regard désespéré sur la nature humaine. Quel intérêt d’aborder une œuvre où, dès les premières images, le réalisateur cherche excessivement à cracher son mépris sur ses personnages, lesquels ne sont plus que de vulgaires marionnettes ? Des marionnettes qui font du surplace, non pas victimes d’un tragique destin, mais d’un réalisateur au point de vue hautain. L’autre possibilité qu’à un réalisateur pour faire passer son hostilité à l’égard d’un protagoniste est de le rendre suffisamment fascinant dans un premier temps pour attirer l’attention du spectateur. Une fois le spectateur happé, le réalisateur peut alors régler ses comptes avec le héros (le meilleur exemple est sans conteste ‘’Le Casanova de Fellini’’ où Casanova, bien que haï par Fellini est suffisamment intriguant pour attirer l’attention du spectateur). C’est tout le contraire avec ‘’Faute d’amour’’ : en plus d’être détestable, Genia et Boris n’ont pas le moindre intérêt. Dès le début, Zviaguinstev, véritable démiurge s’acharne sur la nature humaine en cherchant à chaque plan à nous faire détester encore plus Genia et Boris. L’idée de base de ‘’Faute d’amour’’ n’était pas mal du tout, mais le traitement au marteau-piqueur, la vision très étroite de ce sentiment si complexe qu’est la haine affaiblissent le résultat final.

    Après ce désastreux début, d’une incommensurable lourdeur (Génia est bien évidemment sur son portable les trois quart du temps, image d’une colossale subtilité pour nous faire comprendre à quel point les humains sont dorénavant déconnectés des réalités) survient la deuxième partie du film : la disparition de l’enfant. Cet événement, normalement très impactant devrait chambouler Genia et Boris jusqu’à les pousser à se remettre en question. Mais non. Il faut se souvenir que Genia et Boris ne sont pas des personnages ou encore moins des êtres humains, mais bien deux pantins de bois manipulés par un réalisateur qui avant de donner du corps à son histoire cherche avant tout à illustrer un propos. ‘’Faute d’amour’’, c’est ce genre de cinéma où le théorique l’emporte beaucoup trop sur la pratique. Ainsi, la disparition de l’enfant est-elle pour les parents un moyen de se remettre profondément en question ? Entre les mains d’un réalisateur compatissant, la réponse aurait été naturellement oui. Pas entre les mains de Zviaguinstev : les personnages ne changent pas d’un iota. spoiler: Les révélations faites par Génia sur les raisons qu’elle avait pour se mettre en couple avec Boris sont le coup de grâce : pour le metteur en scène, pas de réel amour possible dans cette Russie là
    . Là encore en terme de ton, Zviaguinstev livre un film sans nuance : il peut même perdre toute crédibilité à force de vouloir caser à tout prix des effets, soi-disant fins mais qui sont d’une colossale lourdeur. spoiler: D’un message prédisant la fin du monde à l’annonce de la guerre en Ukraine
    , le réalisateur en rajoute une couche dans les situations dramatiques : Zviaguinstev semble dire que la totale déshumanisation des personnages est directement liée au monde russe. Peu importe le bien fondée de la pensée du cinéaste, dès lors qu’il réalise un film où tout espoir (même le plus minuscule) est balayé par un nihilisme hautain, la portée de son film en est nécessairement diminué. spoiler: Les personnages ne peuvent pas avancés, ils sont à jamais emprisonnés dans leurs travers
    ( spoiler: le père est toujours aussi peu attentif avec sa nouvelle famille à la fin du film
    ) et n’évoluent pas. Tel semble être le message final de Zviaguinstev. Doté d’une telle vision de l’humanité, le résultat est logique : ‘’Faute d’amour’’ est un film au cynisme limité, totalement unilatéral et finalement assez bête à force de verser dans cette surenchère de froideur et de mépris. Où est ce mélange unique entre tragique, comique, farce et fable qui caractérisent Tchekhov ? Où est cette ampleur métaphysique riche en dialogues réfléchis propres à Bergman ? Nul part, ici vous ne trouverez nulle richesse, nulle zone grise, nulle sagesse. Juste un metteur en scène qui semble nous répéter en boucle que tout est foutu et qu’il n’y a aucun espoir. Ce serait un contre-sens total d’y voir là une version russe de ‘’Scènes de la vie conjugale’’ : là où Bergman avait de la compassion pour son couple qui ne passait absolument pas tout leur temps à s’engueuler, Andreï Zviaguinstev ne laisse aucun chance de salut à son couple.

    Et ce point de vue est d’autant plus terrible que sur de nombreux autres aspects, le film se tient et présente des éléments très intéressants. Déjà, le réalisateur parvient à prendre efficacement en otage le spectateur (malgré l’indifférence envers Genia et Boris) car un troisième personnage, l’enfant, a lui toute notre attention. Si physiquement il disparaît rapidement du film, son esprit plane et hante le film. Les lieux où il s’est rendu, les espoirs de le retrouver… Tous ces éléments sont bien assez forts pour sauvegarder in extremis notre attention. Au milieu des cris, des larmes et de la haine, l’enfant choisit en définitif la disparition. Paradoxalement (et même tristement) c’est durant ces séquences de recherche, censées être tendues, que le spectateur peut respirer. Ces scènes d’extérieures sont de véritables bulles d’air : les spectateurs (et l’enfant aussi) sont ainsi libérés. Libérés de tous ces appartements sombres et glaçants. Libérés surtout de ces engueulades perpétuelles. En suivant un groupe de recherche et en se détachant (un peu) des insultes que se lancent sans cesse le couple, le spectateur peut donc reprendre son souffle. Bien entendu, le fait que le cinéaste soit russe ne gâche rien : les Russes ont toujours été capables de filmer merveilleusement la nature, dans ce qu’elle peut avoir de plus magnifique, mais aussi de plus étrange et de mystérieuse. ‘’Faute d’amour’’ n’échappe pas à cette règle : à côté de cet environnement urbain d’une grande laideur se trouvent de superbes espaces sauvages. spoiler: Une forêt, une maison abandonnée, un cours d’eau, un arbre où se trouve le dernier témoignage de la présence d’Aliocha…
    Tout à coup, ces espaces semblent vivants, habités par le passage de l’enfant disparu. La beauté plastique de ces séquences est renforcée par le contraste entre les lumières bleutées et froides des environnements et le rouge très vif des gilets de l’équipe de recherche. Equipe dont les membres ne sont plus que de minuscules points, tout petits et insignifiants dans ces grandes étendues neigeuses spoiler: qui dissimuleront probablement à jamais Aliocha
    .

    Difficile donc de tirer des leçons d’un film aussi radical. A force de filmer avec une complaisance glaçante les cris, les pleurs et la haine, le metteur en scène finit par nous laisser de marbre. Voulant éviter à tout prix des choses qui lui paraîtrait sans doute aberrantes (comme la nuance, la subtilité ou la finesse…), le réalisateur ne cesse d’en rajouter et livre un film surchargé au cynisme complètement factice.
    cyriliud
    cyriliud

    4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 mai 2020
    Encore un très beau film de Andrey Zvyagintsev. Il raconte une histoire malheureusement universelle : le manque d'amour d'un enfant de la part de ses parents et les conséquences que cela entraine. La lumière est magnifique comme toujours dans les films de ce réalisateur. Il y a des scènes très dures à supporter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 24 mai 2020
    un film austère, sans humour, ni effets spéciaux, en VOSTFR, long, lent, ... et pourtant fascinant !!!
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 mai 2020
    Ce film est peut-être le premier film russe que je regarde en VO.
    Dans mes souvenirs peut-être ai-je regardé un film de Tarkovski mais rien n'est moins sur.
    Bref c'est déjà une grande originalité en soi.
    Le film ici nous raconte l'histoire d'un couple en plein divorce et ça se passe plutôt mal.
    Chacun va refaire sa vie et leur petit garçon n'est qu'un boulet à leur yeux.
    Personne ne veut le garder et c'est incroyable.
    Pourtant le jour où il disparaît ils se mettent à sa recherche.
    Heureusement...
    La première partie est bien, intéressante, lorsque l'histoire se met en place et qu'on commence à comprendre la personnalité des personnages, une belle femme hyper connectée et branchée et un homme attaché à son travail et pour lequel avoir une famille semble indispensable. Donc pour lui un divorce devient un GROS problème.
    La seconde partie où tout le monde part à la recherche de l'enfant est moins intéressante sauf qu'elle exacerbe les tensions entre les 2 époux.
    C'est un "drôle" de film avec une fin un peu froide et glaçante comme les températures qui règnent à Moscou.
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2020
    En racontant l'histoire de la disparition d'un enfant, 'Faute d'amour' dépeint une société individualiste et malade, incapable de changer malgré le drame. La démonstration, néanmoins, est un peu plombée par une certaine lourdeur dans l'écriture des personnages, et plus encore par l'incapacité de Zvyagintsev à définir précisément ce qu'il veut critiquer (religion, réseaux sociaux, populisme, etc., tout y passe, sans que ne soit articulée une vision du monde véritablement cohérente). On retiendra tout de même le pessimisme radical du film qui, bien que peut-être un peu paresseux intellectuellement, ne pourra pas laisser indifférent.
    Emmanuelle Dumas
    Emmanuelle Dumas

    4 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 mai 2020
    Superbe film glaçant. Un couple se déchire. La femme en veut à son mari de l'avoir "poussée" à avoir un enfant. Elle n'était pas prête, incapable d'aimer, puisqu'elle même n'était pas aimée par sa propre mère ... "la seule personne qu'elle aime avant son nouvel ami .. Elle a soif de vivre enfin l'amour idéal, et d'être enfin débarrassée de cet enfant, de ce mari ... Ce mari qui lui même a trouvé l'amour avec une autre femme ... L'enfant de ce couple est alors un boulet ... ce qu'il ressent terriblement, puisqu'il disparaît. Le réalisateur fait le portrait de ces couples qui ne sont jamais heureux, qui veulent toujours plus et qui oublient qu'ils ont pourtant la chance inouie d'avoir un enfant ! ...de pouvoir l'élever ensemble, lui donner de l'amour ...
    Le réalisateur fait l'éloge de cette association de formidables bénévoles qui luttent pour retrouver ces enfants perdus. Parce que la police russe n'aurait malheureusement pas les moyens de les chercher. La fin est terrible. L'homme et la femme sont toujours seuls et incapables d'être heureux. La femme court sur son tapis, elle tourne en rond et n'avance comme Sisyphe ...
    L'homme se débarasse de son deuxième enfant en le plantant dans son parc ... Le nouvel amant de la femme reste prostré devant la télévision et ses images déprimantes ...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 18 mai 2020
    "Faute d'amour" est un film très dur, très noir, très pessimiste. Le manque d'attention à l'égard de l'enfant, dont les parents se déchirent à cause de lui, est révélateur de cette société russe et des rapports humains qui la régissent aujourd'hui. Quand on recherche l'enfant qui a disparu, c'est encore une attention froide, technique, médico-légale, peu attentionnée qui est filmée. Tous les rapports humains sont montrés sous ce prisme d'une froideur émotionnelle vertigineuse. La scène de recherche de l'enfant dans sa cachette, un hôtel délabré, autrefois luxurieux, dont il ne reste que des débris, semble attester de cette perte comme un symbole d'un passé merveilleux, désormais révolu.
    Sur le plan formel, les plans sont très beaux, très bien cadrés, aux couleurs froides. Les travellings sont longs, lents et s'attardent souvent sur les visages. Cela donne une impression de froid, de vide internes. Comme dans tous les films russes, on touche là un grand fond mélancolique, dont on ne ressort pas indemne.
    Guillaume
    Guillaume

    116 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2020
    Le cinéma russe, un art bien trop méconnu dans nos contrées occidentales.
    Cette faculté à filmer le non-dit, à suggérer plutôt que projeter, c'est tout bonnement étonnant. La sobriété de la mise en scène et du jeu d'acteurs, bercée par des dialogues maîtrisés, tend à faire dire que ce film est d'une brillante noirceur.
    christophe B
    christophe B

    8 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 mai 2020
    Drame familiale dans une Russie en pleine transformation. Un couple se déchire en oubliant la souffrance de leur enfant de 12 ans. Chacun a déjà refait sa vie. Le père est déjà en couple et attend un nouvel enfant; la mère attend de pouvoir vivre avec son amant dans un confort moderne et sécuritaire. L'appartement est à vendre. Alyosha ne supporte plus la situation et comprend qu'il n'a plus de place pire...il n'en a jamais eu. Il disparaît. Commence alors les recherches. Les parents se retrouvent confronter à leur propre souffrance et leur égoïsme déconcertant. Le film est édifiant et reflète un aspect de la société russe très froid et distant où il n'est finalement pas possible de sortir sans risque du modèle défini. Cette froideur nous empêche aussi de partager l'émotion souhaitée par le réalisateur. Récompensé à Cannes comme à Paris, "Faute d'amour" pourra toucher le public profondément ou laisser assez indifférent.
    Dom Domi
    Dom Domi

    44 abonnés 306 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 août 2020
    un film magistral, à l'esthétique foncièrement beau. Avec beaucoup de talent de réalisation, aux acteurs prodigieux. Russe et à voir absolument. Sans retenue.
    domi...
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    70 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Zviaguintsev propose un drame d'une sèche beauté et d'une force insoupçonnée. La musique minimaliste de Galperine, un scénario simpliste-la fugue d'un ado rejeté par des parents au paroxysme de leur divorce-, sont suffisants pour permettre que cette réalisation soignée, presque hypnotique, toujours plus élaborée qu'elle n'en a l'air, nous happe dans cette revisite de la Russie moderne. La brève apparition de Alyocha est début de film est bouleversante, spoiler: le passage final dans une morgue tout autant
    . Certes la Russie moderne n'est pas épargnée - des adultes accros à leur téléphone et leur petit bonheur personnel, la règle tacite dans certaines boites de ne pas divorcer-, mais le propos vise à l'universel, l'homme ayant besoin dans n'importe quel pays d'un minimum d'amour pour accepter sa propre vie de mortel.
    Décidément, sans crier pour autant au chef d'œuvre, revoir Faute d'amour permet de mieux appréhender cette tragédie à l'état pur, le respect de Zviaguintsev, voire son empathie pour ses personnages issus de la classe moyenne, indéfiniment englués dans leur solitude, leur incapacité à aimer autre chose qu'eux même. Les parcs de la banlieue moscovite sont inquiétants sous le ciel plombé de l'hiver qui arrive, mais à nouveau, le refus de tomber dans la facilité de belles images pour s'attarder sur des sites bétonnés voire des sites industriels en décrépitude, confère à Faute d'amour la quintessence d'un cri d'alarme, brut et sans fard, inextinguible quand un enfant disparait. TV2 vo - mai 2020
    Philippe C
    Philippe C

    103 abonnés 1 063 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Un film froid à tout point de vue, déjà avec les décors, gris, pluvieux ou neigeux, ensuite avec l'ambiance : un couple qui se déchire violemment, égoïstement, jusque’à oublier qu'ils ont un enfant, pas désiré, pas aimé qui, quand il comprend que ces parents qui vont divorcer, se disputent pour n'en avoir pas la garde, décide de disparaître ... s'en suit un traitement froid de l'affaire par une police en manque de moyens, un redoublement des disputes, de l'angoisse, certes, mais pas partagée, du remords non, même pas.... Une équipe de bénévoles au sein d'une association va prendre les choses en main;, sans succès...les nouveaux partenaires qui partagent plus ou moins la vie des deux époux, sont eux aussi froids, égoïstes, distants, .. les mères de deux des personnages sont imbuvables .... Et tout se déroule dans une Russie en plein mutation.... Le film est esthétiquement réussi, mais froid, il ne prend pas partie, il montre en longs plans-séquences le plus souvent, avec des cènes terribles comme celles de la morgue, ou de la bâtisse abandonnée...les scènes de sexe ou d'amour sont toutes tournées soit à contre-jour, soit dans la pénombre
    En tant que spectateur, je me suis quand même beaucoup ennuyé, car le film est lent, peu de musique, plus d ecris que de dialogues, et j'avoue que l'évocation dramatique m'a laissé plutôt froid
    Renzo S
    Renzo S

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 mai 2020
    Film terrible sur l'enfance bafouée par des adultes qui errent, eux-mêmes infirmes héritiers de parents ne sachant pas aimer. La toile de fond d'une Russie moderne déshumanisée ne donne pas plus d'espoir...
    Daniel Wake
    Daniel Wake

    2 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Mouaif....
    Je veux bien comprendre que techniquement c'est pointu, que l'ambiance froide est restituée, les acteurs jouent très bien, etc... Pas de défaut particulier. A part peut être des scènes dont la présence et ou la longueur questionnent.
    Mais je n'ai pas réussi à être touché par ce film.
    Pourtant j'ai été intéressé par l'histoire, par les questionnements sur l'individualisme, le couple, la relation aux enfants, une vision de la Russie, etc...
    Mais ce film ne me laisse pas grand chose en mémoire.
    Difficile de comprendre les éloges à son sujet.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 mai 2020
    Film ennuyeux,avec des scènes inutilement longues(couple faisant l'amour au début pendant 10min.) ou des plans sans intérets pour la compréhension du sujet.Le pire est la fin car on se demande tout de même s'il vont retrouver l'enfant..mais non,on n'en saura rien.Je n'ai pas vraiment apprécié,on peut facilement passer a autre chose
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