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    Faute d'amour
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    203 critiques spectateurs

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    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Andreï Zviaguintsev poursuit une filmographie passionnante et qui ressemble de plus en plus à une œuvre majeure. Entre métaphore de la Russie actuelle et portrait glaçant du désamour, le film subjugue par sa cruelle beauté.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Les environs de Saint Petersbourg, en 2012, à l’époque du fameux calendrier Maya annonçant la fin du monde, quelques mois avant la crise Ukrainienne.

    Un homme et une femme en train de divorcer, cherchent à vendre leur appartement et à trouver une solution pour leur fils de 12 ans, Aliocha, dont personne ne veut. Aliocha est le témoin caché de propos haineux et violents.

    Le lendemain et pendant plus de 24 heures les parents poursuivent leur vie : salon de beauté, travail, ébats sexuels chacun avec son nouveau/sa nouvelle amant/maîtresse. Ce n’est qu’alors, que la professeure principale annonce l’absence de plus de 24 h de l’enfant à sa famille.

    La police oriente le couple vers une association de volontaires spécialisée dans la disparition d’enfants.

    La film est composé de 4 parties : la présentation de la crise familiale, 24 h de la vie de chaque membre du couple, la recherche d’Aliocha, avec quelques moments de cauchemar chez la grand mère et le grand professionnalisme de l’équipe de recherche ; quelques mois plus tard.

    De la Russie soviétique, il ne reste que ce bâtiment en ruine au milieu de la forêt avec les vestiges d’une décoration digne des années 50, ou le profil décharné des quartiers avec des immeubles à n’en plus finir. Sinon, c’est le confort « occidental » et les technologies de pointe ou la mode du fitness. Les signes extérieurs présument une société mondialisée, une de plus.

    Et il lui manque, un coeur, une âme, surtout un peu d’amour. Seuls les bénévoles dévoués de l’association montrent un peu d’humanité.

    Sinon, avec des dialogues sortis à la fois d’un film d’Ingmar Bergmann et d’un roman russe pré-révolutionnaire, le film présente une humanité proche du déclin, vidée de sa substance. il en découle un sentiment de tristesse et du nihilisme.

    La mise en scène, le scénario, le jeu des acteurs accompagnent ce vide et cette froideur avec une perfection tout aussi sidérante.

    Attention, chef-d’oeuvre .

    Mon blog : larroseurarrose.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Film après film, Zviaguintsev illustre ce qu'a si bien décrit Svetlana Aleksievitch dans " La fin de l'Homme rouge", à savoir la destruction de tout sentiment moral et de toute empathie après soixante-dix ans de communisme.
    Le constat est glaçant , et la démonstration sans pitié, avec un refus de rendre les personnages un tant soit peu attachants. Le jeune garçon, victime innocente de l'égoïste recherche de bonheur individuel illusoire de ses parents, est à la fois au centre du film mais absent à l'image , sauf dans de rares plans , dont un , bouleversant, digne du "Cri" d'Edvard Munch .
    Par contre, la construction du film pêche un peu , avec de trop longues séquences répétitives de recherche.
    nadège P.
    nadège P.

    135 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Je dis bravo à ce film très maîtrisé, implacable et bouleversant.
    Nous sommes comme l'enfant qui disparaît c'est-à-dire témoins des parents qui viennent de se séparer, essayent de vendre le logement commun, qui ont refait leur vie sentimentale et qui sont accaparés par leurs jobs.
    Ils pensent en plus le mettre en pension.
    Ce pauvre enfant est en grande souffrance.
    Un beau jour il quitte le domicile familial mais ne se rendra pas à l'école et ne rentrera pas le soir (comme il a 12 ans les parents le font aller à l'école et rentrer le soir seul)
    Le soir en question, le père est chez sa nouvelle compagne enceinte et la mère avec son nouveau compagnon et elle ne rentrera qu'en pleine nuit pensant son fils au lit dans sa chambre.
    Quand elle se lève le matin suivant très tard, elle pense son fils à l'école mais elle sera averti que depuis deux jours son enfant n'y est pas venu.
    Cet enfant a décidé de fuguer et ensuite ? que lui est-il arrivé précisément ?
    Les jours passent et ni la police ni l'association de recherche bénévole n'arrive à le retrouver, malgré tous les moyens déployés.
    Et là c'est nous les spectateurs qui sommes témoins de la suite, que l'enfant ne verra pas, c'est-à-dire, de l'enquête, des recherches, des informations nouvelles qu'on apprend sur les parents (notamment la grand mère du petit garçon) etc...
    Ce qui rajoute au coté extrêmement dramatique de l'histoire, c'est la période hivernale, grise et froide et effectivement l'ambiance du film est grise et froide.
    Nous sommes en pleine tragédie.
    Les sentiments humains, les relations entre les gens, les désespoirs, la survie des gens, tout cela est bien analysé et retranscrit.
    Un petit chef d'oeuvre à voir d'urgence.
    angelo F.
    angelo F.

    52 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Nous sommes devant un presque chef d'oeuvre dramatique.
    J'ai été passionnée et bouleversée par cette histoire déchirante.
    Tout est bien mis en en place et expliqué : les parents qui se séparent, leur nouvelle vie de couple chacun de leur côté, leur enfant laissé pour compte si on peut dire, la brutalité des rapports humains, tout ce qui est mis en oeuvre pour retrouver un enfant disparu.
    J'adore voir ce genre de film sobre et de haute qualité cinématographique, car c'est de plus en plus rare.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Ce film qui dépeint la déchirure d'un couple, la disparition de leur enfant, leur remise en ménage, l'enquête pour retrouver l'enfant est tout simplement remarquable.
    Je ne comprends ABSOLUMENT PAS ceux qui mettent une mauvaise note car ce film est REMARQUABLE.
    Oui évidemment cette histoire est dure à regarder, c'est un DRAME, en plus on est en Russie l'hiver.
    Quand on vient voir un DRAME au cinéma, avec l'histoire que l'on sait (parents en pleine séparation et déchirure, enfant plus ou moins à l'abandon et qui disparaît, enquête qui patine etc...) on sait où l'on met les pieds, on est pas là pour se détendre ni rigoler.
    Pour moi ce film est un drame excellent, percutant, très bien analysé et il mérite amplement le prix qu'il a reçu à Cannes.
    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Quelle claque ce film ! Franchement c'est du lourd en terme de bon film dramatique.
    Pendant 2 h 05 on est littéralement happés par cette histoire terrible et tenus en haleine.
    Il faut souligner la réalisation impeccable et l'interprétation aux petits oignons.
    C'est vraiment agréable d'avoir la possibilité de visionner un film comme celui-ci, bien construit, solide et de grande qualité.
    Pour résumer, l'histoire est vraiment dure, terrible.
    Un couple est en instance de divorce (la trentaine pour elle et la quarantaine pour lui).
    Ces personnes ont un fils de 12 ans.
    Ils se disputent régulièrement et ont mis en vente l'appartement commun.
    Chacun des deux a refait sa vie, elle fréquente un riche quadra/quinqua déjà père d'une grande fille et lui s'est remis en couple avec une femme plus jeune et qui est déjà bien enceinte de lui.
    Leur fis de 12 ans est complètement anéanti par leur divorce et leurs disputes, d'autant qu'ils ne s'occupent pas bien de lui, étant accaparés par leurs nouvelles relations sentimentales et leurs boulots.
    Un jour cet enfant disparait.
    Quand ils s'en rendent compte c'est plus de 24 h après.
    Il ne s'est pas présenté à l'école.
    La police va enquêter mais surtout une équipe de bénévoles spécialisés va encadrer les parents et chercher aussi, parallèlement à la police.
    Ce sera une recherche tendue, brute, de longue haleine.
    Quand le film se termine, c'est un an et demi plus tard environ.
    L'enfant aura-t-il été retrouvé ? Le papa et la maman seront-ils toujours en couple avec leurs nouveaux conjoints ?
    Ce film met bien en valeur la vie de personnes de la classe moyenne en Russie, la vie de couple, la séparation et les enfants qui en souffrent, les parents qui se remettent en ménage avec un nouveau conjoint, et pour cette histoire précisément les recherches concernant un enfant disparu.
    C'est un film à ne surtout pas rater.
    Stéphane C
    Stéphane C

    65 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    La désintégration d'un couple aveuglé par la haine de l'autre et dont la présence de l'unique enfant ne parvient pas à susciter le bonheur.
    C'est aussi la radioscopie accablante d'une société russe en proie à ses démons et devenue très individualiste ... un film absolument magnifique !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Je ne comprends pas la note des critiques et spectateurs, pour Barbara faible chez les spectateurs, forte chez les critiques, ici forte chez les deux alors que film recèle un mortel ennui, la grisaille des âmes, la laideur des paysages, la nloirceur des images...même la haine dans le couple est caricaturale, faute d'émotions un film sans intérêt et qui ne dit rien, vraiment rien du tout, contrairement à ce racontent les publicités, sur la société russe à la différence du précédent Leviathan.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Parents d’Aliocha, 12 ans, Boris et Genia, sont un couple de la petite bourgeoisie moscovite. Lui travaille dans une entreprise aux principes très rigides, elle dirige un institut de beauté. Leur appartement est en vente et ils vivent un divorce conflictuel. Elle est pressée de retrouver sa liberté, car un autre compagnon l’attend. Lui aussi est attendu par une jeune femme, mais il est plus hésitant, car la séparation pourrait lui couter son travail. Genia est hystérique, Boris mutique et Aliocha pleure beaucoup. Jusqu’au jour où il disparaît sur le chemin de l’école… Accident, fugue, enlèvement ?
    On passe de la désagrégation d’un couple qui ne se respecte plus, ou l’innocence même de l’enfant est bafouée, à une poussive enquête pour retrouver celui-ci. Ça commence donc comme les « Scènes de la vie conjugale » de Bergman, pour se terminer sur le constat de Piaf « Sans amour on est rien du tout ». Car, même hors du cadre familial, police, hôpital, administration sont rongées par la bureaucratie et l’indifférence. Et c’est toute la Russie de Poutine qui est froide et sans amour, tandis que défilent à la télé les images de la guerre du Dombass dans une Ukraine qui tente de résister à l’ours soviétique.
    L’énigme policière n’est évidemment pas première dans ce conte moral. Pour Andreï Zviaguintsev, elle est prétexte à peindre une société individualiste, cynique et glaciale. Comme dans l’âpre Elena et le puissant Léviathan, c’est la même histoire qu’il raconte, celle d’une décomposition. Il le fait en peintre cruel des mœurs dépravées d’une Russie en pleine déliquescence morale. A l’aide de longs plans fixes, jusqu’à l’emphase parfois. Il le fait en opposant la douceur des paysages naturels à la dureté des rapports citadins. Et il atteint le sublime dans quelques scènes d’extérieur, comme sur ces visages butés qui ont tant à dire…
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Film poignant dont on ne ressort pas indemne ! Des parents se déchirent, ils vont divorcer, l'enfant les gêne, la mère ne ressent pas d'amour pour son fils, elle n'en a pas reçu non plus de sa mère. La scène entre la mère et la fille est particulièrement éprouvante. Lorsque l'enfant disparaît les parents au lieu de se ressouder autour de sa recherche ne font que se haïr d'avantage, reportant toutes les fautes sur l'autre. Personne dans ce film ne porte d'attention à ce pauvre gamin perdu, sauf une association qui pallie au manque de l'Etat, la police déclarant clairement n'avoir pas les moyens de rechercher l'enfant. Tout cela sur dans une Russie d'aujourd'hui où l'individualiste et l’égoïsme gagnent tout le monde.
    Shinny
    Shinny

    41 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Un film froid mais percutant et très enrichissant pour en apprendre davantage sur la société actuelle russe partagée entre le poids des traditions qui enferment chaque être dans un tôle figé sans chaleur sans amour et la soumission face aux nouvelles technologies. Tout une réadaptation à enclencher pour pouvoir vivre heureux.
    vidalger
    vidalger

    328 abonnés 1 253 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 23 septembre 2017
    Zviaguintsev parvient, sans insister lourdement, à exposer les maux de la Russie d'aujourd'hui d'une façon magistrale. Comme dans ses précédents films, une situation de crise particulière à un niveau infra-familial , ici un divorce, est le révélateur de tous les dysfonctionnements de cette société post-soviétique pleine d’égoïsme, de rancœurs et de mal-vivre. Une lueur d'espoir ici permet toutefois de continuer à croire en l'homme. Une association de volontaires - Liza alerte - généreuse, sérieuse et rigoureuse, une initiative citoyenne, peut-être métaphore du sursaut attendu par le réalisateur, se substitue à l'Administration incompétente et bureaucratique pour rechercher l'enfant disparu.
    Le montage nerveux, la musique, la température de images, les dialogues complètent une excellente direction d'acteurs pour faire de ce film une pépite du cinéma mondial. Et oui, il n'y a pas qu'Hollywood ! On n' a pas encore vu la Palme d'Or 2017 du Festival de Cannes, mais j'ai la petite impression que "Faute d'Amour" méritait davantage qu'un accessit.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    On peut voir ce film comme un conte moral et considérer qu’il décline sur un mode universaliste les périls de l’absence d’amour : ça se passe aujourd’hui à Moscou, mais ça aurait pu se passer n’importe où ailleurs et n’importe quand. Dans cette perspective, l’exercice s’avère d’une efficacité redoutable qui nourrit le drame jusqu’à un dénouement sans espoir. Ce point de vue n’est tout de même pas très folichon. Et puis, on peut sortir de la séance beaucoup moins affligé en se disant que l’histoire se passe en Russie, pas chez nous. Il suffirait de contextualiser. La Russie postcommuniste aurait donné naissance à une classe moyenne composée d’individus égoïstes imperméables à toute forme d’empathie. Le problème avec cette lecture c’est qu’autant la charge contre les tares du cadre politique de la société russe contemporaine était clairement orientée dans le film « Léviathan » du même réalisateur, autant les institutions sont à peine effleurées ici : il ne faut pas compter sur la police mais le flic n’est ni antipathique ni corrompu et le patron du père est certes un orthodoxe sourcilleux sur le statut marital de son personnel, mais un divorce peut se camoufler. Le malaise et le dysfonctionnement repose dès lors sur les seuls individus. Andrey Zvyagintsev s’attache tellement à gommer toute couleur locale (à l’exception peut-être de l’excursion à la campagne chez la terrible grand’mère), que l’explication culturaliste a du mal à s’imposer. Cette incertitude du regard n’enlève aucun intérêt au film. Elle en fait un objet étrange qui place la noirceur des sentiments et la froideur des cœurs dans une sorte d’apesanteur, suggérant par des images de la nature ou de ruines ce qui n’est ni montré ni dit, pour aboutir à un dénouement elliptique.
    XavierCaze
    XavierCaze

    8 abonnés 157 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Voir ce film est une vraie souffrance : c'est ennuyeux, long, prétentieux, boursoufflé, surjoué et.... malhonnête. Et tout ceci dans une grande cohérence puisque ça l'est de bout en bout. Quand ce genre de cinéma hyper réaliste et glauque est arrivé il y a 50 ans au moins c'était original.
    Le pire c'est de nous faire croire avec des images d'actualités et de propagande qui se mêlent au récit que le manque d'amour d'une mère et la violence qui se répètent pourraient être le produit d'un régime, d'une histoire politique ou d'une civilisation. Comme si ça n'arrivait pas dans les plus belles démocraties et un peu partout dans le monde !
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