Mon compte
    Faute d'amour
    Note moyenne
    3,9
    1888 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Faute d'amour ?

    202 critiques spectateurs

    5
    38 critiques
    4
    84 critiques
    3
    43 critiques
    2
    20 critiques
    1
    9 critiques
    0
    8 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    conrad7893
    conrad7893

    299 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 février 2019
    ce film russe arrive à nous tenir en haleine jusqu'au bout de ses 2 heures.
    Un triste constat des relations humaines entre un couple qui ne s'aime plus et qui se déchire devant leur enfant.
    Cet enfant qui manque d'amour.
    Un film bien réalisé
    c'est bien joué
    je reste mitigé sur la fin
    cinono1
    cinono1

    300 abonnés 2 054 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 mai 2020
    Un regard froid mais un film qui a du coeur. Une mise en scène impressionnante porte un regard imparable sur le monde contemporain. Des longs plans panoramiques, maitrisés qui suggère l'enfermement. Beaucoup de plans de porte, d'écrans,de reflets. Des personnes qui ont du mal à se parler, qui essayent à peine. Remplacé par le culte du corps, ultime moyen d'expression dans un monde sans aspérité philosophique ou morale. Au dela du regard très critique du cinéaste sur le monde des adultes, il parvient à insérer de l'émotion dans son traitement clinique de l'égoïsme humain. Le plan tant commenté de l'enfant en pleurs est effectivement bouleversant et vous saisit tout entier. Le récit est sous-tendu par l'enquète autour de l'enfant et le mystère qui l'entoure, la conclusion est logique. Les acteurs sont bons, en particulier Martyna Spivak qu'on ne peut s'empécher de trouver antipathique et d'aimer à la fois.
    Aulanius
    Aulanius

    196 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Dès les premières minutes, j'ai vraiment accroché. Une très belle photographie, une bande originale super efficace, des acteurs méconnus qui respirent le naturel, une histoire commune mais tourné de manière à ce qu'on s'identifie et surtout une tension palpable pendant plus de deux heures. J'ai aussi adoré le fait que l'on nous laisse avec des questions car de nos jours, c'est assez rares. Après, je regrette aussi pas mal de choses comme le fait que beaucoup de scènes soient portées sur des scènes sexuelles car pour moi ce n'est pas le sujet même de la chose même si on peut voir en ça, l'égoïsme de chacun. Après, je trouve aussi dommage que ce soit aussi long car certains passages sont longuets et idem pour quelques dialogues. Aussi le fait que l'on peut tomber parfois dans le cliché alors que ce long métrage n'est pas du tout fait pour ça. En fait, "Faute d'amour" est une bonne surprise même si je savais qu'il a eu le prix au Festival de Cannes mais bon, ça ne m'a pas influencé. Je pense qu'avec certaines choses en plus, on aurait pu passer au statut de "claque cinématographique" assez facilement mais bon, on ne peut pas plaire à tout le monde. Il faut quand même aller le voir par curiosité. 13/20.
    orlandolove
    orlandolove

    134 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 septembre 2017
    Dans "Faute d'amour", à l'image du très beau "Léviathan", les personnages sont d'une densité incroyable, cela jusqu'aux protagonistes secondaires. Denses et souvent monstrueux, mais d'une monstruosité humaine, crédible, palpable, c'est là toute la force du film. Le portrait sociétal à charge de la Russie (mais ne peut-on pas en retrouver quelques aspects chez nous ?) est terrifiant. Le tout avec des interprètes incroyables et une mise en scène inspirée.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Andreï Zviaguintsev poursuit une filmographie passionnante et qui ressemble de plus en plus à une œuvre majeure. Entre métaphore de la Russie actuelle et portrait glaçant du désamour, le film subjugue par sa cruelle beauté.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 septembre 2017
    Boris et Genia sont en train de divorcer. Ils se disputent sans cesse et enchaînent les visites de leur appartement en vue de le vendre. Ils préparent déjà leur avenir respectif : Boris est en couple avec une jeune femme enceinte et Genia fréquente un homme aisé qui semble prêt à l’épouser... Aucun des deux ne veut s'occuper du fils Aliocha, âgé de 12 ans. L'enfant disparait.

    Faute d'amour est un film dramatique d'Andrey Zvyagintsev, réalisateur d'Elena et de Leviathan.

    L'anti Kramer Vs Kramer
    Le film met en lumière l'égoisme conjugué de 2 parents qui ont décidé de refaire leur vie, aucun ne voulant s'occuper du fils unique, Aliocha. Faute d'amour est un film âpre sur l'échec d'une famille, l'égoisme et l'inconséquence des 2 parents. Boris, le père, est un gros bonhomme cavaleur qui multiplie les rencontres et fait preuve de sincérités successives sur le plan sentimental. Par 2 fois, il a mis ses maitresses enceintes avec l'obligation à terme de faire face et de fonder une famille (ce qui finit par le lasser immanquablement comme en témoignent les dernières images du film). Boris travaille dans une entreprise dirigée par un patron très conservateur et orthodoxe et la seule chose qui le préoccupe est de garder son emploi alors qu'il va divorcer et refaire sa vie. Genia est une jolie jeune femme, tombée enceinte de Boris trop jeune. Elle est tout à fait dépourvue d'instinct maternel, rudoyant son fils unique en permanence alors que celui ci est fragilisé par le projet de divorce de ses parents.
    Lorsque l'enfant disparaît, alors seulement, les parents prennent conscience de leur monstruosité, rejetant sur l'autre la faute et les responsabilités.
    Le film est une radiographie impitoyable de la société russe, dont les individus pragmatiques font passer leurs intérêts propres avant toute autre considération. On est révulsé par la situation d'Aliocha devenu un élément gênant dans le projet de vie de ses parents. Le réalisateur filme très bien mais avec complaisance cette dureté et cet égoisme qu'il met en parallèle avec une société russe blasée et des autorités administratives qui se moquent de tout. Le film est presque un documentaire tant son ambiance est réaliste et sans fard. Il est aussi une charge contre ses personnages principaux et l'administration russe, ce qui n'est pas rare chez le réalisateur.

    Seul bémol au programme: Faute d'amour se termine avec la diffusion sur la télévision russe des combats dans l'est de l'Ukraine, l'occasion de montrer l'ingérence russe chez son voisin ukrainien dans les circonstances que l'on connait. Le point de vue d' Andrey Zvyagintsev sur ce sujet, tout aussi respectable qu'il soit, n'a rien à voir avec les thématiques familiale et sociétale de son film.

    Le film a obtenu le prix du jury au festival de Cannes 2017.
    Math719
    Math719

    183 abonnés 702 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 avril 2020
    Je m'attendais à mieux. En fait ce film décolle pas du tout. Il est lent et mou. C'est un peu dommage car j'ai beaucoup aimé l'histoire. ça aurai pu être mieux. Dommage !! Les personnages jouent néanmoins pas si mal.
    Le film d'Ariane
    Le film d'Ariane

    77 abonnés 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    C'est le récit glaçant de la désintégration d'un couple (Marianna Spivak et Alexeï Rozine, fabuleux)) sur le point de divorcer. Alyosha, leur garçon de 12 ans, assiste tous les jours en silence à un déferlement de paroles haineuses dont certaines, sans doute les plus terribles, le concernent directement. Ses parents, obnubilés qu'ils sont par leur propre nombril, mettront 36 heures à s'apercevoir de sa disparition. Ce film russe est d'une noirceur presque insoutenable. C'est à la fois un regard clinique sur une humanité en perdition et un portrait saisissant d'un monde à bout de souffle dont parviennent régulièrement à la radio des nouvelles effrayantes, comme un écho à la propre situation de ces petits bourgeois égoïstes, bouffis d'aigreur. Tout est gris, froid, sinistre et désespéré. Mais cette radiographie du désamour est d'une incroyable acuité. Et même si Zviaguintsev privilégie une mise en scène sèche et sans pathos, quelques scènes bouleversantes m'ont clouée au fauteuil, comme celle où Alyosha, dans l'indifférence générale et planqué derrière une porte, hurle de douleur sans qu'un seul son ne sorte de sa bouche… Une métaphore sans doute de la société russe, bâillonnée par la censure et les privations, et dont la souffrance n'est pas entendue. Une œuvre choc qui ne peut pas laisser indifférent.
    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2020
    Un film froid à tout point de vue, déjà avec les décors, gris, pluvieux ou neigeux, ensuite avec l'ambiance : un couple qui se déchire violemment, égoïstement, jusque’à oublier qu'ils ont un enfant, pas désiré, pas aimé qui, quand il comprend que ces parents qui vont divorcer, se disputent pour n'en avoir pas la garde, décide de disparaître ... s'en suit un traitement froid de l'affaire par une police en manque de moyens, un redoublement des disputes, de l'angoisse, certes, mais pas partagée, du remords non, même pas.... Une équipe de bénévoles au sein d'une association va prendre les choses en main;, sans succès...les nouveaux partenaires qui partagent plus ou moins la vie des deux époux, sont eux aussi froids, égoïstes, distants, .. les mères de deux des personnages sont imbuvables .... Et tout se déroule dans une Russie en plein mutation.... Le film est esthétiquement réussi, mais froid, il ne prend pas partie, il montre en longs plans-séquences le plus souvent, avec des cènes terribles comme celles de la morgue, ou de la bâtisse abandonnée...les scènes de sexe ou d'amour sont toutes tournées soit à contre-jour, soit dans la pénombre
    En tant que spectateur, je me suis quand même beaucoup ennuyé, car le film est lent, peu de musique, plus d ecris que de dialogues, et j'avoue que l'évocation dramatique m'a laissé plutôt froid
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 octobre 2017
    Bon film qui mêle assez habilement critique sociale et politique de la Russie d'aujourd'hui et un drame familial qui débouche sur une issue proche du film policier. Bien réalisé, avec des acteurs convaincants. La photographie, très nette, est presque trop lumineuse et léchée pour rendre compte de la réalité moscovite.
    PaulGe G
    PaulGe G

    108 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2017
    un sujet dramatique, une belle mise en scène originale assez statique pour donner plus de relief au drame qui se joue, des comédiens grandioses, une histoire universelle qui se déroule en Russie, un film passionnel, un drame sur la fin d'un amour qui se termine en tragédie. c'est absolument admirable et bouleversant
    Jean-Patrick Lerendu
    Jean-Patrick Lerendu

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    superbe film dans lequel deux parents se déchirent devant leur adolescent qui se sent complètement privé d'amour. N'a't-il qu'une seul chose à faire/ disparaître. Sa recherche va sans doute apprendre à ses parents à enfin ouvrir les yeux.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2018
    "Faute d'amour" est un film d'une grande maîtrise mais aussi un pur produit auteuriste quasiment assuré de gagner des prix dans les festivals. Assurément dans les clous de ce que peut attendre un jury international (ambiance et mise en scène froides, critique sociale et politique), le film échappe aux clichés en dérivant vers le suspense et le thriller. Le coup de force de Zvyagintsev est de laisser hors-champ l'enfant après sa fugue et de se consacrer entièrement à la recherche des parents qui se détestent. Il n'est alors pas question d'une tentative de réconciliation mais d'une étude quelque peu démonstrative et imparable de la montée de l'individualisme dans un pays qui ne sait plus aimer. La noirceur est totale, assumée et permet quelques images fortes dans un ensemble malgré tout trop cohérent sur le plan scénaristique – ce plan superbe de l'enfant qui ravale ses larmes dans le noir alors que sa mère, qui passé juste à côté, ne le voit pas. "Faute d'amour" est un film sec au pessimisme déprimant – les dernières minutes sont terribles –, qui donne une impression de déjà-vu malgré l’indéniable virtuosité de Zvyagintsev.
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 mai 2017
    Aliocha est âgé de 12 ans et habite à Moscou. Il apprend en les écoutant que sa mère comme son père, qui sont en train de divorcer, ne souhaitent le prendre et vont l'envoyer en pension.
    Ce film démarre relativement vite en commençant par présenter Aliocha et ses parents, chacun en compagnie de son conjoint respectif, avant qu'on ne constate son absence. Les dispositifs de recherche pouvant être mis en place à la disparition d'un enfant sont détaillés, la majeure partie de l'histoire y étant consacrée. J'ai trouvé que le désintérêt pour Aliocha de la part de ses parents est finalement peu exploité si ce n'est comme motif probable de sa disparition, sauf lorsqu'on y est renvoyé en constatant les rapports entre sa mère et sa grand-mère. La fin du récit spoiler: demeure frustrante en nous laissant constater qu'Aliocha demeure introuvable, sans aucune réponse
    .
    soulman
    soulman

    85 abonnés 1 216 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 octobre 2017
    Un film d'une noirceur implacable et d'une redoutable efficacité, malgré quelques effets un tantinet appuyés qui flirtent avec l'hystérie (dans la voiture, en allant chez la grand-mère, à la morgue...). La mise en scène, d'une précision chirurgicale, est remarquable, s'offrant quelques plans d'une belle sérénité au début et à la fin du récit, contredisant un propos particulièrement désabusé.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top