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sabina77
13 critiques
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0,5
Publiée le 29 octobre 2017
Je ne comprends pas les bonnes notes attribuées à ce film... Il est d'une lenteur et d'un ennui sans nom, le scénario se résume en une seule phrase, bref je vous le déconseille!
Je dis bravo à ce film très maîtrisé, implacable et bouleversant. Nous sommes comme l'enfant qui disparaît c'est-à-dire témoins des parents qui viennent de se séparer, essayent de vendre le logement commun, qui ont refait leur vie sentimentale et qui sont accaparés par leurs jobs. Ils pensent en plus le mettre en pension. Ce pauvre enfant est en grande souffrance. Un beau jour il quitte le domicile familial mais ne se rendra pas à l'école et ne rentrera pas le soir (comme il a 12 ans les parents le font aller à l'école et rentrer le soir seul) Le soir en question, le père est chez sa nouvelle compagne enceinte et la mère avec son nouveau compagnon et elle ne rentrera qu'en pleine nuit pensant son fils au lit dans sa chambre. Quand elle se lève le matin suivant très tard, elle pense son fils à l'école mais elle sera averti que depuis deux jours son enfant n'y est pas venu. Cet enfant a décidé de fuguer et ensuite ? que lui est-il arrivé précisément ? Les jours passent et ni la police ni l'association de recherche bénévole n'arrive à le retrouver, malgré tous les moyens déployés. Et là c'est nous les spectateurs qui sommes témoins de la suite, que l'enfant ne verra pas, c'est-à-dire, de l'enquête, des recherches, des informations nouvelles qu'on apprend sur les parents (notamment la grand mère du petit garçon) etc... Ce qui rajoute au coté extrêmement dramatique de l'histoire, c'est la période hivernale, grise et froide et effectivement l'ambiance du film est grise et froide. Nous sommes en pleine tragédie. Les sentiments humains, les relations entre les gens, les désespoirs, la survie des gens, tout cela est bien analysé et retranscrit. Un petit chef d'oeuvre à voir d'urgence.
Il faut commencer par le titre, magnifique : Faute. Pas une « faute d’amour », assurément, ou guère, mais le manque, l’absence d’amour, et de tout. Car Faute d’amour est un film sur le vide, l’insignifiance, sur la douce léthargie, et la lancinante souffrance du néant. Du néant de nos vies, quand même un enfant ne suffit pas à la remplir, l’enfant d’une nuit d’amour qui n’en portait que le nom. Un soir justement, alors que ses parents s’en sont allés dormir chacun avec son amant/amante, il s’en va. Tout le film ou presque est l’histoire, si c’en est une, de cette quête, qui semble seule redonner un sens au travail pour une église orthodoxe équipée de batteries d’ordinateurs, mais dont les stricts préceptes restent lettres mortes, à ces nuits de longues caresses incertaines aussitôt le désir assouvi… Quête la nuit dans les escaliers fantomatiques de gigantesques immeubles – quelles images poignantes et belles dans cette architecture amère à force de hideur , quête le jour le long de fleuves jaunies de crasse, dans de lugubres maisons abandonnées corps et biens dans des forêts louches, au pied d’antennes satellitaires gigantesques qui semblent soudain écraser l’écran et la salle toute entière. La fin arrive sans crier gare et vous laisse vide vous aussi, et l’on serait à demi-asphyxié si la beauté étrange des images ne rédimait la vacuité de tout…
Film beaucoup trop long!! Quel ennui!!. Description des protagonistes tous plus odieux les uns que les autres durant la première heure du film puis mise en œuvre des recherches menées pour retrouver l’enfant disparu la deuxième heure. Un sujet fort mais traité avec une telle froideur que le film ne parvient pas à captiver le spectateur.
En racontant l'histoire de la disparition d'un enfant, 'Faute d'amour' dépeint une société individualiste et malade, incapable de changer malgré le drame. La démonstration, néanmoins, est un peu plombée par une certaine lourdeur dans l'écriture des personnages, et plus encore par l'incapacité de Zvyagintsev à définir précisément ce qu'il veut critiquer (religion, réseaux sociaux, populisme, etc., tout y passe, sans que ne soit articulée une vision du monde véritablement cohérente). On retiendra tout de même le pessimisme radical du film qui, bien que peut-être un peu paresseux intellectuellement, ne pourra pas laisser indifférent.
D'un ennui à mourir... Il ne se passe rien dans ce film! L'intrigue inexistante, les décors déprimants, des scènes trop longues et peu intéressantes...
On est dans la noirceur qui côtoie le sinistre qui se marie avec l’ennui. Quelle famille dramatique. A la sortie on a envie de se jeter sous une voiture.
Voulant dénoncer le capitalisme de la société russe et l'égocentrisme ambiant, Andrey Zvyragentesv nous livre un film souffrant de nombreuses longueurs. L'ambiance voulue est lourde et pesante après la disparition de ce jeune enfant de 12 ans qui va cristalliser la haine déjà bien présente dans cette cellule familiale. La mise en scène est parfaite avec ces personnages au jeu excellent mais il faut bien se rendre à l'évidence : le film est beaucoup trop long (la deuxième partie avec la traque de ce garçon est interminable). Un constat amer de la vie actuelle sous Poutine que j'ai trouvé moyen.
Poignant et bouleversant ,on est happé par l'histoire de cet enfant mal aimé qui disparaît . Ce film nous suit au delà de la séance et se bonifie encore au fil de la réflexion. Les plans sont superbes, l'oeil photographique très fin et pudique. On en oublie presque la langue et l'austérité de cette Russie.
après la bande annonce je pensais qu'on parlerait plus de l enfant et du couple....en fait on voit leur nouvelle vie égoïste de chaque côté sans. l enfant...pluis a recherche sous entendant la fugue ou disparition est chose commune en Russie contemporaine...trop lent
"Faute d'amour" faute de film sa n'en fini jamais tellement c'est long et ennuyeux. Histoire inexistante on dirait un film amateur tellement c'est mal filmer ,les décor sont déprimant comme les acteurs d'ailleurs . Perte de temps à fuir.
Oui très moyen, un enfant fugue parce qu'il se sent mal aimé par ses parents qui divorcent, le film se contente de montrer les nouvelles relations amoureuses de ces parents et les moyens mis en œuvre pour le retrouver. Scènes de c.. et scènes de chasse (a l'enfant) occupent une trop grande partie de ce film. Il aurait été bon de montrer un peu plus la vie quotidienne de l'enfant afin que l'on s'y attache davantage, ce qui aurait donné plus de force à ce film que je qualifierais de banal car du début jusqu'à la fin on reste sur sa faim !
Un couple se déchire dans la Russie d'aujourd'hui. Leur enfant disparaît. Avec une froideur effrayante, le film dresse un sombre portrait de la société modernisée d'une nation bouleversée en trois décennies. Cet homme et cette femme, obsédés par leur égo, leur confort, leur statut font froids dans le dos. Ils en oublient leur enfant, ou plutôt leur enfant devient un instrument pour obtenir ce qu'ils veulent sauvegarder. Plus que des individus matérialistes, il s'agit de personnages qui ont perdu leur humanité. Calculateurs et égoïstes. C'est magistralement filmé: on pense souvent à Haneke pour ce côté clinique et distancié des horreurs sourdes qui se trament sous nos yeux. Pour autant, jamais on ne se dit que c'est un constat de misanthrope aigri. Au contraire, le tragique n'a pas l'exclusivité de la Russie: le sentiment est universel. Un grand film qui met mal à l'aise.
Perdu — C'est le regard de cinéma qui ne s'oubliera pas cette année. Celui de cet enfant, pensif et silencieux. Difficile de parler du film sans dévoiler sa construction, et révéler de quoi vous gacher toute l'ambiance sur laquelle il repose.
J'emprunterais donc à un autre film quelques lignes pour l'évoquer très brievement. Faute d'amour m'a rappelé ce monologue d'un chef de cartel mexicain, par l'écrivain Cormac McCarthy, dans son script du trop méconnu The Counselor. J'en mets un tout petit extrait ici de mémoire pour les curieux, mais je ne peux que vous inviter à voir ce film fou pour savourer ce morceau de philosophie indienne en entier : 'Les actes entraînent des conséquences qui créent de nouveaux mondes. (...) Il ne m'appartient pas de vous dire ce que vous auriez du faire ou ne pas faire. Le monde où vous voulez réparer vos erreurs est different de celui où elles ont été commises. Votre monde n'existe plus, vous ne pouvez rien y faire, vous ne pouvez plus qu'acceptez. Car vous avez choisit ce monde il y a longtemps. '
Hardcoritude et tragédie du narcissisme occidental.
Un film glaçant, désespéré et fataliste; un couple qui se déteste, se défait, se reconstruit chacun de son côté pour répéter le même schéma, inlassablement, de génération en génération, et au milieu la disparition d'un enfant. Ce qui est intéressant c'est que le réalisateur nous préserve dans un climat assez horrible et vicieux avec des personnages qui restent dans une sorte d'indifférence individualiste pour nous questionner sur l'absence d'empathie, faire du manque un sujet à réaction, on avance pour voir et savoir comment cela va en résulter, mais presque à contre-courant de ce qui se passe à l'écran. Ce qui rend le sujet d'autant plus fort car le spectateur reste actif pour se faire une place, un avis. Et je dois dire que j'ai été bouleversé, mais non pas par la situation en elle-même, bizarrement, mais par le choc d'une séquence en particulier, où la mise en scène laisse à la fois le doute mais dit absolument tout dans les regards, incroyable moment de cinéma. J'en suis ressorti frappé d'émotions sordides, terribles mais belles, beau résumé de ce qu'est l'amour en vérité.