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    Faute d'amour
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    3,9
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    202 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2018
    C'est un film long et lent comme un film européen primé à Cannes. Une ribambelle de plans fixes, une bande son très épurée, des dialogues limités, des extérieurs contemplatifs, bref. Vous voyez le tableau.

    Mais c'est aussi bien écrit, très nuancé, réaliste, remarquablement interprété. Maryana Spivak est une vraie révélation pour moi. Et malgré l'apparente froideur du tout, une scène m'a particulièrement émue et chamboulée, donc c'est que le travail a été fait et bien fait.

    Donc un bon film avec un peu de superflu juste ce qu'il faut pour Cannes. Une demi heure de moins et j'aurais peut être mis un 4.
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Après Leviathan, Zviaguintsev continue sa charge contre la société russe. C’est froid. Et c’est gris. Et c’est noir. Et c’est déprimant à souhait. Et ça te donne envie de bannir la fonction Selfie des téléphones portables à vie. Mais c’est un immense film.
    Xavier B.
    Xavier B.

    17 abonnés 281 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 janvier 2018
    Si vous cherchez à passer 1 h 30 de bonheur, passez votre chemin. Faute d’amour vous invite à 2 h 07 d’inconfort.

    Les parents d’Alliocha, en instance de divorce, se déchirent. Le   gamin, faute d’amour, fuit leur domicile. Le film nous raconte les   recherches, fastidieuses, angoissantes et désespérantes, et les   relations des deux parents entre eux et avec leur nouveau compagnon de vie respectif.

    Même si quelques images poétiques (on est très loin de Léviathan) parsèment le film, il est “clairement” noir et le spectateur sait assez vite qu’il n’assistera pas une vraie happy end, et ça nuit au suspens.

    Le récit du film est universel et aurait pu prendre place aussi bien en France ou ailleurs ; Faute d’amour nous fait cependant apercevoir la société russe et deux choses peuvent surprendre :
    - les recherches d’Alliocha sont menées bénévolement par une association dont le professionnalisme surprend ; une telle organisation n’existe pas chez nous, existe-t-elle réellement en Russie ?
    - vers la fin du film, le spectateur entend les commentaires de journalistes télé sur la guerre en Ukraine, qui diffèrent bien sûr quasi-symétriquement de ceux dont nous avons l’habitude ; on aurait aimé entendre aussi le commentaire d’un citoyen ordinaire, mais Faute d’amour n’est pas un documentaire sur la Russie post soviétique…
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    79 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    C'est sûr, Andrey Zvyagintsev est un grand! Il est russe, très russe certes, mais dans Faute d'amour, son propos s'élargit -devient plus universel, plus humain aussi- que dans le génial Léviathan, qui était le film le plus russe que l'on puisse imaginer.

            Ici, quand il décrit un monde sans amour, où la seule recherche qui vaille est celle de biens matériels, où les couples se déchirent sans aucune considération pour ces enfants qu'ils ont fait, on dépasse évidemment le petit univers de cette ville de la Russie du nord, cernée par la forêt.

             Alyosha (Matvey Novikov) sait, bien sûr, que ses parents vont divorcer. Que l'appartement est en vente, qu'il va falloir quitter cette chambre où ce petit garçon introverti passe beaucoup de temps, au milieu de beaucoup de jouets. Mais, ce qu'il entend derrière une porte, au cours d'une de ces disputes haineuses dont Boris et Zhenya sont coutumiers -dès qu'ils se retrouvent en face l'un de l'autre-, ce qu'il comprend, c'est que ni l'un ni l'autre ne veulent de Lui. C'est que, dans leur nouvelle vie, à l'une comme à l'autre, il n'y a pas de place pour Lui. Que sa grand mère, seule autre famille disponible, ne veut pas de Lui non plus, et qu'il faudra trouver un pensionnat pour se débarrasser de Lui, bien loin et pas trop cher....

            Ils se sont mariés parce qu'elle était enceinte. C'est Macha (Marina Vasilyeva) qui est enceinte maintenant, et Boris (Alexey Rozin) veut vivre avec elle, petite poupée infantile et geignarde, et on se doute bien qu'après elle il y en aura d'autres! Le seul petit problème pratique qui l'embarrasse, Boris, c'est que son patron, orthodoxe sectaire, ne veut pas de divorcé chez lui..... Zhenya (Maryana Spivak), elle, a trouvé le bon filon, un divorcé plus âgé qu'elle et riche, riche!  Il suffit de voir son magnifique appartement très design (avec un arbre au milieu du living), qui donne sur la forêt pour comprendre qu'on a à faire avec un "nouveau Russe". Absorbés l'un et l'autre par leurs nouvelles amours, les parents vont mettre 36 heures avant de s'apercevoir que leur fils a disparu..... La police leur fait comprendre qu'elle n'a aucune chance de prendre en charge la disparition avant belle lurette (pas de moyens, pas de personnel, trop d'affaires à gérer....); là, la critique sociétale est patente, et les renvoie vers une association privée qui va, elle, déployer de gros moyens (beaucoup de bénévoles, donc, tout espoir n'est pas mort; il reste des poches de générosité...). Le film, c 'est cela: cette recherche de l'enfant, à travers cette forêt mystérieuse, qui devient vite effrayante comme celle du Projet Blair Witch, avec les averses de neige fondue, puis de grésil, puis de neige, à travers les hôpitaux aussi, et l'espoir qui petit à petit disparaît...

              C'est un divorce dans la haine. Et la disparition d'Alyosha, vécue comme un désagrément de plus dans leur vie ne fait que l'exacerber, cette haine. La visite à la grand mère, chez qui il aurait pu se réfugier, est encore un grand moment d'affrontement, atroce, entre Zhenya et sa mère, horrible vieille mégère.... dans la voiture de retour, ils se crachent à la figure -leur seul point d'accord- que, oui, elle aurait eut mieux fait d'avorter.... 

            Et ceux qui, se disant croyants, auraient pu présenter un visage moins noir? Haha! le patron orthodoxe est un bel exemple d'intolérance et de sectarisme. Et la vieille mégère se signe à tour de bras, tout en affirmant léguer sa vieille baraque perdue aux oeuvres, plutôt que de la laisser à sa pute de fille..

             Film magnifique, film d'une noirceur, d'un désespoir absolu.
    Domnique T
    Domnique T

    65 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 28 septembre 2017
    La première heure est une mise en place, une description terrifiante des protagonistes. Pas un pour racheter l’autre ! Un père insignifiant et veule se « castagne » verbalement avec son épouse dont il divorce. Il a mis enceinte sa maitresse paranoïaque. La mère haineuse et adultère déteste tout le monde et voue une colère sans limite à son mari infidèle. Aucun échange possible, une caricature de négation du dialogue. Un enfant (que l’on voit peu) est en train de sombrer au milieu de cette ambiance délétère où aucun des deux parents ne veut s’occuper de ce garçon ! Bref, une galerie de portraits monstrueux qui donne la nausée. Durant la deuxième heure, on suit sans passion le recherche du garçon qui a fugué. Cela permet de compléter la galerie par le portrait de la grand-mère maternelle, un mix de Folcoche et de Staline, et d’un policier cynique débordé et inefficace !
    Voilà, deux parties distinctes ; la première où l’on s’ennuie et la deuxième est pire ! L’impression d’avoir été puni pour avoir osé entrer voir ce film.
    velocio
    velocio

    1 300 abonnés 3 134 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Moscou. Zhenya et Boris, la trentaine. Ils se sont sans doute aimés mais ils ne s’aiment plus, pire, ils se haïssent ! Depuis quelque temps, ils ont déjà une vie en dehors du couple, lui avec Masha, une jeune femme blonde qui attend un enfant dont il est le père, elle avec Anton, un homme riche et plus âgé. Un couple qui se sépare, un couple qui va divorcer et qui cherche à vendre leur appartement, un bien commun devenu inutile. Un couple qui se sépare en se posant des questions sur l’avenir d’Alyosha, leur fils de 12 ans, un autre bien commun qui, pour eux, est devenu tout aussi inutile que leur appartement. Au point qu’ils se disputent pour ne pas en avoir la garde. Au point que ce fils mal aimé n’a que ses yeux pour pleurer lorsqu’il croit comprendre que la solution le concernant pourrait être l’orphelinat.

    Et puis, brutalement, intervient la disparition de ce jeune garçon, le seul personnage pour lequel on a ressenti de la sympathie depuis le début du film. Une disparition qui n’a rien d’étonnant, les parents rentrant tard à l’appartement, aussi bien l’un que l’autre, et ne s’occupant pas vraiment d’Alyosha. La police ? Au pire, les policiers se demandent si le gamin n’a pas été tué par ses parents. Au mieux, des réponses qui se veulent apaisantes : « il va revenir, c’est la crise de l’adolescence », « C’est encore trop tôt, on commencera à s’inquiéter plus tard ». Heureusement, face à cette incurie policière, des citoyens volontaires se sont regroupés au sein d’une association parallèle. Grâce à cette association, les recherches peuvent commencer.

    Avec un tel sujet et un tel réalisateur, on s’attend à un film puissant et passionnant, montrant du doigt la Russie de Poutine sans forcer le trait, comme l’avait fait "Leviathan" il y a 3 ans. Malheureusement, le résultat n’est pas à la hauteur de nos espérances et une seule question vous vient à l'esprit lorsque vous arrivez au bout des trop longues 128 minutes que dure "Faute d’amour" : comment se fait-il que ce film soit bien loin du haut niveau habituel des films de Andrey Zvyagintsev ? Certes, dans ces 128 minutes, il y a des moments forts, il y a quelques plans magnifiques, mais, globalement, "Faute d’amour" souffre de lourdeur et de longueurs inutiles. Une explication, peut-être : un montage effectué dans la précipitation afin d’être prêt pour le Festival ?
    donniedarko1
    donniedarko1

    36 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 septembre 2017
    Attention chef-d’œuvre ! Après le sublime Léviathan, le réalisateur prodige russe revient hanter nos esprits. Cadrage somptueux et « au scalpel », Faute d’amour est un film que l’on n’oublie pas...
    islander29
    islander29

    860 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    Un film tout à fait intéressant où l'on mesure l'austérité psychologique russe. Ce n''est pas un vain mot, devant la froideur des dialogues, des paysages, et d'une histoire de disparation . Andrei Zvaguintsiev a l'art de l'introduction.....Travelling sur des arbres abattus (destin brisé, écologie ?) et ensuite gros plan sur une école, ensuite s'échappent en criant des jeunes élèves, niveau cinquième, et l'on se retrouve chez un couple. Le film installe aussi des histoires de mœurs,( amant, amante, grossesse) et malgré une scène érotique trop explicite, nous entraine avec des personnages (parents, enquêteurs) profondément russes. Les relations entre hommes et femmes sont simples, parfois conflictuelles et confuses. La seconde partie (la recherche du disparu) est tout aussi
    intéressante et sobre, dans un style dépouillé mais brillant. Il y a aussi deux passages d'un humour corrosif, car totalement désespéré sur les personnages entre eux ( dialogue réfectoire, et ????). c'est un film pur, la musique n'a pas de particularité, mais la photo et la lumière sont splendides....Peut être manque t-il d'un peu de panorama, d'indications urbaines (st Pétersbourg, Moscou) , mais les scénario est simple, et la fin très suggestive sur l'identité russe (femme sur son tapis d'entrainement, guerre en Ukraine), bref un film qui mérite bien qu'on s'y attarde autant sur le fond que la forme. Ce n'est ni le meilleur, ni le moins bon du réalisateur, au contraire
    angelo F.
    angelo F.

    46 abonnés 129 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Nous sommes devant un presque chef d'oeuvre dramatique.
    J'ai été passionnée et bouleversée par cette histoire déchirante.
    Tout est bien mis en en place et expliqué : les parents qui se séparent, leur nouvelle vie de couple chacun de leur côté, leur enfant laissé pour compte si on peut dire, la brutalité des rapports humains, tout ce qui est mis en oeuvre pour retrouver un enfant disparu.
    J'adore voir ce genre de film sobre et de haute qualité cinématographique, car c'est de plus en plus rare.
    pierrre s.
    pierrre s.

    426 abonnés 3 304 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 septembre 2018
    Faute d'amour, est peut-être le film le triste et déprimant qu'il m'ait été donné de regarder. Du début à la fin, pas de sourire, pas d'humour, pas d'espoir. Ajoutez à cela des personnages antipatiques et une réalisation molle qui additionne les pĺans fixes, vous obtenez une grosse déprime.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 2 décembre 2017
    Il est des films comme des vins. certains sont agréables mais s'effacent vite de votre mémoire. D'autres sont moins évidents mais distillent des émotions dans la durée. Faute d'amour est de la 2 eme catégorie.
    J'ai vu ce film il y a deux mois. Sur le moment, beaucoup de force, de puissance , un film âpre et pas complaisant, parfois un peu long. Des parents centrés sur eux-mêmes, sans amours, banalement monstrueux. Le seul personnage lumineux est l'enfant, victime sacrificielle de nos dérèglements civilisationnels. Un société russe sombrant dans l'individualisme à l'occidentale. Pas de morale, juste un questionnement éthique sur la responsabilité individuelle dans la déréliction de notre monde.
    Un grand film, très long en bouche.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Parents d’Aliocha, 12 ans, Boris et Genia, sont un couple de la petite bourgeoisie moscovite. Lui travaille dans une entreprise aux principes très rigides, elle dirige un institut de beauté. Leur appartement est en vente et ils vivent un divorce conflictuel. Elle est pressée de retrouver sa liberté, car un autre compagnon l’attend. Lui aussi est attendu par une jeune femme, mais il est plus hésitant, car la séparation pourrait lui couter son travail. Genia est hystérique, Boris mutique et Aliocha pleure beaucoup. Jusqu’au jour où il disparaît sur le chemin de l’école… Accident, fugue, enlèvement ?
    On passe de la désagrégation d’un couple qui ne se respecte plus, ou l’innocence même de l’enfant est bafouée, à une poussive enquête pour retrouver celui-ci. Ça commence donc comme les « Scènes de la vie conjugale » de Bergman, pour se terminer sur le constat de Piaf « Sans amour on est rien du tout ». Car, même hors du cadre familial, police, hôpital, administration sont rongées par la bureaucratie et l’indifférence. Et c’est toute la Russie de Poutine qui est froide et sans amour, tandis que défilent à la télé les images de la guerre du Dombass dans une Ukraine qui tente de résister à l’ours soviétique.
    L’énigme policière n’est évidemment pas première dans ce conte moral. Pour Andreï Zviaguintsev, elle est prétexte à peindre une société individualiste, cynique et glaciale. Comme dans l’âpre Elena et le puissant Léviathan, c’est la même histoire qu’il raconte, celle d’une décomposition. Il le fait en peintre cruel des mœurs dépravées d’une Russie en pleine déliquescence morale. A l’aide de longs plans fixes, jusqu’à l’emphase parfois. Il le fait en opposant la douceur des paysages naturels à la dureté des rapports citadins. Et il atteint le sublime dans quelques scènes d’extérieur, comme sur ces visages butés qui ont tant à dire…
    XavierCaze
    XavierCaze

    8 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Voir ce film est une vraie souffrance : c'est ennuyeux, long, prétentieux, boursoufflé, surjoué et.... malhonnête. Et tout ceci dans une grande cohérence puisque ça l'est de bout en bout. Quand ce genre de cinéma hyper réaliste et glauque est arrivé il y a 50 ans au moins c'était original.
    Le pire c'est de nous faire croire avec des images d'actualités et de propagande qui se mêlent au récit que le manque d'amour d'une mère et la violence qui se répètent pourraient être le produit d'un régime, d'une histoire politique ou d'une civilisation. Comme si ça n'arrivait pas dans les plus belles démocraties et un peu partout dans le monde !
    Jonathan P
    Jonathan P

    67 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 juin 2017
    Retour en compétition, pour Andrey Zvyagintsev accompagné de Oleg Negin pour son nouveau film. Trois ans après « Leviatan » qui avait obtenu un prix à Cannes pour son scénario.

    Alors oui, avec Zviaguintsev on est tout de suite conquis par sa mise en scène, avec de très très long plans séquences. Mais beaucoup trop étirés par moment, faisant perdre du coup petit a petit du souffle à son nouveau film.

    Le soucis majeur, reste cette austérité glaciale dans ce couple....
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 septembre 2017
    Ce film qui dépeint la déchirure d'un couple, la disparition de leur enfant, leur remise en ménage, l'enquête pour retrouver l'enfant est tout simplement remarquable.
    Je ne comprends ABSOLUMENT PAS ceux qui mettent une mauvaise note car ce film est REMARQUABLE.
    Oui évidemment cette histoire est dure à regarder, c'est un DRAME, en plus on est en Russie l'hiver.
    Quand on vient voir un DRAME au cinéma, avec l'histoire que l'on sait (parents en pleine séparation et déchirure, enfant plus ou moins à l'abandon et qui disparaît, enquête qui patine etc...) on sait où l'on met les pieds, on est pas là pour se détendre ni rigoler.
    Pour moi ce film est un drame excellent, percutant, très bien analysé et il mérite amplement le prix qu'il a reçu à Cannes.
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