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    Une Femme douce
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    2,8
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    39 critiques spectateurs

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    Jack R.
    Jack R.

    15 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 août 2017
    Plongée profonde dans un univers absurde, drôle, rude, parfois brutal. Voilà ce que ce récit réserve au spectateur. Parfois cette ambiance aberrante ressemble au procès de Kafka ; on ne répond pas aux questions et quand on y répond, les réponses engendrent davantage de confusion ! Les personnages de "une femme douce" sont sans compromis, entiers et ne cherchent pas l'approbation mais à être eux-mêmes, quitte à gêner, choquer, déranger... Quelques scènes sont un peu longues mais cela ne dilue pas pour autant l'energie et l'impact de cette réalisation. Récit étonnant d'un monde ancré dans une réalité agressive et palpable mais qui flirte par moment avec le songe et le surnaturel. Ces transitions inattendues désorientent mais apportent aussi du beau dans ce monde chaotique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 16 août 2017
    Un film extrêmement fort et implacable, nous proposant un portrait sans concession de la société russe et de ses dysfonctionnements. On suit le périple de cette femme qui cherche seulement à remettre un colis à son mari, situé en prison, et on sort de la séance sous le choc... Le sens du cadrage est impeccable et la conclusion du film, que je ne dévoilerais pas, tout à fait surprenante !
    bsalvert
    bsalvert

    424 abonnés 3 604 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 mars 2019
    Film ovniesque qui nous plonge dans une Russie qu'on croirait d'un autre temps si on ne voyait des personnes avec des téléphone portables et des voitures occidentales récentes. Les plans sont longs, l'actrice absolument pas expressive et dans la dernière heure , tout le monde est parti en roue libre.
    PLV : on compte les minutes spoiler: pour s'apercevoir qu'en plus il n'y a pas de fin
    ferdinand
    ferdinand

    14 abonnés 452 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 septembre 2017
    Incroyablement éreinté par la plus grande partie de l'intelligentsia critique (à l'exception de Télérama), voila un film qu'on n'oublie pas, malgré des défauts évidents et finalement de peu d'importance en regard de ses qualités. Il es évident que la séquence onirique de la fin traîne en longueur et que surtout la scène du camion -pas indispensable- est juste pénible. La fin est étrange, mais très belle. Que ceux qui n'ont jamais eu affaire à la bureaucratie soviétique ou poutinienne, trouvent pas croyable l'itinéraire kafkaïen de la jeune femme, bon! Il y a dans ce film des séquences d'une virtuosité féroce, le guichet de poste, le car, etc. Cela, et l'agressivité générale qui en découle, ce n'est pas plaisant, mais c'est très fort!
    velocio
    velocio

    1 333 abonnés 3 171 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2017
    Après "My Joy" en 2010 et "Dans la brume" en 2012, "Une femme douce" est le 3ème long métrage de fiction de l'ukrainien Sergei Loznitsa, très productif par ailleurs dans le monde du documentaire. C'est également son 3ème long métrage à entrer dans la compétition officielle du Festival de Cannes. Une fois de plus sans succès, même si ce film confirme que Loznitsa fait partie des très grands réalisateurs de notre époque. Le titre reprend celui du film que Robert Bresson avait réalisé en 1969 avec Dominique Sanda et qui était une adaptation assez fidèle de la nouvelle "La douce" de Fiodor Dostoïevski. Concernant le film de Sergei Loznitsa, il parait difficile d'évoquer une nouvelle adaptation de cette nouvelle, ce que le réalisateur reconnait d'ailleurs.

    En fait, ce film est une charge féroce de la Russie d'aujourd'hui, voire de la Russie de toujours. On est là dans un monde kafkaïen et inhumain où règnent la corruption et la médiocrité et on suit les rebuffades subies par une jeune femme, plus passive que douce, qui a vu revenir un colis envoyé à son mari incarcéré et qui prend la décision d'aller le porter en mains propres.

    Reconnaissons que "Une femme douce" n'a pas la force de "My Joy" et de "Dans la brume". Ce n'est pas pour autant un film mineur ! Il y a des scènes magnifiques dans ce road-movie particulier, en particulier une qui se déroule dans un autocar. Par contre, on ne peut que regretter la scène du rêve qui envahit la fin du film, une scène qui se veut félinienne mais qui n'apporte rien et qui retire ... un peu !
    dominique P.
    dominique P.

    849 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 août 2017
    Il faut savoir que ce film est très dur à visionner.
    Le sujet est difficile, âpre et ce n'est pas une histoire pour rigoler ni se détendre.
    Points positifs : l'actrice principale est parfaite et il y a énormément de suspens car on se demande comment l'héroïne va arriver à se sortir de cette situation hallucinante.
    Points négatifs : ce film est beaucoup trop long (une durée de 2 h 20 c'est beaucoup trop long pour un sujet pénible et difficile), l'actrice principale bien que parfaite tire la gueule tout le long (même si on la comprend car elle vit une situation très difficile), toutes les situations que rencontre cette dame sont particulièrement éprouvantes et dures.
    Pour résumer, le sujet est intéressant, le suspens est là, l'actrice joue très bien mais quelle histoire difficile à visionner et éprouvante.
    En effet, tout ce qu'endure la dame est éprouvant et du coup les spectateurs également.
    Surtout qu'à la fin spoiler: on ne saura toujours pas si la dame va arriver à ses fins ou pas,
    donc c'est très frustrant.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    417 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2017
    Une femme douce est un conte moderne kafkaïen. L’histoire d’une femme qui cherche simplement à apporter un colis à son mari en prison. Comme pour le petit chaperon rouge, elle entre dans un forêt dangereuse, celle du loup russe. Sauf que dans ce récit le loup a plusieurs visages et vit dans une bourgade dont les principales activités économiques sont liées à la présence de la prison. Au folklore russe se mélange un réalisme glaçant d’enfer administratif, de patriarcat et d’égoïsme.
    marsenavril
    marsenavril

    2 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 août 2017
    Des trognes, des figures, de ces gens qui se chamaillent dans les queues, trinquent dans les trains, vous invectivent si vous êtes sur leur chemin, des grossiers personnages occupés à défendre leur pré carré, rouspéter contre leur voisin, déplorer la grandeur perdue de la Russie et invectiver les ennemis fantasmatiques qui ont causé son déclin. Ils sont gros comme les pauvres, mal habillés. Ils ont le franc-parler de ceux qui ont oublié qu'on peut mettre les formes dans les relations avec autrui. Ils sont amers, dépossédés de leur grande Russie, chère patrie, mythe confondu avec celui que Staline avait érigé en URSS. Où est la grandeur perdue ? Elle s'arrête à la hauteur de ceux qui ont le pouvoir : les fonctionnaires de la poste ou de la prison, de la police ou de l'armée, la mafia. Elle verse dans l'arbitraire et la corruption.
    La première scène montre une femme seule sur une route poussiéreuse, au milieu de nulle part, débarquée d'un bus brinquebalant. Dans ce monde déliquescent, cette femme digne plutôt que douce (en anglais, ils ont traduit par gentle?, mais que signifie krotkaya ?) et doucement obstinée, cherche à savoir pourquoi son colis ne peut pas être transmis à son mari emprisonné. Dans sa quête, elle rencontre une collection d'humains trop humains, veules, soiffards, machos, gouailleurs, égoïstes, brutaux, avides ou méchants. Des rencontres bizarres, inquiétantes, dont on se demande à chaque fois sur quoi elles vont déboucher. Sa quête est prétexte à montrer de vraies grosses tranches de vie à la russe. Plusieurs scènes sont tournées de très près, on est quasi submergé par l'hyperréalisme caricatural des situations, comme dans les moments où l'on est dépassé par une situation qui vous échappe. Comme dans un cauchemar. Des scènes débordantes, débridées, rigolardes, paillardes, mais aussi des scènes à rendre fou, à se taper la tête contre les murs, tellement règne l'arbitraire et la loi du plus fort, avec le sentiment de tourner dans un bocal dont les parois se rapprochent et où la logique se dérobe.
    Ça raconte un monde économiquement et socialement déglingué, assez désespérant.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 octobre 2017
    Jusqu’à présent, les colis arrivaient bien à son mari son mari, emprisonné pour un crime qu’il n’a pas commis. Cette fois-ci le colis lui est retourné. La femme douce va à la poste demander si on peut le renvoyé. Elle ne peut pas, 200 roubles est trop cher pour elle. Elle part alors sur ses traces, et se retrouve coincée dans un système soviétique pervers : aucune trace de son mari, selon une surveillante pas très sympathique... Mais cette femme douce va trouver de l’aide, pas toujours bienveillante...
    Sergueï Loznitsa dresse un fascinant portrait de la Russie, où règne l’absurde : on emprisonne les gens pour un rien, on accepte de donner un colis à un prisonnier si on veut, on met le bordel dans un bureau de recours... Le réalisateur filme une Russie qui va très très mal, dévastée par tous leurs problèmes. Pour oublier, ils boivent, se couche à pas d’heure, et jouent à du strip-poker (ils mettent une bouteille sur la table, celui sur qui la bouteille tombe doit se déshabiller entièrement).
    Sergueï Loznitsa fait aussi un véritable travaille sur le casting : du rôle principal au simple figurant, tous les visages, les caractères des personnages sont marquants. Grâce à cet atout majeur, le film devient d’un incroyable réalisme. Le réalisateur dirige très bien ses comédiens, mais plus particulièrement son héroïne – Vasilina Makovceva, superbe : elle ne se rebelle jamais, est captivé par le monde russe, qui se fiche des autres, et qui fait part d’un sacré égoïsme. Elle commence, petit à petit, à se rendre compte que son pays est pourri.
    Il y a, aussi, dans cette fresque, quelques scènes inoubliables, d’anthologies presque. Dont une scène dans le train, où vodka et cornichons déjà sorti, des personnages, qu’on ne reverra plus, boivent, chantent, pleurent et parlent de leur triste passé devant une femme, qui, elle, essayera de retrouver, en vain, son mari. Il y a aussi une scène dans un bureau de recours, où l’actrice, Liya Akhedzhakova en l’occurrence, excellente, en a marre du bordel de la Russie, et l’exprime sous un texte remarquablement écrit. Dans une des dernières scènes, le cinéaste réuni tous les personnages qui ont aidé cette femme douce, et lui donnent une sorte de procès alors, qu’elle vivait dans son village tranquillement, avec son chien, et, à cause de l’injustice soviétique, se retrouve dans le pétrin. Dans un long film comme celui-ci, certains spectateurs pourraient penser que le film est ennuyeux et répétitif. Mais le cinéaste ne tombe jamais dans ce piège, et essaye de rester toujours original.
    Une femme douce est un film qui ne ment pas, et qui ose. Le réalisateur dit les choses en face : à travers ce portrait d’une Russie inhumaine, puisqu'un homme est l’équivalent d’une poussière dans ce pays, Sergueï Loznitsa montre que c’est notre monde qui ne va pas bien. Sergueï Loznitsa moralisateur ? Oui. En embrassant ce sujet, le cinéaste ukrainien transmet un message d’espoir, à la Russie et au monde.
    Sergueï Loznitsa montre que ce pays est une prison, et pose la question : est-ce que le monde russe n’a déjà pas été une prison ? Trois scènes résument parfaitement la Russie : une où, la femme douce, qui n’accepte pas comment on la traite et riposte, se fait arrêter par la police, et le policier dit : « Je vais être gentil, vous allez à la gare, vous partez, et vous êtes libre ». Comme si essayé de donner un colis à son mari était un crime. Une des dernières scènes du film, où l’héroïne se fait violer : en Russie, on viole la femme, on viole les lois, et ça ne gêne personne, ni des policiers, ni des citoyens normaux. Et une autre, où une bagarre éclate devant deux policiers, et eux, regarde avec un sourire aux lèvres cette bagarre. Avec ce film de fiction, Sergueï Loznitsa réalise un grand film, à la fois politique et romanesque. – Sandro Martinez, 10 ans
    DarkAkuma02
    DarkAkuma02

    57 abonnés 506 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2017
    En Russie, après que le colis qu'elle avait envoyé à son mari qui se trouve incarcéré dans une prison éloignée lui ait été retourné sans explication, une femme décide de se rendre sur place.
    J'ai trouvé que ce film avait une atmosphère anxiogène très efficace, jouant sur le cadre d'une Russie profonde, presque fantasmée. L'héroïne effectue des démarches cohérentes et semble particulièrement perdue et isolée dans ce village où tout semble tourner autour de la prison. Cela renforce un sentiment impliquant le fait que l'administrations paraisse toute puissante.J'estime qu'une notion de danger prédomine au grès des rencontres plus ou moins malsaines du personnage principal. La dernière partie, spoiler: métaphorique et au ton décalé du fait qu'il s'agisse d'un rêve de la protagoniste qui s'est endormie dans une gare, conclue ce long-métrage de manière surprenante
    .
    coperhead
    coperhead

    26 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2018
    Loznitsa nous décrit un pays dévasté ou règne souvent l'absurde. Cette femme douce peu bavarde va pour revoir son mari emprisonné au fond de la Russie se heurter à des fonctionnaires retords des macs et autres personnages dénués d'humanité et d'intelligence .Dans le dernier plan du film le cinéaste nous montre des gens assoupis mais tranquilles vis à vis des autorités au contraire de notre héroïne dissidente et écrasée par le système .Le message est clair mais trop long 2h20 !
    Marc L.
    Marc L.

    47 abonnés 1 612 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Les réalisateurs russes à qui l’Occident déroule le tapis rouge ont pour point commun d’avoir une relation compliquée avec leur propre patrie. En dehors de la référence qu’est devenu Zvianguintsev, on trouve aussi Sergeï Loznitza, moins facile à cerner, déjà parce qu’il est ukrainien. Moins doué aussi, peut-être...même si sa filmographie, comme celle de son confrère, semble vouée à ajouter régulièrement une pierre à cette construction séculaire qu’est “la malédiction du peuple russe”, qui semble voué depuis l’aube des temps à la misère, la souffrance et l’injustice. De souffrance et d’injustice, on va beaucoup en voir tout au long de ‘Une femme douce’. La femme en question vient de se voir réexpédier le colis qu’elle avait envoyé à son mari, détenu à l’autre bout du pays : il a été refusé par l’administration pénitentiaire, sans plus d’explications, et elle doit même s'acquitter d’un certain montant pour le récupérer à la poste. Dans l’impossibilité de comprendre les motifs de la non-délivrance, elle décide de se rendre sur place pour s’assurer personnellement que le paquet soit bien remis à son époux. Sa descente aux enfers peut commencer...car tout au long de son périple, elle se confrontera à une administration sourde et aveugle, des forces de sécurité brutales et cyniques et, fera la rencontre d’êtres vulgaires et malhonnêtes, hommes de pouvoir opportunistes et cyniques, ou humbles trop déçus du monde qui les entoure pour encore éprouver la moindre empathie envers leurs semblables. A ce tableau digne d’un Jérôme Bosch slave, véritable dossier à charge contre la société russe contemporaine, la jeune femme n’oppose que son mutisme, sa détermination obstinée et son expression butée. En une heure, on a bien compris ce que “Une femme douce”, qui hésite entre l’approche documentaire et une esthétique sophistiquée de Film d’Art et d’Essai, essaye de nous dire : que la Russie est un anneau de Möbius sans espoir. D’ailleurs, on peine à imaginer que c’est la Russie contemporaine et non l’URSS de l’après-guerre, qui sert de cadre à l’histoire. Le gros problème, c’est que passé cette première heure, Loznitsa passe une heure vingt de plus de plus à humilier et à faire souffrir son personnage, ce qui finit par rendre la démonstration (qui, pour les neuf dixièmes du public, laisse déjà une impression de statisme assez insoutenable) plus que déplaisante. Et ce n’est même pas la scène finale, dont l’onirisme exubérant ressemble à un hommage à Fellini, qui rattrapera cette mauvaise impression générale…
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 10 octobre 2017
    Nous avons moi et mon épouse été très déçus par ce film. Tout au long de ces deux interminables heures l'ennui et le malaise initial se transforme petit à petit en nausée... s'agit-il d'un film de propagande anti-russe ou simplement d'un déversement de bile de la part du réalisateur. Tout est sale et noir dans cette caricature et l'on finit par manquer d'air...nous sommes sortis de la salle pendant la dernière scène du viol, ça ne nous était pas arrivé depuis 8 ans... heureux de prendre une bouffée d'air à l'extérieur !
    A oublier.
    Guiguine
    Guiguine

    8 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2020
    Un film qu'on aurait pu appeler l'extermination en douce.
    Mais ce sujet ne être abordé que par allusions pour être politiquement correct. D'après Hélène Carrere d'Encausse, specialiste de la Russie, le regime stalinien, aurait tué 100 millions de personnes.
    Les régimes tombent mais la bureaucratie reste.
    Ce film peut paraître ennuyant si on le prend au premier degré mais si on comprend le message capital qu'il tente de faire passer, on est littéralement scotché.
    Le film tourne autour de la prison, un des piliers de du SYSTEME, où nombre de prisonniers sont incarcérés sans raison valable, un faux service de protection des droits, des geôliers qui saccagent consciencieusement tous les colis.....et j'en passe
    En demandant ce qu'est devenu son mari incarcéré pour un crime qu'il n'a pas commis, elle signe probablement son arrêt de mort. Car, oui on signe beaucoup dans ce film. C'est ce que suggère la scène finale, présentée comme cauchemardesque .
    ffred
    ffred

    1 745 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 août 2017
    J’avais beaucoup aimé les deux films de Sergei Loznitsa que j’avais vus. My Joy et Dans la brume sont des films exigeants et comme je dis (de moins en moins) souvent qui se méritent. Une femme douce (en compétition à Cannes cette année, reparti bredouille) partait sur les mêmes bases. Mise en scène radicale, voir minimaliste (avec un côté très documentaire), scénario réaliste (librement inspiré de Dostoïevski), interprétation théâtrale mais impeccable (formidable Vasilina Makovtseva qui ne décroche pas un seul sourire de tout le film). Un beau portrait de femme, dont on ne connaitra jamais l'histoire ni l’origine, qui se bat pour avoir des nouvelles de son mari incarcéré. C’est intriguant et prenant. On part donc sur les bases du chef d’oeuvre quand intervient cette scène onirique qui, sans tout mettre définitivement par terre, gâche un peu l’ensemble et nous plombe un dénouement qui n’en est pas vraiment un pour le coup. Le réalisateur y voit là une métaphore sur la Russie d’aujourd’hui (qui donne encore moins envie d’y aller), certes, mais dans le même temps il nous perd un peu...Le film ne manque donc pas de qualités mais nous laisse malheureusement quelque peu sur notre faim. Dommage, cela partait très bien...
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