C'est l'actrice Dakota Johnson qui devait à l'origine tenir le rôle féminin principal mais elle a dû laisser sa place à Riley Keough pour des raisons d'emploi du temps.
Selon son réalisateur, Under The Silver Lake traite de la pop culture, qui est désormais la seule culture dans laquelle nous baignons tous, et du sens caché de chaque objet qui la compose : "certaines choses se passent à notre insu, sous la surface de l’eau. Le film raconte l’histoire d’un jeune homme insatisfait qui retient son souffle pour aller nager dans ces eaux sombres".
Les scènes de piscine avec Riley Keough sont un clin d'oeil aux séquences de baignade de Marilyn Monroe dans Something's Got to Give, film inachevé en raison du décès de l'actrice qui survient après un tournage chaotique dont elle fut renvoyée à cause de ses nombreuses absences.
La bande-originale d'Under The Silver Lake est signée Disasterpeace, l'artiste qui avait déjà composé la musique du précédent film de David Robert Mitchell, It Follows.
Le héros d'Under The Silver Lake, Sam, est un jeune homme désoeuvré qui trouve dans la disparition de Sarah un sens à sa vie. Le réalisateur affirme que Sam ne se lance pas sur les traces de Sarah par amour mais "parce que la quête le stimule. Il veut croire en un monde rempli de mystères, de codes et de sens cachés – bien qu’il ait peur de ce qu’il risque de trouver".
Under The Silver Lake emprunte les codes du film noir qui sont, d'après le réalisateur, les plus adaptés à la vision qu'il a de Los Angeles et de son histoire, "piscines ensoleillées, ombres obscures, passages secrets, jeunes filles de bonnes familles, meurtres mystérieux…l’imagerie iconique d’une ville bâtie sur des rêves et des images animées".
Le film projeté dans le cimetière n'est autre que The Myth of the American Sleepover, le premier long métrage de David Robert Mitchell.