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    Under The Silver Lake
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    3,1
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    300 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 août 2018
    Une histoire sans queue ni tête probablement conçu sous l'emprise de la drogue.
    C'est lent, c'est assez peu intéressant, on attend quand même la fin dans une longue succession de scènes molles ou psychédéliques tout ça pour un final aussi décevant que le film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 13 août 2018
    Mon Dieu que l'on s'ennuie avec cette histoire complètement tirée par les cheveux et qui semble ne mener nulle part... hormis peut être à un petit monde du cinéma de LA qui se regarde le nombril.
    Les références, la photographie (très belle), les idées délurées ne suffisent pas à rattraper le coup. Le temps semble bien long.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 août 2018
    Navet clinquant qui souhaite bluffer le spectateur , difficile de se laisser prendre malgré la farandole de créatures et les scènes racoleuses , malgré le confort de la salle je ne tenais plus sur mon fauteuil.
    Lucie O.
    Lucie O.

    41 abonnés 191 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2018
    Waw. Claque monumentale sur la réalisation du film ! Il ne faut pas être dépressif pour regarder ce film en sortant tu te pose énormément de questions. Andrew Garfield est juste énorme ! A voir absolument.
    colombe P.
    colombe P.

    134 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    Le pitch m'a intéressé, j'aime bien les mystères à résoudre et j'apprécie la ville de L.A.
    Mais je n'ai pas du tout aimé ce film vain, creux, prétentieux, incongru.
    Ce qui fait tenir c'est qu'on souhaite savoir ce qui est arrivé à la femme, pourquoi elle est partie de son logement.
    Mais les moyens pour y arriver sont ridicules et pour nous pauvres spectateurs c'est plutôt un calvaire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    NUL!!! ennuyeux et interminable on a limpression quil va pas se finir...
    La bande annonce a rien a voir avec le film
    Bref je deconseille vivement se film
    Guillaume L.
    Guillaume L.

    8 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2018
    David Lynch a un fils moderne, quadragénaire, (donc) un peu geek, bercé de culture pop, et il s'appelle aussi David. Pour tous les amateurs de Lynch (mais peut être pas pour les autres), courrez voir Under the Silver Lake, c'est génialissime. Et comme dit le bobo code, "silence", gardez cela pour vous, car les amateurs de blockbusters ne comprennent pas (comme le prouve d'ailleurs certaines critiques sur ce forum). Ce film est une perle.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 12 août 2018
    Los Angeles est plutôt bien rendue par Mitchell, les collines de Hollywood sont plutôt spectaculaires et assez peu vues sous cet angle notamment. Joli rendu de l’atmosphère des films des années 50, avec ces musiques un peu grandiloquentes. Mais était-ce utile d’y ajouter ces extraits de « Comment épouser un millionnaire » ? Il y a trop de références dans ce film, il faut travailler aux Cahiers du Cinéma pour toutes les saisir : du coup s’installe petit a petit un sentiment d’exclusion.

    La fable qui nous est contée est plutôt solide, des rebonds d’une scène a une autre densifient le scenario. Je reste quand même sur ma faim : cette scène autour de la pop culture est cousue de fil blanc, et le maquillage grossier ne permet pas de se projeter du tout.

    Enfin reste Andrew Garfield : c’est officiel, je n’aime pas cet acteur. Ces grimaces permanentes m’ont été insupportable et je n’ai pas cru que cette nonchalance dans le jeu était si jouée que cela.

    Au final, en sortant de la, j’ai pensé aux fables que nous livrait Tim Burton avec Johnny Depp : c’était je crois l’ambition de Mitchell, il reste du travail…
    Chris58640
    Chris58640

    221 abonnés 763 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 août 2018
    « Under the Silver Lake » (joli titre, superbe affiche) est une sorte de fable onirique interminable (2h20), filmée à l’ancienne, dans un Los Angeles moitié phatasmé, moitié surréaliste. J’avoue que le film fourmille de jolis plans, d’idées de réalisation intéressante, d’une utilisation intelligente des décors de la Cité des Anges qui a rarement été filmée avec talent. Los Angeles n’est pas une ville très intéressante au niveau architectural et elle est donc rarement mise en valeur par le cinéma, ce qui est ironique vu que c’est précisément LA ville du cinéma. Mais David Robert Mitchell la filme comme Damian Chazelle l’avait filmé dans « La La Land », c'est-à-dire avec une tendresse évidente. Cela dit, cela reste un Los Angeles de carte postale, rien de subversif, rien de glauque, rien de misérabiliste dans « Under the Silver Lake », on est très loin des ghettos : les appartements sont beaux, les actrices bien fichues, le temps est invariablement beau. Ca fait penser à « La la Land », beaucoup… Si ce n’est sa longueur inexplicable, le film de Mitchell est visuellement réussi, il y a même un peu d’humour décalé (voire trash) par moment qui fonctionne. La musique semble toute droit sorti d’un film des années 50, c’est un décalage intéressant surtout que certains plans font aussi penser à une réalisation « old school ». Ca se voulait sans doute un hommage à l’âge d’or du cinéma. Le problème, c’est qu’au bout de 15 minutes, on a compris qu’on allait trouver le temps abominablement long devant un film qui ne va nulle part. Ce n’est pas la mine ahurie permanente d’Andrew Garfield qui va nous aider à nous intéresser à la quête improbable d’un looser pathétique qui recherche une fille qu’il a à peine connu. De tous les seconds rôles, c’est encore Patrick Fischer qui hérite du rôle (bien trop court) le plus intéressant, le plus drôle et le plus écrit du film. Il incarne un écrivain complotiste complètement parano qui cherche des messages cachés et des faits divers dissimulés dans tout ce qui lui tombe sous la main. La seule scène où il intervient est la plus intéressante du film et elle symbolise parfaitement la dérive paranoïaque d’une société moderne qui cherche désespérément des solutions cachées aux questions complexes du moment. Pour ce qui concerne le scénario, et l’intrigue du film, ils sont totalement impossibles à résumer ni même à appréhender dans leur ensemble. La quête de Sam est une succession de rencontres, d’expériences, de jeux de pistes complexes (et totalement farfelus) qui le mèneront à un dénouement complètement improbable. Pour une raison peu évidente, le scénario se double d’intrigues secondaires aussi inutiles que bizarres, spoiler: comme le sérial killer de chiens qui sévit ou la femme-chouette qui trucide les habitants de la ville en faisant croire à des suicides.
    En fait, j’imagine que le scénario de « Under the Silver Lake » est sorti de la tête d’un type qui venait de prendre de l’acide et qui s’est dit « Je vais écrire une histoire d’enquête pseudo policière sur la disparition d’une jolie bonde un peu nunuche et je vais en profiter pour y glisser des références à la pop culture, tout en la dézinguant au passage, ça va plaire aux intellos. spoiler: Je vais y mêler du complotisme à deux dollars, puisque c’est dans l’air du temps, je vais aussi y injecter une sorte de survivalisme branché, ça va bien avec le complotisme. Je vais y mêler des intrigues secondaires en laissant planer le doute sur une éventuelle schizophrénie de mon personnage principal.
    Et puis bien sur, je vais terminer brutalement mon scénario par une scène qui ne veut rien dire parce que c’est moderne. Personne n’y comprendra rien, les intellos trouveront ça « merveilleusement subversif et délicieusement décalé » et avec un peu de chance, on ira au Festival de Cannes ! Le grand public, quand il aura compris que ce film est un fourre-tout indigeste, ce sera déjà trop tard : il aura payé sa place ! Je vais lui mettre quelques scènes de sexe et pas mal de filles dénudées, ça fera passer la pilule !». Voilà, le scénariste coupable en question, je le dénonce : c’est le réalisateur lui-même David Robert Mitchell, a qui je ne dis pas merci pour cette séance de cinéma interminable qui m’a emmené au bout de l’ennui.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    Le film semble plus le travail d’un film d’études. Le scénario est très décousu, beaucoup de séquences sont gratuites et n’apportent globalement rien au film si ce n’est des longueurs et cette longueur renforce l’idée que certaines scènes de violence et de sexe sont gratuites, en tout cas elles auraient pu avoir du sens ou être drôle, mais là... non! Bref ce film est en devient trop long et se cherche du début à la fin...
    nadège P.
    nadège P.

    135 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    J'avais beaucoup aimé le précédent film de ce réalisateur "It follows" donc je suis partie en confiance en allant voir ce film.
    Le début commence très bien et plus le film déroule l'histoire plus c'est mauvais, très mauvais.
    Cela part dans l'absurdité la plus totale pour finir en bouillie indigeste.
    Et sur 2 h 20, c'est très dur.
     Kurosawa
    Kurosawa

    594 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 novembre 2019
    Excitant sur le papier, "Under the silver lake" était l'un des films les plus attendus de l'année; à l'écran, le film se révèle totalement inconséquent, sorte de brouillon plutôt joliment mis en scène mais dont le propos reste confus, opaque. Après la clarté de ses deux premiers films, David Robert Mitchell a cette fois voulu injecter une bonne dose de mystère dans sa fiction, sauf que les procédés employés sont infructueux. Le problème tient essentiellement à une question de point de vue et à une construction globale approximative : l'étrangeté qui émane du film est plus fabriquée par son personnage que par la mise en scène – on n'est décidément pas chez Lynch où c'est la singularité d'un montage syncopé qui crée du vertige –, d'où une impression d'artificialité qui provient du décalage entre l'intérêt pour la pop-culture de Sam (Andrew Garfield pas mal, puisqu'il n'a rien à jouer) et celui du spectateur. L'obsession du personnage pour les messages codés n'est jamais transmise car le but (la quête ?) n'est jamais clair, mais toujours enseveli sous un déluge de scènes bizarres, jetées sans être connectées. Si le film fait illusion pendant une heure et demi, grâce à une réalisation inventive – quoique légèrement tapageuse – qui comble le vide, il n'est pas loin de finir en roue libre, l'absence de cohérence scénaristique nous achevant pour de bon. Il y a en effet une gêne notable à voir un cinéaste prendre l'étrangeté avec aussi peu de considération dans la mesure où la plupart des scènes existent en vase clos : aucune association d'idées ou d'images mais une suite de pistes superficielles en ce qu'elles ne sont jamais amenées et reprises (un exemple parmi tant d'autres avec la scène du réservoir qui laisse indifférent tant le personnage de Callie Hernandez ne représente rien pour le spectateur). Après 2 h 19 (durée absurde, au vu de ce que le film a à montrer), on a bien le sentiment de s'être fait avoir, d'avoir pataugé dans un petit aquarium plutôt que d'avoir nagé dans un lac sans fond. Volontairement peu intelligible mais dont la résolution est banale, un film au mystère poussivement fabriqué, un premier faux pas dans la filmographie de David Robert Mitchell.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 12 août 2018
    Un condensé misogyne, vide et pseudo arty sans scénario ni message, quelle déception ... aucun effort dans l’écriture, beaucoup de scènes faussement chocs ou iconiques qui ne font pas honneur à tous les films qu’elles paient sois disant hommage
    Dandure
    Dandure

    174 abonnés 203 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 12 août 2018
    Attention, cet avis contient des spoilers tels que : spoiler: Oui oui, c'est la même maison que dans Neon Demon. Faut-il y voir un message caché ?
    La bande-annonce promettait un trip rythmé et complètement halluciné : Indiana Jones et les vestiges de la pop culture à Los Angeles Parano. En fait le film est aussi léger qu'un ancre lâchée dans un étang. Que se passe-il sous ce lac d'argent changé en plomb ? Andrew, plagiste indolent voudrait bien harponner la sirène de la piscine. A peine croisée, celle-ci prend le large. C'est le prétexte d'une pêche en eaux troubles à la rencontre de la faune bigarrée de L.A., ses gros poissons, ses petites pépés. Mais l'épopée qui se voudrait métaphysico-carnavalesque tourne en rond dans son sinistre bocal. Au final le film s'étouffe des mêmes travers que de nombreux films sur les démons de la ville des anges version cauchemar glam (Neon Demon, the Canyons, Bling Ring...) : narcissisme raide, artificialité, authentique superficialité et vacuité. Le tout sous sédatif. Rien de bien stupéfiant.
    Moralité : parfois la bande-annonce suffit.
    Cinememories
    Cinememories

    489 abonnés 1 468 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Le trouble adolescent semble être le principal gagne-pain du réalisateur David Robert Mitchell, qui apprécie sa richesse morale. Il aborde toujours ces films avec obsession, et ne manque pas de rappeler que c’est ce qui constitue exactement son squelette scénaristique. Cependant, on peut distinguer ses précédentes œuvres par des exercices de style particuliers. Dans « The Myth of the American Sleepover », c’est un brin de folie et de mélancolie qui s’abat sur les pulsions des personnages et dans « It Follows », c’est le mariage entre le fantastique et l’horreur qui alimente les erreurs et les angoisses de l’adolescent. Autre chemin ici, tenant plus de l’hommage sur ce coup, on s’installe dans un univers noir, décalé et déjanté. Il sera davantage question de spirale de non-sens dans une société qui n’encourage pas ses locataires, elle ne fait que les noyer dans leur fantasme les plus profonds.

    Andrew Garfield incarne un Sam, homme lambda d’un Los Angeles contaminé par les vices et le désir. Sa condition fait qu’il passe à côté d’un monde qui ne lui est pas destiné et il finit par s’enrôler dans un road-trip contre son gré. Il n’y a pas de violence quant aux décisions qu’il prend au fur et à mesure, ni de remords, cependant sa force mentale le pousse à la curiosité, chose qui reste encore acceptable. On découvre une ville, ses mythes, ses secrets, ses blessures, sa sensibilité et son âme peu accueillante et encourageante. C’est pourquoi il finit par prendre en main ce qui le perturbe. Son traitement est assez similaire à la fresque de « Mullholand Drive », où l’abstrait et les spéculations manipulent l’esprit du héros et des spectateurs par la même occasion.

    Entre théorie du complot et symbolisme à tout-va, il y a peu de places aux sceptiques. Le récit n’interroge pas pour autant nos croyances, mais il préfère mettre en évidence les failles et le caractère enivrant de ces dernières. La pop culture est d’ailleurs retournée dans tous les sens, afin de nous faire douter et nous faire prendre conscience qu’il existe d’autres niveaux de perception. La réalité est instable dans ce film qui éparpille les références, mais qui néanmoins, grade toujours un œil sur l’objectif, à savoir définir la théorie du Silver Lake. À quel niveau faudrait-elle la placer ? À qui peut-on se fier ? Les ragots sont-ils crédibles ou faut-il les repousser ? Il y a un important recul à avoir face à des thématiques aussi ouvertes et nous n’avons clairement pas le temps d’y consacrer toute notre concentration dessus, alors que l’œuvre nous offre également un divertissement de qualité. Théâtrales et surtout immersives, les transitions arpentent l’état d’esprit de Sam, son côté playboy et blasé de la vie. À ses côtés, on pourrait manifestement croire au désespoir et à la fatalité de l’homme à sombrer au fond de la routine qu’il s’est intuitivement créée. La technologie, la culture, les enjeux et les opportunités. C’est en restant ouvert à la négligence que la racine du mal a pu prendre forme dans la cité des anges, à présent déchus pour leur comportement qui n’aboutit évidemment pas à ce qu’on aurait pu attendre de l’idéal américain ou Hollywoodien.

    En somme, « Under The Silver Lake » est l’antithèse parfaite de « La La Land ». Los Angeles est un paradis noir, que l’on ne peut dompter malgré l’ambition, la fortune et l’espoir. Il n’y a que la perversion, la corruption et le fantasme qui sévit chaque parcelle de terre ou d’air qui constitue cette atmosphère ambiguë et vertigineuse. La quête du bonheur est superficielle, chaque intervenant évoque le profil qui lui convient. S’enfermer dans un tourbillon de haine, de dépendance permet de combler un manque évident. Comme des chiens enragés, tout le monde devient le parasite de son quotidien. Le for intérieur est devenu un phénomène de société qui se transmet par l’influence et la foi est renversée par la tendance de l’envie. La femme est une arme sentimentale destructrice et l’homme reste la dernière victime de son affection.
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