Mon compte
    Under The Silver Lake
    Note moyenne
    3,1
    5519 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Under The Silver Lake ?

    300 critiques spectateurs

    5
    25 critiques
    4
    66 critiques
    3
    74 critiques
    2
    57 critiques
    1
    42 critiques
    0
    36 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 14 août 2018
    Que se passe-il sous le lac d'argent ? En réalité, rien. Si ce n'est peut être 02h20 de fausses pistes et d'incohérences scénaristiques, tout cela bouclé par une fin digne d'un pathétique nanard.
    dejihem
    dejihem

    141 abonnés 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 août 2018
    Le triple travelling du début nous emmène vers un film mental, thriller cauchemardé en quête de référence cinéphilique. Par le choix de la ville, Los Angeles, d’un acteur mollement identifié, de jeunes femmes sexuellement typées, et tout ce petit monde se prenant soit pour des acteurs, soit pour des personnages mystères, le tout rejoignant l’Amérique profonde en quête de jouissance, le réalisateur cherche à nous faire entrer dans la psyché états-unienne, cinéma et morbidité à la fois.
    Pour tout jeune crétin en quête de sensation américaine, le film me déçoit. Pour un cinéphile et psychologue le film fait sens, quoiqu’ un peu trop long.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 22 août 2018
    Ce film du festival de cannes n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Ne connaissant pas type de film sélectionnés par ce festival je m'attendais à un film d'un certain standing. Mais non le film n'a pas trop de logique enfin vraiment peu à mon sens. L'histoire est confuse tout comme celui qui le visionne. On est ressorti du cinéma très déçu et on a essayé de s'expliquer les uns aux autres pendant de longues heures la logique et l'utilité de certains passages...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 août 2018
    Soporifique...
    Malgré des plans léchés et une construction intéressante, on se perd dans ce labyrinthe sans queue ni tête. Au bout de 2h 20, le film se termine en queue de poisson (enfin fini...).
    Inachevé, brouillon, il n'en reste pas grand chose. N'est pas Polanski ou Hitchcock qui veut.
    Critik D
    Critik D

    155 abonnés 1 103 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2018
    Difficile de donner un avis sur ce film... La réalisation est magnifique, offrant de superbes plans, avec une esthétique collant parfaitement à l'univers du film. La bande originale représente également l'ambiance souhaité pour le film, accentuant ainsi cette idée de noirceur, d'ambiguïté avec un côté un peu malsain. Le reste... Et bien je n'ai pas compris où le réalisateur / scénariste voulait en venir ! On part du postulat de la disparition d'une jeune fille, dont le protagoniste principal s'est entiché. Il va la chercher et ainsi passer par différents lieux et personnages clés de L. A. Mais tout cela n'avais aucun intérêt pour moi, la construction de cette enquête ne mène à rien, d'autant que le personnage s'en écarte par moment pour reprendre sa vie en main... En finalité, esthétiquement c'est un très beaux films, scénaristiquement je me suis vraiment ennuyée !
    Flaw 70
    Flaw 70

    264 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Il est toujours dur pour un cinéaste de rebondir après un immense succès commercial et critique, surtout quand celui-ci intervient dans une carrière encore débutante. Même si It Follows n'était pas son premier film, il eu un tel impact que David Robert Mitchell fut un nom à suivre et sur qui reposait beaucoup d'espoir. Ce qui engendre des attentes pour la suite, et pour un cinéaste qui ne veut pas rester sur ces acquis cela peut impliquer de décevoir son audience lors de sa prochaine oeuvre. C'est ce qui est arrivé à Under the Silver Lake, lors de sa présentation à Cannes mais aussi à sa sortie en salles car il a bien divisé les critiques. Même si on y retrouve sa patte personnelle, Under the Silver Lake est un film drastiquement différent d'It Follows (et même de son premier film The Myth of the American Sleepover) qui prouve la densité dont le cinéma de Mitchell est capable tout en restant fidèle à ses origines. Un film qui déstabilise mais qui a été spécifiquement conçu dans le but de déstabiliser.

    Under the Silver Lake est un film sur les cultes, et plus spécifiquement sur le culte de la pop culture, une croyance collective ici équivalent à une secte. Les croyances sont universelles et affaire de conviction et ne se résume pas qu'à l'adoration d'une forme divine mais à la quête d'un sens, d'un "sur-soi". Ouvrant souvent la porte à des secteurs spécifiques où ne sont tolérés que les adeptes de cette même croyance. Alors en quoi la pop culture est telle différente d'une religion confirmée, de la scientologie ou autre ? C'est la question audacieuse que veut parcourir Mitchell montrant la pop culture comme un milieu toxique qui dispose de ses adeptes, ses divinités et des ses prophètes. Engendrant l'adoration, sévissant dans des lieux souvent sélects en développant ses propres codes et langages au point d'impacter la vie de tout les jours, la pop culture est une croyance. La nouvelle religion du 21è siècle. Et comme toute religion, elle favorise l'aveuglement et la protection de ses saints comme à voir dans le monde dans lequel on vit où l'on a encore du mal à punir et dénoncer un producteur, acteur ou réalisateur même lorsqu'il fait preuve de violence conjugal, d'harcèlement sexuel ou même de viol. Car la religion est avant tout un business qui vend une chose à son croyant et qui engendre donc un profit. Et le business est roi, et on peut tout vendre à la croyance aveugle.

    C'est ce qu'est Sam, le protagoniste, un individu s'y ancré dans sa croyance qu'il en devient déphasé perdant le sens des réalités et glissant doucement sur la pente du détraqué. Tellement fasciné par ses propres idoles qu'il en a oublié de se construire une vie, devenant ce qu'il déclare pourtant détesté le plus. Un fantôme hantant une ville à laquelle il n'appartient plus. Souvent creepy, voire à la limite de la sociopathie, il s'enferme dans une spirale de solitude à cause de ses obsessions au point qu'il en vient à blâmer le monde de sa propre déchéance. Pourtant Mitchell a la bonne idée de ne jamais le prendre de haut et de définir son mal sans jamais l'expliciter totalement, même si la raison de sa dérive se révèle prévisible et un brin trop classique. On l'a comprend subrepticement à travers son obsession des chiens et plus insidieusement, sa peur des femmes. Mitchell dresse d'ailleurs un intéressant parallèle avec la sexualisation de ses figures féminines, moyen déphasé de palier à une anxiété mais aussi fondement de l'ignorance résultant de l'habitude de vivre dans un univers superficiel. Ce qu'est au final la pop culture. Une industrie creuse qui exploite un filon, ayant compris le besoin de quête de sens, de se rebeller ou d'être compris par ses ouailles qui veulent juste trouver leurs appartenances.

    De cette quête de sens reposera une grande partie de l'intrigue, de ce qui est finalement une satire bien élaboré. Et comme souvent, de sens il n'y en as pas car le but même d'une croyance n'est pas fondé sur la raison mais sur la foi. Une chose intangible et par principe irrationnelle. Le film va donc multiplier les pistes, ouvrir ici et là quelques réponses loufoques mais qui apportent au final plus de questions et va même apporter certains éléments dans le seul but de perdre le spectateur. Se rapprochant souvent d'un humour très noir, Under the Silver Lake s'impose finalement comme un jeu de couillon où le spectateur se retrouve dans le même piège que son protagoniste à vouloir démêler le vrai du faux. En ça, le film se trouve bien pensé même si Mitchell en profite trop souvent pour justifier sa narration cryptique et ses idées les plus opaques qu'il tombe dans un cynisme qui desserre son propos. Car il peut tout aussi bien tomber dans une intelligente réflexion de la fragilité des croyances dans un face à face brillamment exécuté que d'offrir des scènes un peu trop longues et inutiles dans le seul but d'épaissir un mystère qui mène sur du vide.

    Mais néanmoins, David Robert Mitchell admet aussi être le dindon de la farce étant la victime aussi de ses propres idoles. Il les cite souvent à travers sa mise en scène à l'atmosphère très lynchienne et des fulgurances purement hitchckockien. Il ne se contente jamais pourtant de juste les copier et arrive à développer son propre langage dans la continuité de sa mise en scène très naturaliste déjà présente dans It Follows. Prenant son temps, il compose le plus intelligemment ses plans et y cache ses propres codes et offre par moments des accélérations assez dingue soit par des fulgurances horrifiques ou d'impressionnant éclats de violences. La réalisation s'avère superbe et ne se laisse jamais emprisonner par son faux rythme, laissant finalement peu de place aux longueurs malgré la longue durée du film (on en notera cependant une en fin de film qui s'éternise un peu lors de sa conclusion). Par contre, David Robert Mitchell est souvent un peu trop sur de ses effets, ce qui accentue ici son côté poseur et qui peut parfois agacer un peu. Par contre il peut compter sur un Andrew Garfield impérial et déjanté pour maintenir en haleine, l'acteur livrant ici un de ses plus hypnotiques performances dominant un casting en forme de figuration.

    Under the Silver Lake est un film aussi étrange que fascinant. Clairement perfectible par sa volonté excessive d'être trop opaque ou la capacité un peu trop appuyé de David Robert Mitchell de se regarder filmer, mais aussi extrêmement intelligent et lucide sur le regard qu'il porte sur la pop culture. Religion inavouée et ici proche de la secte dans une satire ingénieuse qui brille par sa noirceur et sa loufoquerie latente et son protagoniste déstabilisant incarné par un Andrew Garfield au sommet. Under the Silver Lake est de ces films qui nous hantent bien après la projection, qui est loin d'être parfait mais développe un propos pertinent dans une forme souvent exemplaire et qui intronise David Robert Mitchell en cinéaste définitivement prometteur. Un très bon cru.
    Romain C.
    Romain C.

    83 abonnés 867 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 août 2018
    Under The Silver Lake est film très étrange , décalé , originale et inhabituel qui ne peut en aucun cas plaire à tout le monde . Certaines scènes comporte de l'humour mais c'est surtout le décalé qui donne cette humour qui ne fait pas sourire tout le monde . Il rend hommage à Hitchcock par plusieurs moyens et a Jeannette Leigh.
    Ce qui m'a surpris dans ce film c'est qu'il y a de l'angoisse et du mystère avec une enquête spécial mais une enquête quand même .
    Ce film possède de très belles images dus à un très bon réalisateur David Robert Mitchelle .
    Un scénario originale .
    Une très bonne fin .
    Andrew Garfield est très bon mais par moments moins que dans Spider Man ou Silence .

    Under The Silver Lake est décalé donc je ne peux pas parler de cohérence même si ça a tendance à l'être .
    7fabcool7
    7fabcool7

    57 abonnés 595 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2018
    NUL ; un navet Y a pas d'autres mots lol. Sauvé par l'acteur qui s'en sort plutôt bien. Et pourtant je suis bon public suffit de voir tous les films différents que je suis allé voir. Mais là c'est d'un ridicule, les déchiffrages de chansons et j'en passe sans parler de la nana dans la piscine qui aboie, punaise horrible en C'est long et obligé de partit un peu avant la FIN! A ne meme pas aller voir pour profiter de la clim' du cinéma. Totalement inintéressant.
    gloupbloup
    gloupbloup

    15 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 août 2018
    Les critiques presses étaient si bonnes que je me suis rendu dans la salle les yeux fermés. Et effectivement j'aurai pu garder les yeux fermés tout au long du film.
    C'est très bien de faire des films différents, d'oser casser les codes...mais aucune émotion, aucune logique , aucun effort dans l'écriture...on s'y perd...
    La seule chose positive : la photographie du film.
    Claude C.
    Claude C.

    5 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 août 2018
    Entre des scènes bêtement prosaïques et d'autres d'un esthétisme onirique un rien surfait, avec une intrigue épaisse comme un fil à coudre, qu'estce qu'on s'ennuie!
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 13 août 2018
    plus de deux heures d’incompréhension et d'ennui mis à part l'acteur principal rien de positif dans ce film totalement indigeste
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 13 août 2018
    Je suis d'habitude plutôt bon public et il est rare que je ressorte de la salle avec cette envie durant tout le film de me SAUVER EN COURANT!

    Les scénarios? Absurdes. Les dialogues? Absolument nuls. Les scènes? Sans intérêt aucun.

    Tout est très décousu, les scènes n'ont que très peu de rapport entre elles, ce film n'est même pas drôle (pourtant qualifié entre autres de "comédie"), et le clou du spectacle, avec cette misogynie déconcertante, presque choquante, des femmes réduites à l'état d'objet sexuels, prostituées, totalement idiotes et obsédées, alors que tout cela n'a aucun rapport avec l'intrigue principale et n'apporte rien au film. Ces scènes là ne sont même pas agréables à regarder.

    Si vous tenez un peu à votre argent, et que votre temps compte, surtout évitez de les perdre tous les deux durant 2h20 pour ce film
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2018
    Sam (bonne interprétation d’Andrew Garfield) est un jeune homme vivant à Los Angeles sans emploi qui passe son temps à espionner avec ses jumelles ses voisines depuis le balcon de son appartement donnant sur la piscine (clin d'oeil à fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock). Il va fantasmer notamment sur une nouvelle arrivante qui, après avoir fait connaissance et laisser espérer une possible relation, va disparaître. Tout le film est la quête de Sam pour résoudre cette étrange disparition. En recherchant cette jeune femme blonde, Sam va parcourir une cité des Anges idéalisée, où les mœurs sont très libérées, et faire d’étranges rencontres. Under the Silver Lake est un film particulier où il est parfois difficile de faire la part entre le réel et la fantasmagorie. Le réalisateur David Robert Mitchell joue à fond la carte du fantasme, un peu comme David Lynch dans Mullholand drive. Son film est rempli de références cinématographiques, de l’âge d’or d’Hollywood à des oeuvres plus récentes. C’est pas par hasard si Sam qui va tomber dans le trip de la conspiration habite au numéro 23. Dans ce film parfois assez tordue qui n'a aucun rapport avec son excellent "It Follows", si on ne rentre pas dans le trip, on reste d’être laissé sur le bord du chemin (j’ai vu des spectateurs sortir de la salle). Il ne faut pas essayer d’y trouver une cohérence à tout prix. C’est surtout la forme qui prime, une forme plutôt réussie d’ailleurs. Under the silver Lake reste une œuvre particulière à découvrir même si un peu longue et frustrante.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 août 2018
    Très déçue ! On sort du film en se disant "WTF ??" Scénario sans queue ni tête, très dommage pour un thriller... L'ambiance légère et déjantée est le seul point fort mais ça ne suffit pas.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 13 août 2018
    Vous voulez comprendre ce qu'est une décompensation psychotique bipolaire/schizophrène/ crise maniaque/bouffée délirante aiguë à la Kanye west? Ce film est pour vous. Sam ne dort plus et se fait une montagne de la disparition ( déménagement) nocturne d'une voisine sosie de Laura Palmer nageant dans la piscine à la manière de Maryline Monroe. Tout prend sens pour Sam qui vivait jusque là une vie morne.Sam ne dort plus. La machine à histoires mentales est lancée sans possibilité de la mettre sur off. Sam se croit génial en trouvant du sens dans tout ce qui l'entoure et l'enquête se poursuit à la manière d'un calembour: trois petits chats/ chapeau de paille / paillasson. J’admets avoir un sérieux rapport entre amour et haine pour Hollywood, dit le cinéaste. On peut y sombrer facilement dans la folie à force d’espoirs déçus et de fréquentations bizarres. » Voilà ce que dit le réalisateur. Chronique d'une histoire " réelle" de l'auteur? ça me donne envie de revoir le film espagnol Vanilla sky si je me trompe pas dans le titre.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top