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    Under The Silver Lake
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    3,1
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    300 critiques spectateurs

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    Yves G.
    Yves G.

    1 517 abonnés 3 532 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 21 août 2018
    Sam (Andrew Garfield) vivote à Los Angeles dans le quartier de Silver Lake. Sur le balcon de l'appartement dont il va être chassé à force de loyers impayés, il observe ses voisins à la jumelle. Il est attiré par Sarah (Riley Keough) qui, après l'avoir invité un soir chez elle, disparaît brusquement. Sam se lance à sa recherche. Il croisera un auteur de comics, le roi des SDF, un compositeur fou, la fille paumée d'un milliardaire...

    "Under the Silver Lake" est tout à la fois un film très riche et très pauvre.

    Force est d'abord de reconnaître sa richesse. Le film de David Robert Mitchell, jeune réalisateur surdoué qui s'est fait connaître en 2015 avec "It Follows", qui bouleversait intelligemment les codes du film de genre, s'inscrit dans une riche généalogie. Ils sont nombreux, depuis les films noirs des années quarante jusqu'aux réalisations de Lynch ou Cronenberg, les films qui ont pour cadre voire pour personnage principal la cité des anges. David Robert Mitchell le sait qui en a intégré tous les codes. Son "whodunit" (qu'est-il advenu de Sarah ?) n'est qu'un prétexte à une cauchemardesque déambulation sur les pas de Marilyn Monroe, Alfred Hitchcock, James Dean et Kurt Cobain. Au son d'une musique délicieusement démodée tous les ingrédients d'un L.A. iconique sont convoqués : boulevards ensoleillés, disparitions mystérieuses, soirées huppées, femmes fatales...

    Mais le problème est que ce cocktail frelaté à force d'avoir été déjà mille fois filmé manque furieusement de profondeur. Le mal-être existentiel de Sam - dont l'interprétation pataude par Andrew Garfield le tire parfois (involontairement ?) vers le comique - n'a rien d'intéressant. Aucune empathie ne se crée avec le personnage principal que la caméra ne quitte pas d'une semelle. Aucune antipathie non plus car le personnage est sympathique. Rien qu'un désintérêt qui ne cesse de croître au fur et à mesure des cent-trente-neuf minutes de "Under the Silver Lake", durée hélas incompressible de ces films dont la longueur participe de leur capacité à assommer le spectateur.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 144 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 août 2018
    Le nouveau film du réalisateur de It follows, présenté en compétition au dernier festival de Cannes était attendu. Under the silver lake prend néanmoins le risque de déstabiliser voire de décevoir les spectateurs qui avaient apprécié It follows. Cette plongée dans un Los Angeles fantasmé croule sous les références, du film noir au cinéma de Lynch en passant par les œuvres littéraires de Thomas Plynchon ou Bret Eatson Ellis,pour mieux les enterrer. L'autodérision permanente du cinéaste, son humour flirtant avec le mauvais goût, son hommage à une pop culture qu'il semble autant adorer que détester crée une distance son caractère faussement feutré et son faux suspens tenant à la fois Hitchcock et de De Palma. On pourra trouver l'ensemble un peu too much, trop sujet aux variations, mais il y a dans ce trop plein quelque chose de fascinant qui donne au film un caractère onirique lancinant, le tout agrémenté de fines touches de mélancolie qui viennent comme nous rappeler que le cinéma, s'il n'est pas mort, est en passe de le devenir. Et il y a surtout Andrew Garfield, magnétique et fascinant qui permet à ce curieux trip de garder la distance malgré sa longueur peut-être un poil excessive. Un bel objet cinématographique, un peu inégal, mais souvent fascinant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 août 2018
    Impossible de rester en place sur mon siege tellement ce film est mal realiser. Veritable deception de la part des acteurs mais surtout du realisateur pourtant prometteur. Un film sur LA pour les gens de LA par des gens de LA, les autres, restez chez vous!
    Laurent C.
    Laurent C.

    262 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2018
    On connaissait du réalisateur le formidable « It follows », filmé tout en tension et en gravité. Cette fois, David Robert Mitchell choisit un long trop long-métrage pour raconter les errements oniriques et policiers d’une bande de jeunes-gens à Hollywood, prêts à tous les renoncements pour accéder au graal du star-système américain.

    L’idée est très intéressante. A la façon d’un David Lynch, le réalisateur nous introduit dans un pavillon où un jeune-homme, mauvais payeur de surcroît, assiste à la disparition énigmatique de sa nouvelle voisine. S’ensuit une enquête passionnante, passionnée mais déroutante au milieu des vicissitudes du microcosme de Hollywood. Le film est rempli de symboles qui posent bien la réflexion des renoncements terribles auxquels s’adonnent des jeunes-gens en mal de célébrité. Il interroge aussi la place de la création dans l’univers très paramétré de la production cinématographique américaine. L’humour ne manque pas pour dénoncer un système assassin où les monstres égorgeurs de chiens errent dans les sentiers perdus, à défaut d’égorger les jeunes gens avides de reconnaissance.

    Mais sans doute que le film souffre d’un grand nombre de défauts qui encombrent la fluidité de la narration. D’abord, il est trop long. Le format très dense fait perdre le fil d’une narration trop complexe où se mêlent des références à un fanzine étrange, des histoires d’amour et d’apparitions fantomatiques d’une sorte de psychopathe. Tout cela est très confus et le récit s’égare dans une grammaire cinématographique dont on ne parvient pas à définir la texture. S’agit-il d’une comédie ? D’un film fantastique ? D’une déambulation rêveuse ? Ou plus froidement, d’un pamphlet dirigé contre l’économie du cinéma américain ? On restera avec nos questions … Dommage !
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    195 abonnés 1 876 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2018
    Un film OVNI ou meme encore aujourd'hui je ne peux pas dire avoir adoré ou detesté . Le film empreinte un coté Lynchien pour son ambiance et son intrigue. C'est parfois drole, troublant, dérangeant, ... ça marque les esprits forcément. Le jeu de Garfield est bien meilleur que pour spiderman.
    Nicolas B.
    Nicolas B.

    3 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 août 2018
    Under the silver lake n'est pas un film plaisant. Il m'a agacé, déplu et ne tient pas ses engagements.

    La bande-annonce nous promet une histoire post-adolescente guillerette basée sur un jeu de piste. Le pitch nous vend une "enquête surréaliste".
    La partie enquête/énigmes est en effet agréable, c'est ce qui m'a attiré en salle. Ça reste simple et sans prétention ( spoiler: pour que le message du disque fonctionne il fallait absolument connaître la trackliste exacte avant d'écrire les paroles, ce qui n'était pas le cas d'après ce que dit Jésus
    ).
    Mais cette partie est peu développée et je reste sur ma faim.

    Ce qui est ajouté et qui n'était pas annoncé :
    - les scènes d'horreur, qui m'ont beaucoup dérangé. De plus rien ne prévenait les plus jeunes et les plus sensibles de cette irruption ! De quoi sortir de la salle.
    - les scènes trash/gores, qui ne m'ont pas gêné mais idem pour les publics sensibles. Sérieusement, filmer un caca ? Quel auteur sérieux fait ça ? Par-dessus tout : qu'est-ce que ça apporte à l'histoire/au récit ? Certaines scènes font presque Use Boll.
    - les intrigues parallèles sans lien avec le scénario : spoiler: le tueur de chien ? le baiser de la chouette ?

    - le sexe, gratuit et inutile : toutes les filles sont instantanément foles d'am our pour le héros, malgré l'insistance sur son odeur. La seule relation "utile" est celle avec Sarah puisqu'elle justifie toute l'enquête, et c'est la seule sans sexe. Mince, même la voisine peace&love de 65 ans y passe !

    Le pire dans ce soit-disant film d'enquête, c'est l'absence de réponses. Je suis forcément passé à côté de plein de choses, mais je cherche toujours : spoiler: qui tue les chiens et pourquoi, pourquoi et qui la chouette décide-t-elle de tuer, qui a créé ce jeu de piste et pourquoi (si la secte se cache tant pourquoi laisser des indices si simples d'accès ?), que représente ce vieux compositeur fou et pourquoi veut-il tuer le héros ? Etc. Au passage : une guitare qui arrête net une balle de pistolet ?

    Et que dit le perroquet, ou n'est-ce vraiment rien du tout, un running gag idiot ?

    En fin de compte, la fin est agréablement surprenante, mais ne résout aucune quête parallèle. spoiler: Pourquoi le héros ne pose-t-il aucune question au nain ? (au roi, mais il est petit, barbu, salle et vit sous la montagne !) avant d'être libéré par miracle ?

    Un film à ambiance (qui m'a déplu), et un film à public (pas le miens).
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 19 août 2018
    Aucun personnage attachant, complètement absurde, long et ennuyeux. Ce film est ce qu'il dénonce: complètement creux, vide de sens.
    Padami N.
    Padami N.

    62 abonnés 514 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 août 2018
    pas de vrai scénario mais avec du style, le film laisse pas indifférent, on intéresse il s au héros qu'à ces péripéties rocambolesque ou loufoques.
    Laurentfromnice
    Laurentfromnice

    10 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 août 2018
    il est très difficile de trouver le fil conducteur dans ce scénario incomprehensible qui tombe dans la vulgarité dans de trop nombreuses scènes
    XiLOU
    XiLOU

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 août 2018
    Fantastique, délirant,onirique, abracadabrantesque, phantasmatique, drôle, épatant, décalé, loufoque, émotionnel, parodique, et profond, bref ! du cinéma comme je l’aime !!!! :-)
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 août 2018
    On sent qu'il y a plein d'idées et plein de moyen et on se demande comment les producteurs ont financé ça! Les idées se suivent en vrac sans respecter le fil d'une histoire et sans respecter le spectateur. Des personnages qui apparaissent d'on ne sait où et qui n'apporte rien... par exemple la femme de la pub de lentille... L'atmosphère est paranoïaque, sexuelle, hollywoodienne et jeunes adulescents insouciants. Je ne m'y suis pas retrouvée, je ne me suis pas amusée du tout et ennuyée tout le long, il m'a semblé interminable, le soi disant thriller ne tenait pas debout, le mobile de chercher cette femme à peine croisé... l'amour? bof, son ennui et impression d'avoir une raison de vivre peut-être!
    J'ai trouvé tout les personnages grossiers et inintéressants!
    J'ai perdu 2h et une place de cinéma!
    Revo67
    Revo67

    16 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 août 2018
    On atteint ici le sommet de l'incompréhension, et même en lisant des résumés du film, je n'ai rien compris. Je félicite toutes les personnes qui (comme nous!) sont restés jusqu'à la fin.J'attendais de pouvoir faire un lien entre toutes ces scènes complètement déjantées et abracadabrantes....mais non, je n'ai rien trouvé.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 août 2018
    Déception; et là encore décalage avec l'avis des critiques (cf fleuve noir), d'ailleurs maintenant je lis toujours aussi l'avis des spectateurs.
    4 étoiles pour la forme & 1 étoile pour le fond. Belle mise en scène, plans originaux, de la folie, j'ai aimé l' ambiance, onirique un peu étrange mais je suis partie avant la fin, fait rarissime, lasse d'être trimbalée, sans rimes ni raison , ni émotions .Quelques pistes intéressantes comme les messages codés sont laissées en suspens... chez David Lynch il y a une profondeur, un mystère, là on baigne dans le vide, le vain, le superficiel, l'ennuyeux...( pour sortir de la salle, j'ai dû réveiller mon voisin :)
    Renard des surfaces
    Renard des surfaces

    5 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 août 2018
    Bon déjà avant toute chose, l'affiche officielle du film est pour moi la plus belle de la décennie.

    Petit coup de cœur de l'été, envoûtant, énigmatique mais aussi rafraîchissant avec ces nombreuses séquences où sont présentes des piscines, Under the Silver Lake est le troisième film de David Robert Mitchell.

    Sam interprété par Andrew Garfield est un trentenaire fauché qui passe ses journées à ne rien faire. Il lit des comics, observe les formes de ses voisines à travers des jumelles ou se masturbe. Mais Sam est un « branleur » curieux.Son quotidien bascule lorsqu'il rencontre Sarah jouée par Riley Keough pour qui il conçoit un fantasme absolu dès sa première rencontre. Mais le lendemain la belle blonde disparaît. Commence alors un trip dans les rues de Los Angeles aux accents c'est vrai parfois lynchéens même si David Robert Mitchell parvient à créer sa propre originalité qu'on avait déjà pu entrevoir dans son thriller It Follows où l'on retrouve d'ailleurs encore une fois Disasterpeace dans une B.O très envoûtante.

    On est très vite séduits par la très belle mise en scène. Si à l'image de l'ennui de Sam au début du film enfermé dans son appartement branché à la pop culture, peu à peu le fantasme et ses couleurs vont faire leur apparition dès que Sam erre sur son balcon pour observer les filles. En effet, on a l'impression que la curiosité et la progression de Sam sont renforcés par les images féminines qu'il s'imprègne (au sens symbolique).Ainsi les fêtes complètement déjantées auxquelles assistent le protagoniste ont quelque chose de très « Gatsby ». À côté de ça on peut avoir des scènes très sombres rappelant les films noirs d'Howard Hawks. D'ailleurs le film se nourrit bien de symbolisme, prenant alors les traits d'une grande énigme où les liens entre les référents et les référés ne sont plus tout aussi limpides que le spectateur pourrait s'imaginer et en sens s'opère une belle réflexion sur les apparences .
    Car en effet ce qui à première vue pourrait être le récit d'une enquête d'un homme pour retrouver sa dulcinée s'avère en réalité bien plus profond. Progressivement le spectateur rentre dans les travers d' un Los Angeles avec des thématiques comme la société de consommation, les sectes ou encore les théories du complot.

    Film hommage au cinéma hollywoodien également à l'image du récent La La Land de Damien Chazelle, Mitchell utilise de multiples affiches de films dans les chambres de ses personnages . On pourrait citer Hitchcock dès le début du film avec un travelling compensé ou bien même Sam qui comme Jeff dans Fenêtre sur Cour observe ses voisines avec des jumelles. Outil optique qui symbolise la vision, telle une mise en abyme celle d'un cinéma comme un grand rêve éveillé. Ici ce voyage s'effectue à travers le très bon jeu (Oui, je vous le jure) d'Andrew Garfield entre rêve et projection mentale de ses fantasmes sous fond de cure psychanalytique à travers une autre thématique riche à mes yeux : celle du chien qui est souvent associé aux femmes lors de ses fantasmes. Références aussi à L'Etrange Créature du lac noir de Jack Arnold, à Comment épouser un millionnaire, à Janet Gaynor, Marilyn Monroe (le parallèle avec Sarah est frappant) mais aussi à la culture pop avec des hommages multiples tels Zelda, la NES, les boites de céréales funky ou encore les grands groupes comme Nirvana, la musique pop est d'ailleurs servie dans une des plus belles séquences de l'année.

    Si le film a été boudé au dernier Festival de Cannes, et malgré je trouve parfois quelques longueurs, Under the Silver Lake à tout le mérite de nous offrir un film remarquable par sa mise en scène et par sa tonalité onirique dans les travers de Los Angeles teintés de nombreuses références . Qui plus est, le film est extrêmement bien ficelé dans sa construction.

    Pour l’anecdote, ce film a été aussi pour moi l'occasion de replonger une madeleine dans le thé avec un personnage secondaire certes mais incarné par Rex Linn qui jouait dans Les Experts Miami, une série certes chiante pour moi maintenant mais que je dévorais quand j'étais gosse et pour la deuxième anecdote on retrouve aussi un certain Patrick Fischler dans un rôle complètement barjo. Pas étonnant puisqu'il a déjà joué deux fois avec David Lynch, mais bon je m'arrête là parce que je ne suis plus objectif !

    Vous l'aurez compris, je vous conseille donc l'Under the Silver Lake d'un réalisateur plein de talents, qui je pense à encore de belles choses à offrir aux amoureux d'un art qu'on appelle le cinéma.
    frompondy
    frompondy

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 août 2018
    J'adore ces films qui ne respectent aucunes des règles dites fondamentales et qui pour autant m'attirent et seduisent parfaitement. Under the Silver Lake est un film merveilleux.
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