Un film dingue, foutraque, que j'ai bien aimé. acteur au poil. Mais je suis énervé : la bande annonce est mensongère. Cette dernière utilise une bande son géniale (du groupe Violent Femme) qui n'existe pas dans le film (C'est la première fois que je vois ce type de procédé) !! Or mon problème c'est je suis allé voir ce film pour la musique... 4 étoiles pour le film et zéro pour la bande annonce.
J'ai rarement été aussi déconcerter devant un film au cinéma. Under the silver lake est un ovni comme il y en a peu dans le monde du 7ème art. Tout avait été mit en place pour en faire une référence. Sauf que UTSL n'a aucun objectif, aucune raison d'exister, aucune logique scénaristique. Un film totalement sous acide, prétentieux et complètement hors de propos. On a l'impression d'assister à un prototype de film, il y a tellement de choses dans ce long métrage et tellement rien en même temps. Les acteurs sont convaincants mais ils n'ont aucune trame à suivre, Robert Mitchell a l'air d'avoir écrit le scénario au jour le jour. J'ai du mal à comprendre l'engouement de certains sur ce film, il est catastrophique. Sous prétexte d'une certaine vision du cinéma propre au festival de Cannes, UTSL s'autorise n'importe quoi, des séquences ridicules qui s’enchaînent. Pourtant un message est passé dans le film sur le monde des célébrités, un monde où la richesse et le sexe se conjuguent dans une déshumanisation et une déconnexion totale. Au lieu de tirer à boulets rouges sur ce point là, Robert Mitchell se perd dans une successions de scènes ridicules si ce n'est aberrante. UTSL n'est pas un film, c'est un essai cinématographique pompeux, prétentieux et sans intérêt. Rapidement oubliable. Pourtant "It Follows" était merveilleux et portait un regard glaçant sur une jeunesse désœuvrer et livrer à elle-même. Son dernier film est un échec total et se loupe totalement. Les mots ont du mal car ce film est ultra déroutant. Un "Mullohand Drive" du pauvre en quelque sorte.
Incroyablement nul , stupide et ennuyeux. Un véritable calvaire. La musique et le cadrage sont les seules choses auxquelles on peut se raccrocher. Ça sent l'"oeuvre" de jeunesse !
Le nouveau film de monsieur It Follows est un véritable hommage au polar des années 70, et d'Hitchcock en tête. C'est également un descendent de Lynch ou Thomas Anderson et leurs respectifs Muholland Drive et Inhérent Vice. Bref un film ovni, en apesanteur dans le temps, lancinant et dérangeant, sur l'Hollywood passé et moderne.
Under the Silver Lake est un film surprenant, il faut l’avouer. Andrew Garfield incarne un personnage plutôt attachant, simple, perdu dans cette histoire assez invraisemblable. Le film est plein d’idées originales, des situations rocambolesques, mais de bons ingrédients ne font pas forcément un plat réussi s’ils ne sont pas justement dosés. Le scénario part d’une idée atypique prometteuse, mais devient au fur et à mesure tordu, perdant toute cohérence, il se perd même en oubliant les indices laissés, ne sachant plus expliquer les liens entre tous. Avec plus d’humour, un ton plus léger, ça aurait pu passer, mais là le film est finalement souvent trop sérieux, les scènes trop longues, on finit tout simplement par s’ennuyer. Bref, trop long, mal rythmé et sans histoire solide, Under the silver lake est une déception !
Que retenir après coup, si ce n'est que l'affiche du film est jolie ? Under the silver lake est une tragédie cinématographique. Vouloir faire du David Lynch est une belle ambition... Encore faut il un scénario à la hauteur. Celui-ci est d'une pauvreté abyssale. Un des personnages principaux disparait ? Damned, le scénario du film, lui, s'est volatilisé. Jean Regis MILLET
Entre un backdoor de lalaland et un Mulholland Drive pop, under the silver lake est un film a la fois très intelligent et très sensorielement abouti. A voir (avec patience et curiosité ;))
Hélas j’ai pas réussi à accrocher à ce film et à l’univers de David Robert Mitchell , le film a des bonnes scènes et belle photographie mais trop long j’ai me suis ennuyée par moments
Un film fourre tout qui nous perd un peu par moment pour mieux nous surprendre. Dommage que bcp d'éléments semblent "gratuits" et n'apportent pas grand chose à l'ensemble si ce n'est son atmosphère unique. Il manque cet effet d'entonoire ou tout se résoudrait à la fin en une conclusion implacable. Ici ça tombe un peu à plat.
Je trouve que la BA ne donne pas vraiment une idée du film... j'aime le fantastique ,les thrillers mais cet Ovni qui oscille entre les deux ...bofff j'ai regardé ma montre à plusieurs reprises
Un film assez irréel et déroutant, mais plaisant. Je l'ai vu il y a quelques jours et je ne me souviens déjà plus de grand' chose, sauf que j'avais passé un bon moment !
Voici le film que David Robert Mitchell a présenté cette année à Cannes, son troisième, qui arrive après avoir été découvert au public avec son précédent, It follows. Ceci était un excellent film d'horreur qui comptait sur un pitch original - une présence qui suit sa victime très lentement, changeant de victime quand un rencontre sexuel a eu lieu - renforcé grâce à une réalisation impeccable. Mitchell se montrait comme un jeune talent qui savait adapter les codes du cinéma des années 70, surtout le maître Carpenter, pour les présenter à un jeune public contemporain sans renoncer à un style personnel. En plus, la métaphore d'une menace constante comme angst adolescent mettait en évidence le talent de Mitchell comme scénariste puisque il évitait les répétitions et les révélations trop évidentes.
Dans son nouveau film, Mitchell adopte à nouveau des codes classiques, années 50 cette fois-ci, pour les présenter aux nouvelles générations. Notamment Hitchcock est présent tout au long du film, et non seulement pour la pierre tombale qui nous confirmera la référence au roi du suspense: la lente poursuite en voiture, avec un plan qui se juxtapose au suivant, nous rappelle à celle de Vertigo. Mais on a aussi la fille disparue qui imite Marilyn Monroe dans la piscine et un protagoniste défiant dans le dernier plan du film qui semble à James Dean. Janet Gaynor est également souvent nommée puis dans tous les appartements du film des affiches de films sont accrochées. Des innombrables références se succèdent sans arrêt et malheureusement elles prennent autant de place qu'elles étouffent l'âme du film.
Malgré un couple protagoniste très charmant, Under the silver lake deçoit. C'est une histoire de l'amour platonique et sa perte, mais c'est surtout un portrait atypique de Los Angeles. Un parcours touristique qui nous mène d'une légende urbaine à l'autre; spoiler: des messages sataniques dans les chansons, des cartes cachées dans les cartons de céréales, un seul homme qui écrit tout les hits de la radio, l'esprit d'un acteur du cinéma muet qui tue les chiens, la femme chouette qui tue des homme dans leur sommeil, des grands caïds disparus qu'en réalité habitent des bunkers deluxe... Même si ce mélange d'histoires semble attirant, le résultat finit par être saturé jusqu'au point de nous faire perdre le fil et de la trame et son intérêt.
Le film rappelle énormement aux complications des récits de Pynchon. On ne peut pas nier l'influence de Inherent vice et la réalisation de Paul Thomas Anderson chez Mitchell. Par contre, quand les romans de Pynchon utilisait les subtrames extravagantes pour diviser le récit en plusieurs chemin, nous guidant par celui le moins attendu, Under the silver lake incorpore ces trames parallèles dans le fil principal de manière trop insistante. Comme conséquence, à la fin du film on a l'impression que le scénario n'est pas bouclé et on ignore si c'est voulu ou pas. Un faux-pas de Mitchell.
//////Encore plus de fautes et d'erreurs sur hommecinema.blogspot.fr