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    Under The Silver Lake
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    300 critiques spectateurs

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    ATHMOS.ONER
    ATHMOS.ONER

    151 abonnés 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2018
    Rarement, au sortir d’une projection, je me suis posé la question suivante : est-ce que ce film était un chef d’œuvre difficile à cerner totalement, ou alors un film ambitieux qui n’arrive pas entièrement à ses fins, ou encore si c’est simplement un objet vain et pompeux ?
    « Under The Silver Lake » est à la fois un film facile d’accès en apparence mais qui va rapidement vous perdre dans un dédale labyrinthique qui peut sembler sans queues ni têtes (encore que, ça n’est pas ça qui manque !).
    Des qualités, le film en est truffé : les passages façon BD, la paranoïa, la critique de la « fabrication » de la musique (très grande scène hallucinante), la tension quais permanente…
    En prime, les images sont superbement éclairées et mises en scènes, Andrew Garfield est de presque tous les plans et il joue très bien, la BO passe un nombre incroyable de musiques cultes (mais jamais plus de 15 secondes !)…
    De plus, il y a des hommages -parfois un peu trop appuyés- à de grands et bons classiques. Il est plaisant de vivre les rêves du personnage à la façon de « Mulholland Drive », d’être de plus en plus perdu comme dans "Inherent Vice", mais pas autant, disons qu'au lieu d'être sous acide, nous sommes embrouillés par un nuage de fumette. Et puis il y a du suspens et de la tension à la manière du grand Hitchcock, ce qui fait penser que l’on va avoir un dénouement de haute voltige.
    Et pourtant, n’attendez pas trop d’explications concrètes, il va falloir accepter de se laisser porter dans ce trip. Mais aussi, accepter de passer d’une référence à une autre, y trouver du sens ou non, la comprendre ou pas, de toute façon, c’est trop dense pour pouvoir tout identifier ou relever au premier visionnage.
    La pop-culture est mise en avant, après tout, le film montre, comme le fait toujours David Robert Mitchell, le passage de l’adolescent à la vie d’adulte, sans trop vouloir y plonger, plus en restant adulescent. Comme dans tout jeux vidéo qui se respectent, il y a un niveau caché, et celui du film et très spécial. Et à trop vouloir sauver la princesse, on y perd des plumes et il ne faut pas trop compter sur des « extra life » ! (oui, cette chronique fait la part belle à des références de pop-culture, lvl-up Mario !).
    Reste que cette plongée dans Los Angeles et tout ce que le Silver Screen (grand écran) fait miroiter aux gens en opposition avec la réalité cachée sous le Silver Lake est intéressante.
    Hollywood n’a pas, à ma connaissance, été montré de la sorte, reste que comme dernière référence, à la manière de « The Neon Demon », le film semble un joli objet à la finalité quelque peu douteuse au final.
    Définitivement un film à revoir, mais pas tout de suite, pour avoir un œil à la fois plus préparé mais toujours aussi frais. Mais aussi un film à voir pour sa liberté, sa douce folie et sa proposition assez unique en son genre.
    DestroyGunner
    DestroyGunner

    24 abonnés 883 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2018
    Visuellement sympathique, mais trop emprunt de références intello-cinématographiques. N'étant pas un amateur de D. Lynch version Twin peaks, je n'ai pas goûté aux subtilités oniriques du film.
    sylounette
    sylounette

    45 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 août 2018
    un film très long... incompréhensible et particulièrement ennuyeux… A la sortie de la séance, les spectacteurs se demandaient si ils avaient compris quelque chose ….
    je ne m'attendais pas à un film comme ça … beaucoup de sexe, qui n'amène pas gd chose au film et des passages surprenants et incompréhensibles
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 août 2018
    Impossible de rester en place sur mon siege tellement ce film est mal realiser. Veritable deception de la part des acteurs mais surtout du realisateur pourtant prometteur. Un film sur LA pour les gens de LA par des gens de LA, les autres, restez chez vous!
    cinono1
    cinono1

    302 abonnés 2 055 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 23 mai 2019
    Et pourtant il y a du talent, dans la mise en scène fascinante qui emprunte son imagerie autant aux jeux vidéo qu'aux vieux classiques hollywoodien, Hitchcock et Marilyn en tête. On suit avec passion Andrew Garfiel dans ce labyrinthe californien avant de ne plus rien suivre du tout. Les nombreux indices ne font pas assez sens, c'est de surcroit trop long pour un film si nébuleux. Le film finit par se prendre les pieds dans le tapis et la superficialité qu'il semble vouloir dénoncer est aussi ce qui ressort de ce film aux clins d'oeil trop nombreux pour le suivre au premier degré. Un beau gachis
    jean l.
    jean l.

    158 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    entre Hitchcock et Lynch, un thriller plein de surprises et de suspense
    j'ai simplement adoré et je vais le revoir ce weekend
    Requiemovies
    Requiemovies

    206 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2018
    Jeu de piste, beau-fils de Mulholland Drive, le film de David Robert Mitchell (It Follows) ne peut laisser indifférent. Pamphlet interminable pour certains, jeu de pistes jouissif à la mode Inherent Vice de P.T. Anderson pour d’autres. Mise en scène calibrée d’un bout à l’autre, labyrinthe des sens et des énigmes qui rendent hommage (trop ?) prononcé à tout un pan de la pop culture. Version (dé)troussée d’un(e) L.A. rarement photographiée et capturée comme telle. Etrange mais pas abscons David Robert Mitchell pourrait être vu comme un simple (mauvais) imitateur de David Lynch mais le cabotin réalisateur retombe sur ses pattes pour qui veut se laisser séduire par ce genre d’aventure cinématographique, lourde de(s) sens mais folle de sensation(s). Fascinant, captivant (comme la longue et géniale séquence du piano). Preuve de cette folie, le réalisateur ne tente même pas de faire un maquillage réaliste d’un soit disant septuagénaire et déplace l’attention et l’intérêt bien ailleurs des logiques et apparences trompeuses. Film fou mais moins bâclé qu’une première lecture pourrait y paraître, Under The Silver Lake est un des rares films de l’été à voir en salle, comme une expérience à décortiquer, rêver plutôt qu’à expliquer. Fantasme mise en scène d’une ville et du secteur cinématographie lié à l’image de cette même ville. Ambitieux et déconcertant ; mais passionnant. requiemovies.over-blog.com
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 29 juin 2019
    Ce film est un film d'une autre planète disons le clairement. J'apprécie énormément le travail d'Andrew Garfield et plusieurs d'entre vous trouveront ce film génial mais personnellement je le trouve complètement à l'Ouest, décousu, incompréhensible, à la limite du dérangeant. On suit un homme, sans emploi, paumé, qui va tombé amoureux d'une femme qui va disparaitre. Il va tenter de la retrouver et va découvrir de terribles choses.
    Bref : un film d'une autre dimension.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    689 abonnés 3 012 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2018
    Si l’on devait différencier Under the Silver Lake de Mulholland Drive – mêmes thématiques abordées, même goût pour le mystère –, l’accent serait porté sur la bouffonnerie généralisée du premier, pleinement assumée par une introduction mettant en scène un rongeur heureux d’agoniser. Satire virulente de la société hollywoodienne allégorisée en religion sectaire changeant ses pratiquants en dieux et ses consommateurs en masse puante, lutte de vie et de mort entre une chouette nocturne et un putois, armistice incarnée par le coyote qui montre le chemin tel un Virgile guide de Dante, le film a l’audace de mêler l’au-delà et l’en deçà par un titre sans cesse répété à l’opacité finalement dispersée à mesure que les démiurges s’enterrent telles des divinités pour un jour espérer être exhumées et louées. C’est tout un monde qui prend vie sous nos yeux et fait sens, tout un culte que nous, spectateurs, alimentons à chaque visionnage, que cette critique nourrit d’ailleurs ; le Compositeur a engendré les thèmes qui nous animent sans pour autant penser à nous, se moque de son public, réfugié dans sa tour d’ivoire loin de tous les regards. Hollywood élevé au rang de dieu de pacotille pourtant tout-puissant qui offre à ses hôtes la vie éternelle, aux élus la visibilité de ses sentiers pleins de gloire et de perdition – le fameux bracelet transmis –, transformé par David Robert Mitchell en thriller hypnotisant et halluciné : on aime ! Tout se renverse, les déjections christiques deviennent dorées, les compagnes de Jesus les épouses de Dracula dans un brouillage général, vaste code, incompréhensible langage d'un perroquet loquace. Malgré quelques longueurs et un goût somme toute appuyé pour l’autosatisfaction des mystères mis en scène, Under the Silver Lake nous embarque dans une descente aux Enfers ou une montée en Extase (les deux chemins se croisent) génialement réalisées et brillamment interprétées ; rien n’est plus délicieux que de se perdre en si bonne compagnie, de tenter tant bien que mal de déchiffrer la conspiration, de décoder les codes d’une pop culture réinsérant le ludique dans le monde adulte, changeant l’homme en explorateur, en rêveur affamé. Superbe.
    OMTR
    OMTR

    18 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 février 2024
    Dans la chaleur de la nuit

    "Under the Silver Lake" est une comédie mystérieuse et surréaliste, savamment écrite, produite et réalisée par David Robert Mitchell.

    Elle narre les pérégrinations d'un trentenaire désenchanté, brillamment incarné par Andrew Garfield, qui sillonne les nuits de Los Angeles à la recherche de sa jolie jeune voisine disparue, incarnée par Riley Keoug, et d'un sens à sa vie.

    La photographie de Michael Gioulakis capture parfaitement la beauté séduisante de Los Angeles pour donner un ton captivant à ce film néo-noir atmosphérique.

    Une œuvre modeste et intimiste qui ne captivera pas tout le monde. Car il s'agit de se laisser aller, ou pas, dans la vie dissolue du personnage principal et de ses fantasmes.

    Personnellement, même si je n'adhère pas aux idéologies complotistes qui ponctuent cette aventure, ni au mode de vie des personnages principaux, j'ai suivi ce que l'auteur a voulu exprimer avec un intérêt et un plaisir non dissimulés. Par curiosité artistique, et en rapport avec les qualités esthétiques et techniques évoquées ci-dessus, indéniables pour tout cinéphile aguerri.

    3.6/5
    Barnabé Jarrot
    Barnabé Jarrot

    17 abonnés 62 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    Chef-d'oeuvre. Foisonnant, délirant, drôle, pop, surprenant, brillant... Un jeu de pistes et de mystères qui nous emmène très loin. Hyper maîtrisé et totalement jouissif. Les mots manquent pour décrire ce film. Je recommande chaudement!
    Dkc
    Dkc

    24 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 août 2018
    Un voyage bien barré dans l'histoire du cinéma, sous la forme d'un jeu de piste psychédélique, hilarant et passionnant, rempli de trouvailles et de talent. Bravo. Presque un chef-d'oeuvre, s'il n'était pas un tantinet trop long, lui faisant au final perdre un peu de sa saveur.
    Léo M.
    Léo M.

    19 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 août 2018
    Under the silver lake est un ovni, un de ces films comme on en voit une fois tous les 10 ans, un film qui n’est apprécié que d’un public cinéphile capable de percevoir toutes les influences dont il est tiré : rear window, d’Hitchcock, the big Lebowski des frères Cohen et Kaboom de Greg Araki s’y entremêlent ainsi que twin peaks de David Lynch et l a confidential inspiré du Roman de James Elroy. Histoire absurde et belle d’un jeune paume pauvre qui côtoie des stars sans en être une, que son imagination débordante et ses théories du complot vont mener très loin, tout cela à cause d’une jolie fille. Et dont le dénouement inattendu apporte un souffle au spectateur, somme toute assez malmené pendant 2h15 par ce grand film au rythme et à l’ambiance psychologiquement angoissante. A voir pour se rappeler les grands classiques et découvrir qu’ On peut faire du neuf avec du vieux.
    Margot1812
    Margot1812

    35 abonnés 93 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 août 2018
    Très joli film pop et visuellement fou !!
    Andrew Garfield est surprenant, je recommande vraiment !!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2018
    Sam (bonne interprétation d’Andrew Garfield) est un jeune homme vivant à Los Angeles sans emploi qui passe son temps à espionner avec ses jumelles ses voisines depuis le balcon de son appartement donnant sur la piscine (clin d'oeil à fenêtre sur cour d'Alfred Hitchcock). Il va fantasmer notamment sur une nouvelle arrivante qui, après avoir fait connaissance et laisser espérer une possible relation, va disparaître. Tout le film est la quête de Sam pour résoudre cette étrange disparition. En recherchant cette jeune femme blonde, Sam va parcourir une cité des Anges idéalisée, où les mœurs sont très libérées, et faire d’étranges rencontres. Under the Silver Lake est un film particulier où il est parfois difficile de faire la part entre le réel et la fantasmagorie. Le réalisateur David Robert Mitchell joue à fond la carte du fantasme, un peu comme David Lynch dans Mullholand drive. Son film est rempli de références cinématographiques, de l’âge d’or d’Hollywood à des oeuvres plus récentes. C’est pas par hasard si Sam qui va tomber dans le trip de la conspiration habite au numéro 23. Dans ce film parfois assez tordue qui n'a aucun rapport avec son excellent "It Follows", si on ne rentre pas dans le trip, on reste d’être laissé sur le bord du chemin (j’ai vu des spectateurs sortir de la salle). Il ne faut pas essayer d’y trouver une cohérence à tout prix. C’est surtout la forme qui prime, une forme plutôt réussie d’ailleurs. Under the silver Lake reste une œuvre particulière à découvrir même si un peu longue et frustrante.
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