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    Under The Silver Lake
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    3,1
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    300 critiques spectateurs

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    PsychoHead
    PsychoHead

    52 abonnés 219 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 août 2018
    Après l'excellent It Follows, j'attendais avec impatience le prochain film de David Robert Mitchell. Et bien je ne suis pas déçu, le film est complètement barré...et j'adore ça.
    Le film est à la fois très étrange et très fascinant, le scénario est un peu complexe tant il part dans divers sens, c'est très troublant. Pas mal de références à la pop culture parcours le film, toujours un plaisir d'en voir quelques uns.
    Andrew Garfield est génial dans son rôle de looser parti à la recherche de sa jeune et jolie voisine dans une aventure surréaliste et rempli de mystère.
    La réalisation est superbe, la photographie est magnifique, David Robert Mitchell est vraiment un cinéaste que je vais suivre de très près maintenant.
    La musique est géniale, un vrai régale sonore.
    Le film mélange plusieurs genre à la perfection, du drame, de la comédie, du polar... Tout ça agrémenté d'une pointe horrifique. Juste géniale.
    J'ai pris mon pied avec Under the Silver Lake, je ne peux que conseiller.
    Eric W
    Eric W

    12 abonnés 24 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 août 2018
    J'adore ce film-pizza (= un film qui demande reflexion entre amis autour d'une pizza).
    Un bel hommage au cinéma hollywoodien passé avec plein de références d'acteurs ou de films.
    Une grande maitrise de l'image et du montage.
    Une critique inhabituelle et profonde du système politico-économique capitaliste: La culture pop américano-mondiale n'est qu'un produit de consommation de masse bénéficiant au système. J'adore la scène ou spoiler: le vieux pianiste créateur montre qu'il a crée lui-même la musique de soi-disant rebelles comme Cobain!

    Ce film montre la tendance parano d'une jeunesse en recherche de sens à la vie qui découvre que sous la surface miroitante et fascinante du lac d'Argent ( le système capitaliste) se trouve une réalité sordide et sombre où la grande masse est manipulée et déroutée par une petite minorité caricaturée ici par la jet-set hollywoodienne .
    Une vision très marxiste ( oui vous savez un certain Karl Marx qu'on croyait mort et enterré!), mais très pertinente d'un monde ou les classes sociales n'ont jamais été aussi extrême: Le monde appartient à une infime minorité de quasi-dieux qui se font enterrés vivants dans des cavernes secrètes tels des pharaons avec leurs courtisanes. Ce sont ces gens quasi-divins qui créent notre culture qui n'a que pour but de nous endormir, nous faire rêver et nous éloigner de la Réalité .
    Tout cela est merveilleusement bien évoqué dans ce film décapant!
    Jean G
    Jean G

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 août 2018
    D’un ennui mortel. Seul l’acteur principal sauve la mise. J’ai décroché au bout d’une heure, l’heure suivante a été longue, très longue... ça part dans tous les sens, parfois on ne comprend pas trop la situation. Un film loufoque et sans intérêt.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 18 août 2018
    Déception; et là encore décalage avec l'avis des critiques (cf fleuve noir), d'ailleurs maintenant je lis toujours aussi l'avis des spectateurs.
    4 étoiles pour la forme & 1 étoile pour le fond. Belle mise en scène, plans originaux, de la folie, j'ai aimé l' ambiance, onirique un peu étrange mais je suis partie avant la fin, fait rarissime, lasse d'être trimbalée, sans rimes ni raison , ni émotions .Quelques pistes intéressantes comme les messages codés sont laissées en suspens... chez David Lynch il y a une profondeur, un mystère, là on baigne dans le vide, le vain, le superficiel, l'ennuyeux...( pour sortir de la salle, j'ai dû réveiller mon voisin :)
    Cinememories
    Cinememories

    481 abonnés 1 465 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 septembre 2022
    Le trouble adolescent semble être le principal gagne-pain du réalisateur David Robert Mitchell, qui apprécie sa richesse morale. Il aborde toujours ces films avec obsession, et ne manque pas de rappeler que c’est ce qui constitue exactement son squelette scénaristique. Cependant, on peut distinguer ses précédentes œuvres par des exercices de style particuliers. Dans « The Myth of the American Sleepover », c’est un brin de folie et de mélancolie qui s’abat sur les pulsions des personnages et dans « It Follows », c’est le mariage entre le fantastique et l’horreur qui alimente les erreurs et les angoisses de l’adolescent. Autre chemin ici, tenant plus de l’hommage sur ce coup, on s’installe dans un univers noir, décalé et déjanté. Il sera davantage question de spirale de non-sens dans une société qui n’encourage pas ses locataires, elle ne fait que les noyer dans leur fantasme les plus profonds.

    Andrew Garfield incarne un Sam, homme lambda d’un Los Angeles contaminé par les vices et le désir. Sa condition fait qu’il passe à côté d’un monde qui ne lui est pas destiné et il finit par s’enrôler dans un road-trip contre son gré. Il n’y a pas de violence quant aux décisions qu’il prend au fur et à mesure, ni de remords, cependant sa force mentale le pousse à la curiosité, chose qui reste encore acceptable. On découvre une ville, ses mythes, ses secrets, ses blessures, sa sensibilité et son âme peu accueillante et encourageante. C’est pourquoi il finit par prendre en main ce qui le perturbe. Son traitement est assez similaire à la fresque de « Mullholand Drive », où l’abstrait et les spéculations manipulent l’esprit du héros et des spectateurs par la même occasion.

    Entre théorie du complot et symbolisme à tout-va, il y a peu de places aux sceptiques. Le récit n’interroge pas pour autant nos croyances, mais il préfère mettre en évidence les failles et le caractère enivrant de ces dernières. La pop culture est d’ailleurs retournée dans tous les sens, afin de nous faire douter et nous faire prendre conscience qu’il existe d’autres niveaux de perception. La réalité est instable dans ce film qui éparpille les références, mais qui néanmoins, grade toujours un œil sur l’objectif, à savoir définir la théorie du Silver Lake. À quel niveau faudrait-elle la placer ? À qui peut-on se fier ? Les ragots sont-ils crédibles ou faut-il les repousser ? Il y a un important recul à avoir face à des thématiques aussi ouvertes et nous n’avons clairement pas le temps d’y consacrer toute notre concentration dessus, alors que l’œuvre nous offre également un divertissement de qualité. Théâtrales et surtout immersives, les transitions arpentent l’état d’esprit de Sam, son côté playboy et blasé de la vie. À ses côtés, on pourrait manifestement croire au désespoir et à la fatalité de l’homme à sombrer au fond de la routine qu’il s’est intuitivement créée. La technologie, la culture, les enjeux et les opportunités. C’est en restant ouvert à la négligence que la racine du mal a pu prendre forme dans la cité des anges, à présent déchus pour leur comportement qui n’aboutit évidemment pas à ce qu’on aurait pu attendre de l’idéal américain ou Hollywoodien.

    En somme, « Under The Silver Lake » est l’antithèse parfaite de « La La Land ». Los Angeles est un paradis noir, que l’on ne peut dompter malgré l’ambition, la fortune et l’espoir. Il n’y a que la perversion, la corruption et le fantasme qui sévit chaque parcelle de terre ou d’air qui constitue cette atmosphère ambiguë et vertigineuse. La quête du bonheur est superficielle, chaque intervenant évoque le profil qui lui convient. S’enfermer dans un tourbillon de haine, de dépendance permet de combler un manque évident. Comme des chiens enragés, tout le monde devient le parasite de son quotidien. Le for intérieur est devenu un phénomène de société qui se transmet par l’influence et la foi est renversée par la tendance de l’envie. La femme est une arme sentimentale destructrice et l’homme reste la dernière victime de son affection.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 12 août 2018
    NUL!!! ennuyeux et interminable on a limpression quil va pas se finir...
    La bande annonce a rien a voir avec le film
    Bref je deconseille vivement se film
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 août 2018
    Soporifique...
    Malgré des plans léchés et une construction intéressante, on se perd dans ce labyrinthe sans queue ni tête. Au bout de 2h 20, le film se termine en queue de poisson (enfin fini...).
    Inachevé, brouillon, il n'en reste pas grand chose. N'est pas Polanski ou Hitchcock qui veut.
    Le raleur
    Le raleur

    3 abonnés 143 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 août 2018
    Jeudi 23 août 2018 : long métrage filmé de façon originale mais des longueurs dans le scénario.
    J'ai moyennement aimé.
    Ricco92
    Ricco92

    223 abonnés 2 148 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 août 2018
    Under the silver lake est le genre de film qui va diviser le public. En effet, il débute comme un thriller assez classique et très influencé par Hitchcock car, même si les citations à différentes œuvres d’art (littérature, peinture mais surtout cinéma et plus particulièrement hollywoodien classique) sont très nombreuses, les références au maître du suspense sont légion. Puis, progressivement, le film de David Robert Mitchell devient de plus en plus onirique et fait penser au cinéma de David Lynch. Il faut donc être sensible à un cinéma où la logique et la crédibilité ne sont pas une obligation, posséder une assez bonne culture cinéphile (même la musique est fortement sous l’influence de Bernard Herrmann, le compositeur de la grande période d’Hitchcock) et ne pas être offusquer par l’évocation de la sexualité pour pouvoir apprécier pleinement cette œuvre. Si ces trois éléments ne sont pas réunis, il se peut fortement que le spectateur soit décontenancé et n’aime pas le résultat. Par contre, s’ils sont réunis, il pourra facilement se laisser porter par une œuvre totalement maîtrisée et envoûtante qui est passionnante de bout en bout. Un petit chef-d’œuvre mais qui n’est pas à mettre entre toutes les mains.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 août 2018
    Un film de bon élève, assez intéressant dans ce qu'il raconte de la société du spectacle hollywoodienne, à bout de souffle, étouffée par son passé. Mais le mélange de Lynch, Pynchon et K Dick, entre autres sources d'inspiration, n'est pas porté par une personnalité forte, une croyance singulière, presque charnelle, comme chez les 3 cités. Donc, un bon film de bon élève, gentil et sage.
    cylon86
    cylon86

    2 509 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 août 2018
    Chaque année, une petite pépite est présentée au festival de Cannes et chaque année, elle repart bredouille, renforçant sans cesse l'incompréhension régnant entre le spectateur et le jury. Qu'importe, il ne fait aucun doute qu'"Under the Silver Lake" atteindra une aura culte au fil des années tant le troisième film de David Robert Mitchell vient décortiquer le fantasme et le fétichisme hollywoodien avec un regard particulier, filmant les errances de son personnage comme un rêve éveillé. A Los Angeles, Sam, la trentaine, une dégaine d'adolescent (Andrew Garfield, jamais aussi bon que lorsqu'il embrasse un rôle avec une part d'ombre) ne fait rien de ses journées si ce n'est épier ses voisines. Lorsque Sarah, l'une d'entre elle, disparaît sans laisser de traces, il décide de la retrouver, se perdant alors dans une Los Angeles labyrinthique où il découvre l'existence de symboles cachés, de messages camouflés dans les chansons et de mythes inquiétants. Visiblement plus occupé à retrouver la belle Sarah qu'à payer son loyer en retard, Sam s'engage sur des chemins étranges... Après avoir été largement remarqué avec "It Follows" qui devait beaucoup à John Carpenter, David Robert Mitchell peut cette fois-ci remercier David Lynch, le réalisateur de "Mulholland Drive" étant vraisemblablement une immense influence d'"Under the Silver Lake", partageant avec lui son goût du mystère et des images étranges. Mais Robert Mitchell, non content de citer également Hitchcock ou De Palma, parvient néanmoins à rendre personnel ce récit d'une errance dans lequel un personnage se perd dans les méandres de la pop-culture en y cherchant absolument une signification. Certes, on pourra reprocher au film d'essayer de brasser trop large et de s'égarer un peu dans quelques scènes, semblant vouloir trop en montrer, trop en raconter. Cela n'empêche en rien "Under the Silver Lake" d'être une œuvre particulièrement hypnotique et fascinante, posant un regard aussi décalé que lucide sur les effets pervers de l'usine à rêves et la façon dont elle joue sur l'imaginaire des gens, emplissant leur cerveau de mythes et d'images à laquelle ils cherchent un sens. Parce qu'il faut bien que tout ait un sens, non ? C'est en tout cas à cette interrogation que David Robert Mitchell répond plus ou moins évasivement en multipliant les jeux de piste ludiques, s'y perdant un peu, mais se montrant résolument généreux et ambitieux, achevant de faire de son troisième long-métrage un film en passe de devenir culte.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 14 août 2018
    Film très attirant au départ et très décevant au bout de 5 minutes, malgré le talent de son acteur principal, qui se démène comme il peut pour mettre un peu de mystère là où c'est creux. L'étoile et demi c'est pour lui et les quelques jolies décors.
    Aston L
    Aston L

    32 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 août 2018
    David Robert Mitchell signe encore un film magnifiquement mis en scène après le génial It follows.
    Unique, drôle et fou, on a juste envie de retourner le voir pour cerner tous les détails de cet univers étrange et foisonnant.
    Silver Lake est un film immédiatement culte!!!!
    Silence ça tourne
    Silence ça tourne

    21 abonnés 188 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 août 2018
    Attention Under the silver lake est un film particulier qui ne plaira pas à tout le monde. Soit sa passe soit sa casse. Et pour moi sa passe plutôt très bien. J'ai beaucoup apprécier ce film et il me tarde déjà d'y replonger. C'est un log métrage sans vrai ligne directive, qui part dans tous les sens et qui pourra en déconcerter certains. Dans son déroulé, Under th Silver Lake se rapproche de Inhérent Vice de Paul Thomas Anderson(que j'avais adoré) sortie en 2014. On suit une sorte d'enquête énigmatique, alambiqué et nébuleuse après la disparition d'une femme aimé par des personnages sous drogues. Moins poétique que ce dernier, Under the silver Lake est tout de même tout aussi envoûtant mais d'une notre manière. Ici on se rapproche plus du thriller, à l'ambiance malsaine, très proche du Mullholand Drive de David Lynch avec des personnages barrés et décalés. Mais ici il y a tout de même plus d'humour et tout ceci est moins glauque. Le film est rempli de référence au cinéma dont beaucoup m'ont échappé. On peut y voir du David Lynch donc, mais aussi du Hitchcock (fenêtre sur cour entre autres), et d'une multitude de vieux films par les affiches sur les murs du personnage principal, et des discussions sur le cinéma avec sa mère qui démontre comment ce jeune est élevé et bercé par la pop culture. D'ailleurs le film parle de sa. Du passage à l'âge adulte, la perte de repère car trop noyé dans un flot de pop culture. La difficulté d'avancer dans la vie, l'ennui qui rendra le personnage totalement fasciné par la vacuité, par des détails qui l'entoure et l'amènera dans des délires plus farfelues les uns que les autres. Il a aussi de la fascination pour les femmes dont une en particulier qui l'obsédera au plus profond de lui même. Malgré toute ses références, le film possède une ambiance unique, fascinante qui donne envie de s'y replonger. Chaque plan est d'une beauté folle, et beaucoup de scènes parfois de rêveries surréalistes reste en mémoire. La mise en scène de David Robert Mitchell est géniale avec des mouvements et des effets superbes. Tout comme la photo et la BO qui offre une ambiance unique. On plonge dans cet univers qui montre le côté malsain de Los Angeles pour montrer la face caché de la cité des anges. On se retrouve embarqué la dedans a travers le personnage de Andrew Garfield, tout simplement génialissime dans son rôle. Il prouve qu'il possède une galerie de jeux impressionnante après ses tout aussi bon rôle dans Tu ne Tueras point de Mel Gibson et Silence de Martin Scorsese. Il se créé une magnifique carrière et s'il continue il pourra devenir un grand acteur de sa génération. Le reste du casting n'est pas en reste et tout aussi bon. Malgré que le film m'est énormément plu, quelques défauts sont présent. Après une première heure parfaite le film se perd un peu, délaissant des pistes envoyé comme celle du tueur de chiens ( A moins que j'ai loupé quelques choses). L'enquête devient moins captivante, le rythme est laborieux et on ne sait jamais quand le dernier acte et là mais il réussit a bien conclure ses thématiques, et réussit toujours à nous rattrapé par l'ambiance émise tout le long du métrage et par quelques scènes magnifiquement orchestré. Un film qui offrira un ressenti différent à chaque spectateurs. Ne plaira pas à tout le monde mais à voir absolument si on aime ce genre de film.
    Javier Bond
    Javier Bond

    7 abonnés 1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 août 2018
    Quelques minutes passionnantes dans un océan de snobisme soporifique avec de belles actrices ........
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