Difficile de donner un avis sur ce film... La réalisation est magnifique, offrant de superbes plans, avec une esthétique collant parfaitement à l'univers du film. La bande originale représente également l'ambiance souhaité pour le film, accentuant ainsi cette idée de noirceur, d'ambiguïté avec un côté un peu malsain. Le reste... Et bien je n'ai pas compris où le réalisateur / scénariste voulait en venir ! On part du postulat de la disparition d'une jeune fille, dont le protagoniste principal s'est entiché. Il va la chercher et ainsi passer par différents lieux et personnages clés de L. A. Mais tout cela n'avais aucun intérêt pour moi, la construction de cette enquête ne mène à rien, d'autant que le personnage s'en écarte par moment pour reprendre sa vie en main... En finalité, esthétiquement c'est un très beaux films, scénaristiquement je me suis vraiment ennuyée !
Avis à la censure d'Allo ciné, merci de partager ma critique telle quelle car elle n'est pas hors sujet et parfaitement argumentée :
Après l'excellent "It follows", David Robert Mitchell revient avec un film mêlant vieille théorie du complot et humour gras, et qui m'a très vite ennuyé ! Ce n'est pas ma came...
Under the Silver Lake est un film surprenant, il faut l’avouer. Andrew Garfield incarne un personnage plutôt attachant, simple, perdu dans cette histoire assez invraisemblable. Le film est plein d’idées originales, des situations rocambolesques, mais de bons ingrédients ne font pas forcément un plat réussi s’ils ne sont pas justement dosés. Le scénario part d’une idée atypique prometteuse, mais devient au fur et à mesure tordu, perdant toute cohérence, il se perd même en oubliant les indices laissés, ne sachant plus expliquer les liens entre tous. Avec plus d’humour, un ton plus léger, ça aurait pu passer, mais là le film est finalement souvent trop sérieux, les scènes trop longues, on finit tout simplement par s’ennuyer. Bref, trop long, mal rythmé et sans histoire solide, Under the silver lake est une déception !
Voici le film que David Robert Mitchell a présenté cette année à Cannes, son troisième, qui arrive après avoir été découvert au public avec son précédent, It follows. Ceci était un excellent film d'horreur qui comptait sur un pitch original - une présence qui suit sa victime très lentement, changeant de victime quand un rencontre sexuel a eu lieu - renforcé grâce à une réalisation impeccable. Mitchell se montrait comme un jeune talent qui savait adapter les codes du cinéma des années 70, surtout le maître Carpenter, pour les présenter à un jeune public contemporain sans renoncer à un style personnel. En plus, la métaphore d'une menace constante comme angst adolescent mettait en évidence le talent de Mitchell comme scénariste puisque il évitait les répétitions et les révélations trop évidentes.
Dans son nouveau film, Mitchell adopte à nouveau des codes classiques, années 50 cette fois-ci, pour les présenter aux nouvelles générations. Notamment Hitchcock est présent tout au long du film, et non seulement pour la pierre tombale qui nous confirmera la référence au roi du suspense: la lente poursuite en voiture, avec un plan qui se juxtapose au suivant, nous rappelle à celle de Vertigo. Mais on a aussi la fille disparue qui imite Marilyn Monroe dans la piscine et un protagoniste défiant dans le dernier plan du film qui semble à James Dean. Janet Gaynor est également souvent nommée puis dans tous les appartements du film des affiches de films sont accrochées. Des innombrables références se succèdent sans arrêt et malheureusement elles prennent autant de place qu'elles étouffent l'âme du film.
Malgré un couple protagoniste très charmant, Under the silver lake deçoit. C'est une histoire de l'amour platonique et sa perte, mais c'est surtout un portrait atypique de Los Angeles. Un parcours touristique qui nous mène d'une légende urbaine à l'autre; spoiler: des messages sataniques dans les chansons, des cartes cachées dans les cartons de céréales, un seul homme qui écrit tout les hits de la radio, l'esprit d'un acteur du cinéma muet qui tue les chiens, la femme chouette qui tue des homme dans leur sommeil, des grands caïds disparus qu'en réalité habitent des bunkers deluxe... Même si ce mélange d'histoires semble attirant, le résultat finit par être saturé jusqu'au point de nous faire perdre le fil et de la trame et son intérêt.
Le film rappelle énormement aux complications des récits de Pynchon. On ne peut pas nier l'influence de Inherent vice et la réalisation de Paul Thomas Anderson chez Mitchell. Par contre, quand les romans de Pynchon utilisait les subtrames extravagantes pour diviser le récit en plusieurs chemin, nous guidant par celui le moins attendu, Under the silver lake incorpore ces trames parallèles dans le fil principal de manière trop insistante. Comme conséquence, à la fin du film on a l'impression que le scénario n'est pas bouclé et on ignore si c'est voulu ou pas. Un faux-pas de Mitchell.
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Normalement je suis fan des films indépendants, pas du tout grand public, qui font réfléchir. Je pensais me régaler avec ce film, grave erreur. C'est une histoire complètement abracadabrantesque. Et chose très importante à souligner : aucun personnage n'est attachant, ils sont tous vraiment détestables. Aucun n'est à sauver, tellement ils sont horripilants (le personnage principal, la fille disparue, la voisine au perroquet, et toutes les personnes croisées en chemin). Tout cela sur une durée qui n'en finit pas et qui donne la nausée. spoiler: A éviter vraiment.
Un film qui ne manque pas d'attraits mais plutôt long et abracadabran sans grand intérêt dans cette quête/recherche qui nous apprend pas grand chose intellectuellement et sensitivement. Malgré tout une interprétation sans faille et une réalisation idem. Mais long.
Under the silver lake est un objet filmique non identifié. D’accord, on peut eventuellement comprendre les références cinéphiliques, le sens caché des choses, le rêve brisé d’apprentis acteurs-actrices, mais c’est surement un peu « too much » ici. En effet, on a affaire à un salmigondis d’images, provocatrices ou simplement très belles, et le spectateur est submergé et vite dérouté, désintéressé, mis hors jeu. Il reste à attendre et à éventuellement apprécier tel ou tel plan, telle idée de mise en scène, telle idée de scénario (la scène avec le songwriter par exemple) mais quant à y prendre son plaisir, c’est là une toute autre histoire, et comme c’est le plus important : dommage……. !
David Robert Mitchell m’avais conquis avec « It follows » et cette bonne impression est confirmée de mon côté par le visionnage de « Under the silver lake ». Je comprends parfaitement que l’on puisse ne pas adhérer à ce long-métrage mais il m’a pour ma part totalement happé. Le cinéaste américain prend un malin plaisir à perdre le spectateur dans une œuvre labyrinthique à l’ambiance mystérieuse. Tantôt intriguant, parfois oppressant et souvent drôle, ce film nous propose un trip unique en son genre, une plongée à travers la pop culture à la croisée des genres. Il peut être frustrant que toutes les pistes lancées par le film ne mènent pas à grand-chose de concret mais je ne pense pas que le film ait la volonté de nous donner des réponses mais plutôt à nous proposer une expérience de cinéma qui nous pousse à réfléchir. En plus d’être un vibrant hommage au septième art, ce long-métrage questionne notre rapport à l’art et à la place que prend la pop culture dans notre vie. Dans un monde qui a tendance à s’unifier culturellement, où le frontière entre pop culture et « vraie culture » se floute, Robert Mitchell questionne notre tendance à sacraliser les œuvres qui nous ont marquée et l’importance que l’on confère à ces dernières. C’est à mon avis l'une des nombreuses pistes de lecture de ce film mais chacun est libre d'y voir ce qu'il veut et c'est ce qui en fait sa force. Du scénario alambiqué, aux multiples références, en passant par la superbe bande originale, la richesse de la mise en scène et la prestation impeccable d'Andrew Garfield, tout me plait au point, qu'au bout des 2h20, je ne voulais pas voir le film s'arrêter. En tant que cinéphile, j'ai un faible pour les films qui parlent de cinéma , ces oeuvres qui parviennent à retranscrire le frisson indescriptible que nous procure le septième art. Depuis que j'en suis sorti, je ne cesser de me repasser le film en boucle, il me fascine, me tourmente et je sens qu'il va me hanter pour longtemps et, à vrai dire, c'est pour ressentir de pareils émotions que je vais au cinéma.
Hormis 2-3 situations drôles, ce film est d'une absurdité inouïe et d'un ennui mortel. Scénario loufoque et pas crédible où le realisateur croit nous délivrer un message. Attention la bande annonce ne reflète absolument pas la réalité de ce navet.
J'avais beaucoup aimé le précédent film de ce réalisateur "It follows" donc je suis partie en confiance en allant voir ce film. Le début commence très bien et plus le film déroule l'histoire plus c'est mauvais, très mauvais. Cela part dans l'absurdité la plus totale pour finir en bouillie indigeste. Et sur 2 h 20, c'est très dur.
A l'exception d'une ou deux scènes particulièrement réussies, le tout est d'un grand ennui et surtout d'une grande vacuité. je ne comprends pas l'histoire, ni où elle va, cette enquête sur la disparition d'une jeune femme à Hollywood n'arrive pas à la demi-cheville du Privé de Altman ou de Mulholland Drive (pourtant cités à maintes reprises dans les journaux) et je trouve qu'Andrew Garfield est décidément un bien mauvais acteur (hormis dans le magnifique Silence de Scorsese).
" under the silver lake" présente au dernier festival de cannes et plébiscité par la presse est une déception pour moi .En effet malgré une bonne première partie très intéressante qui égratigne la société américaine s'écroule en seconde partie avec des péripéties sans aucun intérêt. Quel dommage.