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Eselce
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5,0
Publiée le 24 décembre 2017
La musique "Rock around the clock" est déjà culte ! Le film est un pur chef d'oeuvre des milieux scolaires difficiles que chaque professeur et chaque élève devrait voir ! Un professeur va subir ses élèves en cherchant à les instruire. Il y a toujours des récalcitrants et des personnes qui ne font que suivre le groupe dans la crainte ou la neutralité. Mais quand cela va trop loin, chacun, élève comme professeur va devoir prendre une décision et fixer des limites. Un très bon film qui ne prend pas une ride en plus de 60 ans !
Film étonnant sortit au milieu des années 50 qui traitait surement de façon inédite la violence dans les écoles, chose qui n'a pas changé de nos jours avec les incidents survenus dans nos collèges et lycées, le sujet vieillit trés bien au fil des années !!! A l'époque de sa sortie, Hollywood nous sortait des génies rebelles tels que Marlon Brando ou James Dean, "Graine de violence", écrit et réalisé par Richard Brooks, parle d'une jeunesse perdue de l'aprés guerre et d'un professeur courageux qui tente de les raisonner dans un lycée professionnelle réputé difficile. Bagarre, harcelement, tentative de viol, coup de couteaux, je n'avais jamais imaginé que nos grands parents étaient aussi violent que cela (rire). Trés bon film bien mis en scène, peut etre méconnu du grand public qui mérite d'avoir sa place dans les sommets du classique Américain. Glenn Ford est excellent dans le role principal du prof. A noter aussi un jeune acteur prometteur qui brille deja à l'écran, Sidney Poitier. A découvrir.
Lle film est rentré dans la légende pour le morceau "Rock around the Clock" que l'on peut entendre à son générique. Pour le reste Blackboard Jungle fait partie de ses quelques films devenus cultes (" La Fureur de vivre" , " l’Equipée sauvage"...) qui au mi-temps des 50's , s'interrogent sur le mal-être et la délinquance adolescente. En dépit d'une tonalité moralisatrice et paternaliste, le cinéma de Richard Brooks empreint d'idéalisme ,pose comme à son habitude un regard humaniste sur ses personnages et interroge la société américaine dans son ensemble.
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4,0
Publiée le 31 octobre 2010
L'oeuvre de Richard Brooks est le reflet de l'Amèrique puritaine et moralisatrice! On y trouve dènoncè ici le système èducatif! Des èlèves insolents, agressifs, la violence à l'ècole avec en tête le jeune Sidney Poitier...En 1955, les problèmes se posaient dèjà! Dans ce film courageux, sincère et historiquement important, le professeur Glenn Ford rèussira à dompter les jeunes fauves! En pleine èpoque de ce qu'on appelè le règne des blousons noirs, "Blackboard Jungle" fit l'effet d'une bombe! Tout comme la même annèe, "Rebel Without a Cause" avec Jimmy Dean, mais moins directement liè à la musique! Dans la rèalitè, la bonne volontè ne suffit pas toujours...En prime, l'inoubliable "Rock Around the Clock" de Bill Haley pour ce grand classique du cinèma amèricain...
Films éducatifs ou sociaux ? c'est le débat qui s'ensuit après visionnage du film de Brooks. L'histoire décrit le problème récurrent de l'éducation de jeunes paumés qui n'ont plus leur place dans la société. Le nouveau professeur, Ford, entame son entrée dans le lycée difficile sans y être préparé, et subira les provocations et moqueries de ses élèves, qui iront jusqu'à harceler sa femme et s'en prendre physiquement à lui, lui mettant la pression tous les jours. Sans compter ses collègues, qui ont depuis longtemps abandonnés leur but de donner un vrai avenir à ces jeunes. Le film puise toute sa puissance dans le scénario, forgeant ainsi de belles répliques qui témoignent du contexte de l'époque, sur la société et le racisme. Il n y a pas, comme certains films qui traitent le même problème, un élève innocent qui ne se joint pas aux gangs : tous au début sont contre le professeur, mais leur retournement de veste se fera progressivement, lorsque Ford aura compris que la violence ne résout rien et qu'il fallait comprendre le souci de ces élèves. Le film se garde de dévoiler la violence de ces quartiers, la psychologie suffisant amplement ; la musique rock'n' roll dominant les scènes de bagarre évitent de trop dramatiser, mais d'établir un lien entre musique de l'époque et contexte de l'époque, ce qui marche plus qu'une musique classique. Pas de réalisation visuelle remarquable de la part de Brooks, mais une façon de construire un film témoin de la société qui est mené en avant par son jeu d'acteurs et son scénario.
Même si le sujet reste extrêmement contemporain, les symptômes sont ceux des années cinquante et des problèmes sociaux de l'époque. La forme : noir et blanc, jeu des acteurs et musique (Bill Haley !) donnent un cachet rétro à l'ensemble et un côté plus sympathique que ne l'aurait voulu Brooks. Intéressant, mais amorti.
Sans être un chef-d'oeuvre incontournable, "Graine de violence" n'en est pas moins un des films phares de l'histoire du cinéma. C'est d'abord le premier film à se pencher sérieusement sur la délinquance juvénile dans le milieu éducatif (thème ayant fait ses preuves "commerciales" et repris régulièrement depuis: "Le proviseur", "Esprits rebelles", "Professeur Holland", etc..). C'est ensuite le premier film a avoir utilisé du rock'n roll au générique (Bill Haley), ce qui popularisa définitivement le genre. C'est enfin et surtout la révélation de Sydney Poitier comme jeune acteur noir. Une révélation qui ne se fit pas dans l'enthousiasme générale, car montrer un noir assis sur le même banc d'école qu'un blanc était une chose très osée pour le cinéma de l'époque. Le film fut d'ailleurs interdit de projection dans de nombreuses villes sudistes aux Etats-Unis. Le plus inquiétant est que ce film présenté comme une fiction poussive à l'époque est désormais d'actualité dans de nombreux pays.
Un film engagé (et qui se déclare comme tel dès le générique) touchant à des sujets brûlants pour l'époque mais pas seulement et qui reste diablement d'actualité. Traitant principalement de la délinquance juvénile à travers les élèves d'un quartier défavorisé, Richard Brooks met en scène des jeunes livrés à eux-mêmes depuis leur plus jeune âge, ayant grandi dans la rue sans espoir d'en sortir si se n'est pour aller en prison. Dès lors, pourquoi travailler à l'école si s'est pour se retrouver là ? L'environnement scolaire semble même leur être d'une certaine façon hostile. Étudiant dans le bruit d'un atelier placé juste au-dessus de leur classe, côtoyant des professeurs désabusés et terrifiés par leurs élèves... Rien n'est fait pour les aider à s'en sortir. Mais Richard Brooks défend pourtant l'idée que seule l'éducation peut aider ses jeunes à s'élever au-dessus de leur condition. Ses idéaux d'égalité et de tolérance sont personnifiés par le professeur Richard Dadier, interprété avec conviction par Glenn Ford. Persuadé que ses élèves ne sont pas des monstres, il va utiliser des moyens nouveaux (pour l'époque) tel que des films ou un magnétophone pour les faire réfléchir sur la différence entre le bien et le mal ou le respect d'autrui. La scène ou Dadier projette un dessin animé mettant en scène le conte "Jack et le haricot magique" montre des jeunes qui rient comme des enfants devant le film et développent par la suite toute une réflexion basée sur se qu'ils viennent de voir. Ils ne sont ni des monstres ni des idiots. Miller, l'élève interprété par Sidney Poitier, va aider Dadier à se faire accepter par les autres élèves, lui étant un chef-né intelligent et talentueux, plein de bonne volonté lorsqu'il s'agit de participer à quelque chose qui l'intéresse tel que le spectacle de noël. Et par le choix de Poitier, acteur noir, pour interpréter le jeune le plus « positif » du film, le film devient clairement antiségrégationniste. Antiraciste même puisqu'il existe des tensions raciales au sein même des élèves (qui se traitent de « sale porto-ricain » ou « sale irlandais » à la moindre occasion), tensions qui vont finir par s'apaiser. Quand à l'image forte du film, il s'agit sans aucun doute de celle d'un élève cassant la lame d'un cran d'arrêt sur un bureau d'écolier, belle métaphore symbolisant magnifiquement la victoire de l'éducation sur la violence. A noter que "Graine de violence", rythmé par le cultissime « Rock around the clock » de Bill Haley, est le premier film que l'on peut qualifier de rock'n roll, "L'équipée sauvage" avec Marlon Brando ayant raté le coche deux ans plus tôt.
J'ai vu pour la première fois " graine de violence" à la télévision, il y a plusieurs décennies. Ce film m'avait profondément impressionné. Je n'ai pu le revoir que récemment car sa diffusion est aujourd'hui pour le moins confidentielle malgré les immenses qualités qu' il recèle. C'est tout d'abord, selon moi, un des films les plus forts de cet immense réalisateur que fût Richard Brooks dont la filmographie comporte plusieurs opus de très grande qualité. Patrick Brion, le formidable historien du cinéma, le place au plus haut dans son Panthéon personnel. Pour ma part, je place même "graine de violence " au dessus du film le plus primé de Brooks qui est "Elmer Gantry " ( adaptation du célèbre roman de Sinclair Lewis- prix nobel de littérature). Ajoutons que l'acteur principal, l'excellent Glenn Ford assure ici, selon moi, sa meilleure prestation de toute sa prestigieuse fimographie. Certes, c'est un acteur peu charismatique desservi par un physique plutôt commun, mais grand professionnel, qui eut l'opportunité de trouver des premiers rôles dans plusieurs chefs-d'œuvre de l'histoire du cinéma. Au privé, il montra l'ampleur de sa dimension humaine. C'est ainsi que pendant la seconde guerre mondiale, il fût un officier supérieur décoré et pas pour être resté dans un bureau d'état-major. Dans ce film, il tient le film sur ses épaules et Sidney Poitier dans un ses premiers rôles lui donne la réplique avec beaucoup de talent. Il s'agit de l'histoire d'un professeur qui trouve un poste dans un établissement dont les élèves sont des voyous qui lui mènent la vie difficile. Il tente malgré tout d'exercer son travail. C'est aussi une métaphore de l'homme seul qui fait face à un groupe hostile Ce qui est incroyable est la modernité de "graine de violence "qui n'a pas pris une ride. Il n'y a pas un seul temps mort, le film est parfaitement réalisé, tous les acteurs mêmes les seconds rôles sont excellents. Certaines scènes sont d'une intensité émotionnelle telle ,que le spectateur est collé à son siège. Le sujet abordé est aujourd'hui plus que jamais d' une actualité brulante. Signalons en passant la participation musicale du film qui comprend "round around the clock" le tube intemporel de Bill Haley. Le film aurait ainsi, accessoirement, introduit le Rock and Roll en France. Les amateurs du cinéma du patrimoine ne doivent pas rater ce film. Il est formidable et sur le sujet, il est selon moi toujours inégalé.
"graine de violence" est le film d'un cinéaste(richard bro) intellectuel et appliqué qui confronte les idéaux de la nation à une realité plus proasaîque:racisme, exclusion, pauvreté.La jeunesse de l'oncle sam, dans le role de l'agresseur et de l'agressé,se fait violemment entendre, et ce dés le générique avec le célébre "rock around the clock" qui introduit le rock'n roll au cinema.
« Graine de violence » est sans aucun doute un film engagé mais les traits sont tellement grossis et les personnages si caricaturaux que le propos perd de sa crédibilité. Le film donne une impression de conservatisme ignorant jouant sur la peur d'une jeune génération incompréhensible avec sa musique rock et son look de loubard. Malgré les clichés, le long métrage reste captivant grâce notamment à cette confrontation entre le professeur et ses élèves.
Un super film des années 50, musique rock n roll dédramatisant les scènes de violence, et des acteurs brio! L'histoire retrace bien l'évolution des mentalités et des courants pédagogiques auprès des élèves difficiles. Sans angélisme, avec beaucoup d'humanité. La phrase du film résume bien l'ensemble "I guess everybody learns in school, even teachers"!
Précurseur d'un sous-genre les films d'école. le sujet qui est abordé est sensible et toujours d'actualité, la violence en milieu scolaire. Parfois un peu facile dans certaines des situations montrer à l'écran mais cela reste pertinent. En bonus c'est une des premières fois que l'ont entend du rock dans un film !
C’est une révolution pour ces années 50, L‘Amérique bien sous tout rapport, où le système est souvent dépeint comme une machine à bonheur, ce rêve Américain égratigné par ce film, le système en prend un coup, toutes les formes d’intolérances sont abordées avec justesse, inégalité, racisme, sexisme, une perle joué à merveille par des acteurs en grande forme. Ce film a donné la voix à bien d’autre de ce genre, on pense au très violent Class 1984. Néanmoins, il est préférable de voir ce film remarquable et réaliste.
Premier film de richard brooks, qui allait parlais par la suite beaucoup de l'etre humain. Ce film est bon, ryhtmé, bien monté, bien raconté on passe un très bon moment. Glenn Ford impecable en prof qui essaye par tout les moyen de faire évoluer ses élèves. Sydney Poitier dans son premier role est aussi impecable.