Avis : Le Sens de la fête - Page 6

Quel bon moment ! Une BO géniale qui rythme le film à la perfection et des acteurs au top ! Hâte de le revoir !

Je ne vais pas prétendre que c'est le chef d’œuvre indépassable mais c'est juste un film intelligent ET drôle, qui fonctionne grâce à une galerie de seconds rôles crédibles !
Et comme d'hab ça fonctionne sur une réalité assez peu comique, mais c'est le ressort du comique : la grande vadrouille ? d'après vous ça parle de quoi ?
Intouchables ? etc

Merveilleusement plaisant beaucoup d’humour et bacri au summum de son art appuyé par beaucoup de jeunes talents un thème musical parfaitement trouvé ,un film véritablement très agréable à regarder et à écouter

Une bonne paire d’heures de rigolade. Pas un grand film mais des gags savoureux et des petits moments de délire. A voir ! Sûr on ressort le sourire aux lèvres

Quel bon film!! Du grand Bacri, une équipe d'acteurs formidables, les coulisses d'un mariage bourgeois dans toute sa splendeur avec ses imprévus un peu particuliers . Bref, un pur moment de détente à voir!

un film que j'ai adorer beaucoup d humour et un scénario très réelle ! nous sommes plongées au coeur d'un mariage pendant 2h ou on ne vois pas le temps passer !

tranche de vie bien interprété, Mr bacri toujou
rs aussi drôle et poignant servi par une belle équipe, on ne rit pas tout le temps mais efficacement. J'ai adoré.

Il y a beaucoup de rire, mais aussi juste ce qu'il faut de sentiments et le style inimitable de Bacri. Seule la fin semble un peu convenue et un peu opportuniste, mais on le pardonne. Bref, on passe un excellent moment !

Drôle, vraiment drôle, l'envers du décor d'un traiteur lors d'une fête de mariage. Des acteurs extras, des situations ubuesques et une fête qui vire au carnage total! Un excellent divertissement et toujours un plaisir de voir Bacri, parfait dans son rôle.

Excellent film ! Si vous pensez avoir tout vu en regardant la bande annonce, vous vous trompez :-)
Du grand Bacri et d'excellents seconds rôles.

Après un "Samba" dècevant, le tandem Eric Toledano / Olivier Nakache revient en force avec une sous-couche d'humanitè et de bienveillance pour des personnages fort bien ècrits que l'on peut difficilement oublier! Tous les acteurs jouent à la perfection des rôles de bras cassès (si on peut dire) en organisant un mariage pas comme les autres! En tête, le gènial Jean-Pierre Bacri en traiteur / organisateur de mariage dont le jeu et les rèpliques font mouche une fois de plus! Un rôle sur mesure pour cet èblouissant acteur parti trop tôt, conseiller sur le scènario du film! On ne se lasse pas de la scène d'entrèe qui nous plonge direct dans l'ambiance ou de ses coups de gueule! D'excellents seconds rôles vont l'aider dans cette folle journèe : Rouve en photographe balayè par les portables, Lellouche en DJ dont le rèpertoire n'est pas vraiment adaptè au mariage, Alban Ivanov et Vincent Macaigne en serveurs sans expèrience...Sans oublier le mariè gratinè que joue formidablement Benjamin Lavernhe! Voici donc de très bons moments d'acteurs dans cette comèdie du dimanche soir qu'il faut absolument dècouvrir...

Tout est bien. Le casting, l'ambiance, l'équipe... Le film part des coulisses de l'équipe de service dans un mariage. Cuisiniers, serviteurs, chef, sous-chef, groupe musical, chanteur... Il y a de beaux instants de bévues, de poésie, de conflits, un stagiaire, des non déclarés, une belle-mère... Il pourrait ne manquer que les enfants, mais ils sont présents. Très bien !

Quand on songe que le carton comique de l'année 2018 sera sans doute "Les Tuche 3" d'Olivier Baroux après que la saga "Papa ou maman" de Martin Bourboulon ait été considérée comme culte après avoir tenu le haut du pavé en 2015 et en 2016, on ne peut que se réjouir de voir "Le sens de la fête" d'Olivier Nakache et Eric Toledano apporter un brin de délicatesse et de subtilité au sein d'une production française qui emprunte de plus en plus souvent à la caricature outrancière des travers de notre société contemporaine pour amener le public à rire à ses dépends tout en ayant l'illusion que ce sont d'autres que lui-même dont il s'agit. Les deux auteurs proposent sans doute une vision naïve des rapports humains au sein d'une société où la violence s'immisce un peu partout un peu plus chaque jour mais on peut mettre à leur crédit une volonté de ne pas jouer sur les peurs et surtout une véritable bienveillance à l'égard de tous leurs personnages. En ça, ils retrouvent un peu de l'esprit d'insouciance des comédies des années 80 de Patrice Leconte, Jean-Marie Poiré, Pierre Jolivet, Etienne Chatillez, et autre Edouard Molinaro. Mais avant tout, l'efficacité de leur comique repose sur la qualité des dialogues qu'ils écrivent eux-mêmes. Voir Jean-Paul Rouve chez Nakache et Toledano est évidemment plus révélateur de son talent que lorsqu'il se commet dans des productions moins ambitieuses et surtout bien moins ciselées. Jean-Pierre Bacri lui ne s'y est pas trompé, étant plus exigeant car habitué de longue date à prononcer les dialogues qu'il écrit lui-même avec Agnès Jaoui. Il incarne donc le pauvre Max, organisateur de mariage un peu au bout du rouleau qui doit faire face à ses problèmes de couple (sa maîtresse exige qu'il officialise leur relation) en même temps qu'il a de plus en plus de mal à satisfaire des clients toujours plus exigeants avec du personnel aux qualifications incertaines voire douteuses. Son management empreint d'empathie et d'un brin de paternalisme parait désuet face aux pratiques en cours dans la France de la mondialisation. Sa jeune adjointe Adèle (Eye Haïdara) rompue aux échanges beaucoup plus directs voire brutaux, incarne avec évidence cette différence que d'aucuns qualifient de "nouveau monde supplantant l'ancien". Une grande partie du scénario repose sur cette mutation qui est en train de s'opérer à marche forcée. Une transition que les deux auteurs prennent un malin plaisir à souligner à travers l'incompréhension verbale entre Max et ses employés quand il évoque par exemple un turbot ou un loup de mer face à un nouveau serveur (Alban Ivanov) éberlué. Le patron prendra tout naturellement acte de cette mutation en confiant à la fin du film définitivement les clefs de la gestion humaine à Adèle. En attendant, il devra animer une soirée chaotique où rien ne marchera comme prévu. Pour le coup Tolédano et Nakache reprennent un des ressorts classique du film comique depuis les Marx Brothers mais l'utilisent fort à propos grâce à un Jean-Pierre Bacri impérial en Monsieur Loyal qui avec la bougonnerie débonnaire qu'on lui connait fait le lien entre les numéros comiques qui s'enchainent sans réelle fausse note sur la musique jazzy d'Avishai Cohen (diversions rythmiques autour de "Seven Seas"). Il se dégage de l'ensemble une fluidité acquise grâce au savant mélange entre le savoir-faire des vieux routiers que sont les Hélène Vincent (réjouissante en mamie Le Quesnoy dévergondée), Jean-Paul Rouve (impayable en photographe libidineux et pique-assiette) ou Gilles Lellouche (superbe en DJ à la Dany Brillant) et la promesse de nouveaux talents comme Vincent Macaigne (touchant en ancien prof de français destroyed) , Eye Haïdara (sorte de Whoopy Goldberg des banlieues françaises) ou Benjamin Lavernhe (hilarant tête-à-claques qui pourrait être le nouveau Jean Rochefort). Le discours général peut paraître bon-enfant à l'excès, notamment concernant les relations entre clients, patrons et employés mais dans le contexte général du cinéma français "Le sens de la fête" apporte une véritable bouffée d'air frais. Bien sûr, on en redemande.

Comédie dramatique abordant un thème original, Le Sens De La Fête est un très bon long-métrage. L'histoire nous fait suivre Max un organisateur de mariage ayant de la bouteille qui va avec sa brigade organiser une réception pour un mariage dans un château prestigieux. Dès les premiers instants on se retrouve plongés au cœur de cette machinerie bien huilé mais qui va essuyer pas mal d'imprévus. Tout s'enchaine parfaitement donnant un excellent rythme qui fait qu'on ne voit pas passer les près de deux heures de film. L'objectif est de montrer l'envers du décors des métiers liés à l’évènementiel ou chaque maillon de la chaîne occupe un poste essentiel. Le ton sonne particulièrement juste entre comédie et moments plus dramatiques, mélangeant parfaitement ces deux ingrédients. On rigole beaucoup tout du long grâce à des péripéties bien trouvées et des personnages amusants. Car oui ces derniers sont nombreux et offrent une galerie de personnages apportant chacun sa pierre à l'édifice. Le casting qui compose cette fine équipe est foisonnant qualitativement. Ils sont tous très agréables avec en tête un Jean-Pierre Bacri pris entre deux feux, celui du patron et de l'ami, un Jean-Paul Rouve très marrant secondé par son apprenti, un Gilles Lellouche en chanteur mit sous pression ainsi qu'un Benjamin Lavernhe en marié exigeant et imbu de sa personne. Mais la véritable révélation c'est Manmathan Basky qui incarne un plongeur tamoul qui donne le sourire à chacune de ses interventions, qui pour notre plus grand bonheur sont nombreuses. Tous les rôles sont une réussite et le sel même de cette histoire provient des différentes relations entre toutes ces personnalités. Ces dernières sont savoureuses, on ressent une belle énergie et une complicité certaine malgré les hauts et les bas. Les dialogues qui ont une place importante et l'assument parfaitement en étant sincères, marrants, touchants. Car oui certains passages apportent beaucoup d'émotion après avoir surmonté ensembles tous ces événements. Côté réalisation c'est la seule petite déception ici. Celle-ci se veut bonne mais cette cérémonie était le prétexte parfait pour offrir des plans séquences digne de ce nom. Elle manque de mouvements pour créer d'avantage d'envergure mais ça ne nuit en rien au reste surtout que les transitions sont bien trouvées, se répondant régulièrement. La b.o. pour sa part fait totalement corps avec les images vu qu'on l'a voit à l'écran étant donné que le chanteur est sur scène devant nos yeux. Cette dernière est très éclectique se mariant toujours parfaitement avec l'ambiance du moment. Reste une fin agréable qui résume l'esprit d'équipe qui s'est dégagé de cette longue nuit éprouvante, forte en émotion qui nous fait quitter un groupe que l'on regrette de devoir laisser tant il est attachant. Vous l'aurez compris, Le Sens De La Fête est un très bon film à voir sans hésiter.

Une comédie enlevée et intelligente avec un Bacri dans un rôle à la hauteur de son talent. Comme toujours chez Nakache et Toledano, l'humour frôle souvent la niaiserie, spoiler: on échappe pas aux caricatures (le photographe incompétent, le méchant marié, le serveur toto) et le métissage est idéalisé (on se demande pourquoi Adèle hérite du poste alors qu'elle a absolument tout merdé lors de cette journée)
. Mais le rythme est enlevé, les dialogues sont souvent percutants et le thème central est surprenant, il s'agit en fait moins de mariage que de management, de compétences, de relation hiérarchiques animées par des partis pris surprenants pour une comédie de gauchiste (cf. le discours URSAFF et le "je risque ma vie à chaque soirée"). Si l'histoire ne pouvait se finir que sur spoiler: un succès, une nuance inattendue et bienvenue est apportée par le mensonge final de Bacri.
Il confirme ce que l'on pensait déjà : le duo de réalisateurs n'a certes pas réalisé une comédie révolutionnaire mais elle est clairement au dessus de la concurrence.