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Estonius
3 552 abonnés
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3,0
Publiée le 19 mai 2019
L'idée de base de ce film chorale est originale, et voir les coulisses d'un mariage de luxe dans lequel rien ne se passe comme prévu à quelque chose de réjouissant, même si on ne rigole pas comme des bossus. Bacri porte littéralement le film sur ses épaules avec un jeu remarquable de vérité, et s'il est aidé en cela par Rouve et Lelouche c'est la jeune Eye Haïdara qui lui donne la meilleure réplique. On passe donc un excellent moment. Et puis tout bascule après l'incident du ballon, le scénario qui aurait dû nous présenter ce marié suffisant revenir avec les vêtement déchirés, dégouté à la fois de son mariage, et de la fête, se contente de reproches de principes tandis que sa dulcinée à les larmes aux yeux parce que les serveurs pakis ont improvisé une fin de fête. Au lieu d'une fin caustique et acide on a droit à de la guimauve, alors qu'on avait là l'occasion de fustiger cette cérémonie du mariage, où ne compte que le paraître de l'instant. Une fin décevante donc ! Mais-doit-on juger un film uniquement sur sa fin ? Non, mais ça fait baisser la note !
C’est toujours avec plaisir qu’on retrouve le duo Toledano Nakache, cinéastes peu productifs mais réalisant des œuvres souvent marquantes. Pourtant, dans leur nouveau long-métrage, il est étonnant de se retrouver face à une première demi-heure terriblement poussive, avec bon nombre de bons mots qui tombent à plat. En effet, il faut seulement attendre que la soirée de mariage débute vraiment pour que la mayonnaise prenne. Il est vrai qu’il est nécessaire de présenter toute cette galerie de personnages, au demeurant fort nombreux, mais très inégaux dans leurs apports humoristiques. Les réalisateurs semblent vouloir équilibrer le partage des saillies comiques entre tous ces caractères alors qu’il aurait peut-être été bon d’en supprimer carrément certains du montage final. Ceux qui ont les personnages les mieux écrits et qui s’avèrent les plus drôles sont notamment Benjamin Laverne, Alban Ivanov et Gilles Lellouche. Dans le rôle-titre Jean-Pierre Bacri est vraiment bon, parfaitement crédible en ce chef d’entreprise à la dérive, même si son amourette n'apporte rien de plus au film. Là où on retrouve toute la spécifié du duo de réalisateurs c’est dans l’écriture subtile de leur scénario : des moments qui pouvaient sombrer dans le délire comique facile basculent plutôt vers de la comédie douce-amère et une réelle émotion. Comme pour leurs précédentes réalisations, Le Sens de la Fête dégage une énergie positive assez libératrice. On peut regretter le final trop bavard avec quelques scènes futiles, alors que le générique aurait dû être lancé sur cette séquence extatique de bœuf improvisé.
Éric Toledano et Olivier Nakache nous reviennent en très grand forme, trois ans après "Samba". Ce que j'aime chez ces deux-là, c'est que c'est toujours du bel ouvrage. On peut leur reprocher une certaine forme de classissisme, de choisir des thèmes fédérateurs calibrés pour cartonner en salles, d'être franchouillards… Mais contrairement à d'autres cinéastes de comédies populaires successfull, il y a chez eux beaucoup d'élégance et un gros travail à la fois sur la forme et sur le fond. Résultat, leurs films sont des divertissements de très haute tenue. Sur un sujet qui ne me disait rien de bon (l'organisation calamiteuse d'un mariage de standing), Nakache et Tolédano ont tissé un scénario qui va au-delà du simple film à gags. C'est souvent (très) drôle mais cet humour est évidemment au service d'un message amené plutôt subtilement : apprenons à vivre ensemble malgré nos différences, nos faiblesses, nos caractères. La force de ce film choral, c'est bien sûr sa galerie de personnages, tous intéressants et particuliers dont les saillies sont incroyablement savoureuses. Le casting est dans son genre assez formidable (dominé par un Jean-Pierre Bacri au sommet de son art) et j'ai adoré la musique d'Avishai Cohen au tempo jazzy. Le rythme, dont on a l'impression qu'il subit une baisse de régime à mi-parcours, suit en fait celui de la soirée, plombée en son milieu par l'interminable discours du marié. C'est le moment d'observer à la loupe ce qui se joue entre ces hommes et ces femmes qui se débattent tous (et entre eux) avec leurs fragilités et leurs contradictions. Tout n'est pas parfaitement réussi (certaines répliques ratent leur effet, quelques personnages sont moins bien servis que d'autres, ça manque quand même de folie et d'audace) mais l'ensemble est orchestré avec rigueur et virtuosité. J'ajouterais tendresse et humanité. Par les temps qui courent, l'absence de cynisme, c'est parfois très rafraîchissant.
Je ne ferai pas de longs commentaires sur ce film formaté, programmé pour attirer dans les salles un très large public. Rien de très innovant, si ce n’est lors des ultimes scènes, de loin les plus intéressantes. Il faut attendre jusqu’à ces scènes-là, c’est-à-dire jusqu’au moment où le film sort de la pure comédie, pour qu’il trouve enfin du sens en effet : jusqu’à une belle séquence à la fois poétique et comique qui voit le marié (puisque tout tourne autour d’une fête de mariage) s’échapper dans les airs, et surtout jusqu’à une scène qui, alors que les réjouissances semblaient s’achever en fiasco, voit enfin se réaliser, de façon inattendue, le sens de la fête, son sens plénier. Tout ce qui précède se focalise sur le personnage de grognon joué pour la énième fois par Jean-Pierre Bacri. Ce ne serait pas désagréable, loin s’en faut, même si cela paraît routinier, s’il ne fallait aussi faire semblant de rire des successions de gags tous plus ou moins attendus, éculés, pas très drôles en vérité et, parfois, vulgaires. Tout cela n’a rien de très déplaisant, ce n’est que quelconque. On s’en amuse et on oublie. C’est du divertissement et rien de plus. 6/10
L’idée est originale. Le scénario l’exploite bien. La casting est pléthorique et judicieusement exploité. Les qualités sont nombreuses mais le film souffre à mon goût d’un problème de rythme qui fait que j’ai eu tendance à regarder ma montre à plusieurs reprises. Ca reste à voir. Bacri est génial dans son style caractéristique. Rouve est d’une justesse remarquable.
" le sens de la fête " réalisé par le tandem eric toledano et Olivier nakache est une comédie chorale pleine d'humanité. En effet j'ai pris plaisir à suivre ce feel good movie qui suit une équipe pendant une cérémonie de mariage sans temps mort avec son lots de péripéties avec un jean pierre bacri convaincant.
Il est bien ce film. Ça part parfois un peu dans tous les sens mais c'est un vrai plaisir de suivre la journée de ces personnages caricaturaux à souhait mais particulièrement attachants.
Bacri est égal à lui même. L'histoire est sympathique. Les acteurs sont assez bons. Même si ça ne casse pas de brique c'est une comédie à voir en famille au moins une fois.
Scénario original nous baignant dans l'univers des prestataires de mariages, principalement ceux de la cuisine, service. Les aléas de l'univers mariage répartis sur une soirée... Petit regret pour ma part de ne pas voir plus de prestataires. Certaines répliques sont épiques, quelques acteurs bien trop clichés, parfois lourds, mais dans l'ensemble chaque acteur a son rôle équitablement réparti. Un film à la française comme on les aime, à regarder une fois le temps et qui passe bien, mais qui parfois peut avoir des passages un peu longs.
S'il n'y a pas d'éclats de rire comme dans Intouchables ou Nos jours heureux des mêmes réalisateurs, on passe un bon moment avec des situations cocasses et des personnages plutôt bien portés. Bacri est génial. Il manque aussi quelques répliques cultes pour ce cette comédie gagne quelques étoiles de plus.
Comédie honnête et sympathique avec sa galerie de personnages caricaturaux et stéréotypés pour ce genre de film. Des répliques et situations comiques qui font franchement rire par moment. On peut déplorer cette insistance sur certains traits de caractère et cette impression par moment les réalisateurs en ont fait trop. J'ai détesté le rôle d'Adèle avec son cliché "fille de la cité" et son vocabulaire sordide, on aurait pu en faire une phrase mais le grand déballage du dictionnaire de la racaille. Bacri fait extrêmement fatigué et devrait penser à prendre sa retraite, un bémol aussi sur le scénario cousu de fil blanc et une fin archi prévisible. Divertissant toutefois;..
Un film très agréable à regarder, bien rythmé avec quelques acteurs au mieux de leur forme comme Bacri, Rouvre ou Lelouch, où comment une brigade de cuisiniers, serveurs, plongeurs, musiciens, souvent sympas, mais souvent aussi, un peu bras cassé et pieds nickelés arrive à se motiver et faire preuve d'inventivité pour sauver une soirée de mariage prestigieux dans un château du 17ème siècle, le tout sous la houlette du chef d'entreprise (Bacri) parfois dépassé, sentimentalement bafoué, mais qui a le sens du management. On ne s'ennuie pas et les ressorts narratifs variés, sont très bien exploités