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RealPrime
84 abonnés
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2,0
Publiée le 13 novembre 2019
"Le jour d'après", "2012", "10 000", "White house down", Roland Emmerich nous à pendant des années habituer à du monstre visuel et une mise en scène démontant tous ce qui ce faisait en la matière, un cinéaste parmi les meilleurs du genre catastrophe. Puis pour la guerre, Michael Bay montrait au monde sa version survitaminée de l'attaque sans précédente des Japonais contre une flotte massive Américaine, avec une qualité visuelle dépassant tous pour l'époque, une qualité de jeu exceptionnelle, des effets sonore démentielles, une longueur de contenu conséquente oui mais qui tenait bon tous le long avec un casting épatent. Ici, certains acteurs n'arrivent pas à convaincre à 100% car ne croyant pas réellement au enjeux et à leur personnages, une quasi trop grande quantité de script pour un film de guerre (comme "Platoon" ou "Apocalypse now"), une qualité visuelle sincèrement décevante pour une oeuvre signée Emmerich, après pour la Métropolitain, faut pas forcément espéré mieux. Une mise en scène à la fois bonne mais parfois trop moyenne qui ne tient pas autant en halène. Puis viennent les combats aérien qui eux tiennent en partie leur promesse mais avec un visuel si moyen, rien n'à faire mais le contenu de ces scènes sont très bon. Après, si cette attaque à eu lieu après Pearl Harbor, pour ne voit-on jamais Midway ? Pourquoi uniquement l'océan et quelques autres bases mais pas celle-ci ? Dans ce cas-là ne nommons pas ce film "Midway" mais "Attaque océane". Un contenu guerrier bien moins prenant et bien culte que l'oeuvre monumentale de Bay, avec des scènes de guerre qui elles, durent et valent vraiment réellement le coup. Quant à Denis Quaid, qu'il à mal vieillit lui.
Le film n'a pas bénéficié d'un budget particulièrement élevé (100 millions de dollars comparé aux 200 millions de 2012 du même réalisateur) et pourtant, niveau action, c'est impressionnant. Cependant par moment, on sent l'artifice, que les CGI sont décelables voire pas finis comme lors de spoiler: l'attaque de Pearl Harbor et les scènes de combats aériens font parfois assez jeu vidéo (pas seulement dans la définition des images de synthèses, mais aussi dans le découpage). Il y a une certaine d'émotion et les personnages sont interprétés de façon sobre, mais néanmoins convaincante que ce soit les américains ou les japonais.L'interprète de l'amiral Yamamoto est particulièrement juste, il arrive à transmettre toutes les émotions qui habite son personnage rien que par le regard. D'ailleurs, en parlant des japonais, j'ai vraiment aimé le fait que le film ne les diabolise jamais, ni ne les caricature. Ils sont représentés comme des êtres humains, avec des émotions et un sens de l'honneur. spoiler: Très beau moment où le commandant du porte avion japonais décide de couler avec son bâtiment et où un officier lui demande de partager son sort . Midway n'est donc nullement manichéen ni un film de propagande américaine. Il raconte la bataille sans faire de jugement. En dehors des CGI quelquefois imparfaits, le seul défaut du film serait son manque de personnalité. Pour conclure, c'est un film divertissant, impressionnant, un bon film de guerre qui se mériterait un 7/10 mais qui est moins mémorable que la Ligne Rouge, Il faut sauver le Soldat Ryan ou Tu ne tueras point.
Un film de guerre très proche de la réalité qui mets en scène beaucoup de jeunes hommes sacrifiés mais un peu fatiguant tant les clichés américains sont omniprésents le héros type J Wayne la poupée à la vaisselle....
Film assez scolaire, avec les dates clefs qui permettent de suivre les enjeux, mais un montage trop haché qui n'est pas toujours agréable car des scènes un peu trop coupées net pour d'autres un peu trop appuyées pour un effet suspense attendu. Un bon point pour la présentation des points de vue US et Japonais sans un sentiment trop patriotique US contre les sales Japs. Reconstitution impressionnantes de certaines scènes de combat avec un côté immersif. À voir pour le devoir de mémoire et le côté historique, surtout quand on constate que certains livres scolaires d'histoire omettent certains événements pour ne pas "choquer" certaines populations alors qu'il est largement plus choquant de cacher la Vérité Historique.
On ne peut voir « Midway » autrement que par le prisme de « Pearl Harbor ». Difficile en effet de ne pas penser au blockbuster de Michael Bay à la vue de celui-ci tant les deux films entretiennent similitudes et rapports impossibles à mettre de côté. Qu’on l’ait aimé ou pas (personnellement on avait adoré), il marquait une étape dans le cinéma à grand spectacle par son budget pharaonique et ses effets spéciaux dernier cri pour l’époque. D’ailleurs, il semblerait que « Midway » soit sorti juste quelques années après tant les deux films s’inscrivent dans la même continuité visuelle et que celui-ci n’apporte pas grand-chose de neuf à ce niveau. Et s’il est pertinent et à la pointe au niveau des batailles navales et surtout aériennes impressionnantes, les incrustations d’effets spéciaux concernant les arrières plans pour prises de vues en grand angle sont quand même fort visibles donc ratées. C’est tout de même gênant pour une grosse production de cet acabit.
Roland Emmerich étant connu comme l’autre grand artificier en chef d’Hollywood avec Bay au vu de sa filmographie avec des titres comme « 2012 » ou « Indépendance Day », on peut vraiment voir « Midway » comme une fausse suite de « Pearl Harbor ». Un peu comme si le cinéaste allemand avait voulu, lui aussi, faire joujou avec des avions et des bateaux sur le thème de la Seconde Guerre Mondiale pour faire comme son doublon de cinéma. Une sorte de réponse en somme. Néanmoins, les deux films diffèrent sur de nombreux points. Ici, c’est moins patriotique et cela donne plus d’importance au camp adverse et c’est tant mieux. En revanche, point de romanesque et d’histoire sentimentale dans cette histoire qui évoque la réponse américaine à la débâcle de « Pearl Harbor » et c’est dommage car il y a un manque flagrant d’émotion(s). En choisissant la mosaïque de personnages multiples, Emmerich préfère la véracité de personnages réels mais en oublie de nous stimuler un peu les cordes sensibles détruisant tout possibilité de nous toucher au cœur. Les femmes restent en arrière-plan et à trop traiter de personnages il n’en approfondit aucun et en oublie même au passage comme celui d’Aaron Eckart, oublié sur les terres de Chine. Pire, son casting de bellâtres interchangeables ou d’acteurs plus connus venus cachetonner comme Dennis Quaid ou Luke Evans n’est pas forcément la meilleure réussite du film.
De la même manière, si l’aspect technique est travaillé et pertinent on finit par se lasser de batailles aériennes répétitives et interchangeables. Et si l’on n’est pas féru de stratégie militaire, le déroulement peut sembler abscons. Alors que « Pearl Harbor » traitait d’une défaite, ici on nous parle de revanche mais on ne vibre que très rarement pour ces officiers voulant défendre leur patrie. Le personnage qu’on qualifiera de principal incarné par Ed Skrein est, en plus, particulièrement tête à claques. Les plus de deux heures finissent donc dans la seconde partie par devenir un peu longues. On apprécie en revanche, le souci du détail et les petites anecdotes véridiques disséminées le long du film et destinées à nous en apprendre plus sur le sujet comme le cinéaste tournant son film en pleine guerre ou l’histoire de l’officier des renseignements joué par Patrick Wilson, le plus à l’aise et bon ici. « Midway » est donc relativement appréciable mais semble sortir avec dix ans en retard. Il développe un goût de suranné dans le mauvais sens du terme, de quelque peu archaïque, qui plaira aux amateurs de films de guerre pur jus mais pourrait en rendre certains de marbre. Du bel ouvrage majoritairement sur le plan visuel mais pas toujours convaincant sur le versant du script et des personnages, comme souvent chez les deux cinéastes. Mais Michael Bay avait su plus ou moins éviter ce travers à l’époque. Il faudrait voir les deux films à la suite pour voir si le premier n’a pas mal vieilli et si le second ne serait pas mieux évalué. En l’état c’est divertissant mais sans plus.
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Midway est l'un des rares films historiques, de guerre, à réussir à reconstituer, sans en faire trop, les événements de la bataille de Midway en 1942. C'est du grand spectacle visuel, on en prend plein les mirettes entre les ballets des avions de combats, porte-avions et autres tirs de batterie naval, c'est du grand art! Les personnages sont attachant et la plupart ont réellement existé, un plus puisqu'on les retrouves en photographies au générique de fin. Certes l'histoire est certainement romancé mais l'essence même de la bravoure et du devoir est perfectible dans le film. Les scènes de combats aériens sont impressionnantes, on regrettera la trop courte séquence de Pearl Harbor, visuellement parfaite. Une prouesse technologique est accomplie, de l'action sans artifices superflues et une histoire vraie, bravo !!
Ouh qu'ils sont vilains les japonais... Pro-américain en grandes pompes, voici la bataille de Midway racontée par Roland Emmerich, certes un hommage sincère à ceux qui ont perdu la vie pour une folie inhumaine qu'est la guerre, mais noyé sous du fond vert constant, des batailles en bazar visuel et un bon casting mal utilisé. Tous ces acteurs habitués aux rôles secondaires (Woody Harrelson, Luke Evans, Nick Jonas, et même "Blaine de la série Glee") auraient pu être marquants dans des rôles bien écrits, profonds et émouvants... Mais Emmerich les filme très peu chacun, sautant d'un plan à un autre (sans parler des ellipses incompréhensibles qui coupent les scènes intéressantes !), ne creuse pas leur personnalité ni leur histoire (avec des rôles féminins ridicules et mal doublés en français) et leur fin se fait dans le plus grand désintérêt (à la place d'un " Oh non ! Pas lui !!!" on dit "Ah, dommage. Un de moins, quoi."). Les écritures qui précisent toutes les dix minutes à quel passage de l'Histoire nous sommes sont gonflants à la longue, et semblent dire que le film veut absolument coller à la vérité, ce dont on doute beaucoup quand on remarque le point de vue à sens unique sur cette guerre ("God Bless America"). Tandis que les américains sont montrés en héros mourants sous les trompettes et les honneurs, les japonais ne sont bons qu'à être méchants (scène de l'ancre coulée, ou chiffre final qui indique les victimes chinoises des japonais). Un bazar visuel, des acteurs mal dirigés et un point de vue très étroit.
Des erreurs historiques à la pelle et pas des moindres, comme la traduction sous titrée qui annonce l'attaque de pearl Harbor le 11 décembre au lieu du 7. un officier qui se présente comme lieutenant de corvette, grade inexistant dans la Marine. ce même officier qui se fait appeler par un grade de l'armée de terre, lieutenant-colonel alors qu il est capitaine de corvette de la Marine. d'autant qu' en équivalence lieutenant-colonel c'est un capitaine de frégate, donc un grade Supérieur Un amoncellement d aberrations, comment se fait il qu'un film retraçant un épisode historique ne soit pas supervisé et que la traduction en français soit aussi mediocre.
Midway. Un vrai navet m'avait-on dit. J'ai tenu à vérifier, eh bien je confirme ! Je crois bien n'avoir jamais vu de film militaire aussi caricatural et aussi con ! Les incohérences y sont légion. On y voit guère que des SBD Dauntless ( alors très modernes ), soit. Mais ces appareils de bombardement en piqué alors très minoritaires en ligne ne volaient guère que par paquets de douze ou quinze, guère plus, se dispersant sur plusieurs cibles et l'attaquant par plusieurs côtés à la fois. Ces avions volaient à moins de 300 km/h à 1200 ou 1500 mètres et plongeaient en essayant de redresser vers les 300 m d'altitude. Ici, on les voit voler tous en patrouille par paquets de 120 et attaquer tous ensemble la même cible à 700 ou 800 km/h ! C'est grotesque tant les mouvements des avions sont accélérés. Et ça vole comme les Japonais à moins de 10 ou 15 mètres de l'eau, et même moins. Les avions " frottent " même la surface de la mer avec tantôt une aile, tantôt le train d'atterrissage ou la roulette de queue ! C'est d'une débilité totale. On pourrait citer des centaines de détails ahurissants comme ça : les mecs qui nettoient le pont pendant les appontages, des gus qui fument appuyer contre les avions, un idiot qui passe le balai sur le pont d'envol, les fameux B-25 en plein ouragan qui traversent des paquets de mer… Tout est à l'avenant. Tous les fans d'histoire, d'aviation ou de marine bondiront. La traduction est complètement déplorable, et le traducteur ne sait toujours pas quelle est la différence entre un obus, une bombe, une torpille et… un missile ! Ne parlons pas de l'appellation des officiers et de leurs grades. C'est de la propagande consternante du début à la fin. C'est tout dire. Bref, ce n'est pas un film pour ados, mais pour idiots. J'ai eu du mal à rester jusqu'au bout, et j'ai vu des gens sortir avant. A fuir ! Nul, navettissime.