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    Le Redoutable
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    184 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 novembre 2018
    L’aspect est séduisant sur la vie du cinéaste Jean Luc Godard, les slogans muraux sont intrigants, c’est aussi un film drôle pour des moments coquins sans pudeur. L’approche de la fin me laisse frustrer, dans le geste motivé par un écart amoureux, il aurait quand même survécu.
    Ron Burgundy
    Ron Burgundy

    19 abonnés 351 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 février 2019
    Ah la la j’ai beaucoup aimé ce film! C’est du Michel Hazanavicius (Oss 117, The artist) et on passe un très bon moment à regarder une partie de la vie de Jean Luc Godard même si tout n’est pas vrai. J’ai été charmé par son esthétique principalement. L’acteur joue bien le personnage et on y voit bien toute la mauvaise foi qui s’en dégage.
    Je vous le conseille même si vous n’aimez pas Jean Luc Godard ( sa personne ou ses films )
    this is my movies
    this is my movies

    714 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mai 2018
    (...) Le brave Michel se paie même une idole cannoise, présente le tout là-bas et se mange encore une opprobre assez violente. Il faut dire que le bougre a offert à JLG un enterrement 1ère classe, signant un portrait au vitriol agrémenté d'arsenic, de ciguë et d'acide sulfurique, le tout tiré avec un bazooka. Et une fois le cadavre de sa victime éparpillé façon puzzle, il en a collecté les morceaux, les a brûlé au lance-flammes et il a dispersé les cendres aux quatre vents. Alors, pourquoi tant de haine ? Tel qu'il est décrit dans le film, on est face à ce que l'on pourrait pudiquement appeler un gros c****. Vaniteux, égocentrique, macho, couard, soumis intellectuellement à Jean-Pierre Gorin, hésitant, bavard mais creux, insultant, méprisant, bref, un type fort peu admirable. Le but recherché par Hazanavicius justement. Il y a dans la liste, un trait de caractère de Godard, bel et bien avéré, qui n'est pas cité plus haut. JLG est un authentique antisémite, et Hazanavicius est juif. Il ne faut chercher plus loin la raison du mépris affiché par ce dernier envers son aîné. Dans une scène édifiante, Godard proclame donc devant l'assemblée des étudiants en pleine révolte, que le vrai problème du monde actuel, c'est Israël et sa gestion du dossier palestinien, et que les Juifs d'hier sont devenus les Nazis d'aujourd'hui. Le point de bascule du personnage, et du film, est là. Avant, Godard est un cinéaste qui doute, qui participe aux manifs, qui débite des méchancetés, mais qui reste un minimum fréquentable. Après cette scène, il y a déjà un effet de style visuel (l'image passe en mode "négatif") avant que Godard ne bascule définitivement vers un personnage froid et irrécupérable. Hazanavicius a réussi son coup. (...) Même si Godard peut se sentir flatté d'être interprété par Louis Garrel, icône du cinéma d'auteur bobo, par ailleurs excellent dans le rôle, et qui fait lui aussi partie d'une certaine aristocratie du cinéma français (fils du célèbre réalisateur bobo Philippe Garrel, lui aussi issu du courant de la Nouvelle Vague). En face, on retrouve une jeune actrice, qui avait débutée dans le diptyque "Nymphomaniac" de Lars van Trier, Stacy Martin, qui est donc régulièrement courte vêtue, voire pas du tout. Toutefois, sa prestation est très bonne là encore. Le reste du casting est très réussi, avec comme toujours Bérénice Béjo, dans un rôle de gardien moral. Au niveau mise en scène, Hazanavicius s'inscrit encore dans un cinéma référentiel, comme dans "The Artist" donc, mais aussi ses deux volets d'OSS 117 ou encore son film culte à tout jamais, "La classe américaine". Image granuleuse, plans fixes, travellings latéraux, chapitrage, il signe un travail soigné, qui manque parfois un peu de subtilité, mais qui reste très agréable, avec un bon sens du rythme. Le film n'est jamais ennuyeux, il alterne bien les moments drôles et les moments plus graves, s'offrant quelques petits plaisirs ou bien, parfois, quelques fulgurances, comme ce travelling qui suit les personnages et qui dévoile peu à peu un slogan soixante-huitard qui devient plus important, et plus pertinent, que les vaines paroles de son protagoniste. La critique complète sur thisismymovies-overblog.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 15 mai 2018
    film de droite.... Et alors ? Garrel saisissant de réalisme. Hzanavicus est un cineasts et c'est le moins que l'on puisse ditre
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 mai 2018
    Je connais très peu la filmographie de Jean-Luc Godard, et les quelques films que j’en ai vu m’ont laissé une impression d’ennui assez insoutenable. Dans le même ordre d’idée, Godard ne constitue pas pour moi une figure médiatique familière et ma connaissance de sa biographie doit ressembler à une version simplifiée de l’introduction de sa fiche Wikipedia. Enfin, de toute façon, il n’est pas besoin de posséder une grande expertise sur le sujet pour apprécier ce biopic sélectif qui s’attarde sur la période 67-69, années charnières plus ou moins délimitées par la liaison du réalisateur avec Anne Wiazemski et qui vit la rupture de Godard, pour motifs politiques, avec le milieu du cinéma français et avec sa propre carrière antérieure, et la formation du collectif expérimental Dziga Vertov. Cet exercice biographique d’un genre nouveau est singulier par bien des aspects : Louis Garrel ne ressemble à Godard que d’assez loin, et force l’accent traînant et chuintant jusqu’à provoquer une sorte de permanence du ridicule. Si on repère des procédés visuels et sonores qui rendent hommage à la façon dont le réalisateur était parvenu à dynamiter les codes et le langage du cinéma dans les années 50 et 60, comme les slogans d’arrière-plan qui portent plus de sens que les dialogues qui se déroulent au premier plan, ou le sous-titrage qui décrypte les réelles intentions des personnages, on retrouve aussi des running-gags burlesques, comme le fait que Godard casse ses lunettes à répétition, effet dont le slapstick éclipse nettement la symbolique. La première impression est que Hazanavicius saccage méthodiquement l’image, sans doute encore iconique pour beaucoup de vieux cinéphiles, de Jean-Luc Godard, et qu’il transforme ce dernier en personnage de cartoon. Au terme du film, il sera nécessaire de ré-évaluer ce jugement trop hâtif et convenir qu’il serait plus juste de dire qu’il la désacralise en pointant toutes les contradictions d’un personnage que ses défauts et ses postures parfois ridicules rendent très humains : le cinéaste adulé de la jeunesse pour ses films avant-gardistes se fait incendier lorsqu’il intervient à la tribune des révoltés soixantehuitards tant il comprend peu les objectifs qu’ils poursuivent ; L’homme qui rêve de révolution et de maoïsme fait preuve d’une possessivité carrément petite-bourgeoise dès qu’il est question de sa femme ; celui qui se brouille avec ses amis et prend ses admirateurs de haut pour se construire une carrure intransigeante se sent finalement très seul dans sa tour d’ivoire. Le résultat, voué à être perçu très différemment selon les sensibilités politiques et la proximité avec l’oeuvre de Godard, n’en offre pas moins une vision assez exhaustive du parcours personnel du réalisateur à cette époque. Comme je l’ai déjà dit, il n’y a pas vraiment d’irrespect dans ce portrait iconoclaste : on pourrait plutôt comparer le procédé à la liberté qu’on peut prendre de charrier un vieux pote, justement parce que c’est un vieux pote. En tout cas, ‘Le Redoutable’ témoigne qu’il n’est pas toujours nécessaire d’être scolaire ou rigide quand on brosse le portrait d’une personnalité, et même pas quand on lui taille un costard.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 mai 2018
    Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire. Très finement construit. Rien à redire.Très finement construit. Rien à redire.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2018
    Inutile d’apprécier le cinéma de Jean-Luc Godard pour apprécier ce film de Michel Hazanavicius, portrait d’un artiste en plein doute, bourré de contradictions, se détestant autant qu’il déteste ses œuvres et les gens qui l’entourent. Grâce à l’humour et à une écriture extrêmement fine, Hazanavicius parvient à éviter de le rendre antipathique.
    LongJohnHoly
    LongJohnHoly

    4 abonnés 65 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 novembre 2018
    Une étoile pour les acteurs, la beauté et la justesse de leur jeu. Une autre pour les -trop rares- scènes vraiment originales et presque drôles (une comédie c'est pas censé faire rire ?)... le reste du film est à l'image de Godard et de son cinéma : ennuyeux, voire carrément prise de tête... faut lutter pour pas s'endormir.
    Matthieu A.
    Matthieu A.

    9 abonnés 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 mars 2018
    J'ai trouvé ce film excellent... !
    Louis Garrel est impeccable dans son interprétation... L'atmosphère de Mai 68 est brillamment restituée par Michel Hazanavicius.
    Godard nous est présenté sous différentes facettes, mettant en exergue la complexité du personnage : tour à tour drôle attendrissant mais aussi terriblement agaçant dans ses excès notamment dans l'omniprésence voire son obsession pour une approche idéologique de l'existence.
    Une grande réussite...
    shindu77
    shindu77

    95 abonnés 1 611 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 mars 2018
    C’est un film assez particulier. Le scénario est intéressant, le casting global est bon lui aussi que ce soit les deux acteurs principaux comme les seconds rôles. C’est plus le rythme et le style de film qui sont déroutants par moment. Cela ne peut pas forcément plaire à tout le monde. C’est un film pour moi qui aurait pu être un peu meilleur mais qui est déjà pas mal dans l’absolu.
    MarieShani
    MarieShani

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2018
    Louis Garrel soporifique comme d'habitude, toutefois il a bien rendu le côté grotesque de Godard, le film ne présente aucun intérêt on y apprend rien de ce qu'on connait déjà de lui, le parti pris scénaristique fait d'avantage penser à un documentaire baclé qu'à un film construit, c'est affligeant ! Ne perdez pas votre temps vous en apprendrez plus en allant sur wikipedia.
    Alain D.
    Alain D.

    600 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 février 2018
    Voir un Biopic sur Jean-Luc Godard ? Cela peut sembler rébarbatif voire intello ! En fait, pas du tout. Michel Hazanavicius réalise une Comédie très drôle, soutenue par une BO attrayante. Son scénario, original et très attractif, nous dresse une belle évocation de 68 et un portrait sans concession de Jean-Luc Godard ; l'homme "à part", le bourgeois intellectuel, le révolutionnaire qui "change les règles". La mise en scène audacieuse est parfaite, la photographie classe, les dialogues subtils. L'humour sarcastique du cinéaste "nouvelle vague" donne des répliques de haute volée. Avec un amusant clin d'œil à Jean-Pierre Mocky, bien évidemment le film parle de cinéma : Doit-il distraire ou faire réfléchir ?
    Coté casting, nous sommes tout aussi comblés avec un joli second rôle pour Bérénice Bejo et une belle prestation de Stacy Martin, assez troublante dans le rôle de la femme du cinéaste. Louis Garrel est parfait dans la peau de JLG, y compris dans sa diction.
    Le biopic démarre en 1966. Après le tournage de "La chinoise" Jean-Luc Godard va épouser une actrice de son film. Anne, petite fille de François Mauriac, est éperdument amoureuse de lui. Après ses succès avec "Le Mépris", À bout de souffle" et "Pierrot le Fou", Jean-Luc Godard se remet en question. Les évènements de 68 vont le détourner du cinéma pour le pousser vers plus de politique.
    black B.
    black B.

    42 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 février 2018
    Je pensais pas être captivé longtemps devant ce film et bien je me suis trompé, on se laisse emporter le long de mises en scènes singulières, dans la vie de ce personnage auto-destructeur. Le cinéma français n'est pas complètement mort. 3.5/5
    Shephard69
    Shephard69

    341 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 février 2018
    N'ayant jamais vu de film de la fameuse "Nouvelle vague" et ne connaissant Jean-Luc Godard que de réputation, j'ai longtemps hésité à regarder ce long-métrage et je n'en attendais pas grand-chose pour au final découvrir une personnalité complexe dévoilée par le biais de sa relation amoureuse délétère avec Anne Wiazemsky. Une réalisation de Michel Hazanavicius assez peu novatrice dans le genre du cinéma biographique mais dont la mise en scène est tout de même rehaussée de quelques riches idées. Louis Garrel est excellent, réussissant sans peine à s'effacer devant son rôle et Stacy Martin livre une prestation à la fois subtile et intérieure, très aérienne. Bien mais sans non plus être un grand film.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 10 février 2018
    Ce film propose une réflexion intéressante sur le cinéma et la révolution. Néanmoins, le scènes de nudités m'ont vraiment dérangée. Elles n'ont aucun intérêt et n'apportent rien au film, si ce n'est de la gêne au spectateur qui détourne son regard. Non à la pornographie cinématographique !
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