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    Le Redoutable
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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 30 septembre 2017
    Que fait donc « Le Redoutable » de Godard ? Un pantin ridicule pour qui l’engagement politique ne fut qu’un caprice, une crise d’égo. Accessoirement aussi un macho incapable de considérer sa compagne. OK. Hazanavicius a donc des comptes à régler. Mais avec qui ? Godard ? La nouvelle vague ? Ou plutôt avec un cinéma qui ne se conçoit pas comme un produit calibré ? Venant d’un réalisateur qui s’adonne à la mode du recyclage vintage de manière aussi systématique que gentiment stérile, cela pourrait être savoureux, un peu pervers - voir méchamment cynique. Mais non. Hazanavicius n’assume même pas son bras d’honneur et essaie de repeindre son « brûlot" aux couleurs inoffensives du pastiche gentillet façon OSS 117. Sauf qu’ici rien ne marche : l’humour est laborieux, les références sont attendues et tombent à plat (couleurs pop, montage pseudo-godardien, etc). Jusqu’à maintenant, le cinéaste recyclait les formes du passé avec une certaine efficacité. Ici, il tourne à vide. Et quand on voit le sort qu’Hazanavicius fait de son actrice, la charmante Stacy Martin, réduite au rôle de potiche qu'on dénude à loisir, le réalisateur se tire définitivement une balle dans le pied. Car il suffit de comparer comment chacun des deux cinéastes filme les femmes pour voir la médiocrité de ce « redoutable ».
    OLA05
    OLA05

    5 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 septembre 2017
    Ça faisait quand même longtemps que je n'étais pas sortie pendant une séance. Quel ennui ! Quelle prétention chez le réalisateur qui a fait ce film ! Je ne suis pas un grand amateur des films de Godard et j'étais plutôt content de tenter quand même d'aborder le personnage, comme une tentative de "redonner sa chance au produit" Mais là ... Rien ! La vacuité du propos, la laideur de la photo, la faiblesse de l'interpretation : tout se cumule pour attrister le spectateur. A fuir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 15 septembre 2017
    Ce film est tout simplement remarquable! Drôle, merveilleusement joué, entre autres par un Louis Garrel époustouflant. Tout sonne juste, la mise en scène, le scénario, le personnage, l'époque, etc, Un zéro faute pour moi, du grand Hazavanicius qui nous donne un vrai moment de bonheur cinématographique. On en redemande. J'adore!
    Bernard D.
    Bernard D.

    114 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Je suis allé voir « Le redoutable » de Michel Hazanavicius et je comprends maintenant mieux pourquoi j’ai « décroché » de Jean-Luc Godard après ses grands succès « À bout de souffle » (1960, « Le Mépris » (1960), « Pierrot le Fou » (1965) …
    Tout ceci est fort bien montré en 9 scènes et un épilogue qui mettent en parallèle d’une part la dégringolade de son aventure sentimentale avec Anne Wiazemsky, l’actrice de « La chinoise (1967) qui n’était pas moins que la petite fille de François Mauriac et pourtant maoïste, et dont le rôle est fort bien interprétée par Stacy Martin d’une part, et de l’évolution de la conception de Godard du cinéma au cours des années 67 à 69 ans d’autre part. Ce Godard, magistralement interprété par Louis Garrel, a des réparties brèves justes parfois très fines voire humoristiques mais souvent cinglantes vis-à-vis de ses interlocuteurs et en particulier des « vieux » sachant qu’à l époque il avait 37 ans (« Il faut mourir à 35 ans » comme Mozart car après on est un vieux con ; scène dans le restaurant avec Jean-Pierre Mocky qui est un vieux bourgeois avec sa pute …). Son engagement politique maoïste en 1968 ne va pas venir arranger la situation puisqu’il considère que le cinéma qui a fait de lui une des têtes de la nouvelle vague est un « Cinéma de merde, de cadavres … pour les bourgeois … même celui de Renoir et de Fritz Lang ». « Faire comme toute le monde, c’est de l’aliénation … je m’intéresse à ce que les autres ne font pas » ; « Le cinéma ne dit pas la vie » ; « Je n’aime pas les acteurs car ils ne font ce qu’on leur demande de faire » ; « Le cinéma doit être un outil pour tout le monde » ... Bref une grande période de mutation de sa vie pour essayer de concilier l’art et la politique avec comme seule solution après la mort du Godard d’avant, soit le cinéma « Kino-Glaz » créé par Dziga Vertov qui a tourné en 1929 « L'Homme à la caméra », soit le cinéma en fonctionnement mode autogestionnaire sans réalisateur-patron avec d’infinies palabres avant de commencer à travailler !
    Un Godard intransigeant, « redoutable » (cf. le titre du film … en sachant que le Redoutable est aussi le nom d’un sous-marin nucléaire … comme Godard ?) mais aussi jaloux et piqué au vif par les mauvaises critiques ou remarques des étudiants, quittant rapidement les endroits où il est mal à l’aise … Peu de personnes arrivent à lui tenir tête sauf Michèle Rosier (jouée par Bérénice Bejo) qui arrivera à le convaincre de descendre à Cannes en Mai 1968 dans la villa de Pierre Lazareff (gaulliste notoire) et on sait que Godard, Truffaut (« qui fait des films d’amour ») et Alain Resnais arriveront à bloquer le Festival. Mais sitôt fait Godard malgré la raréfaction de l’essence, exige de remonter immédiatement à Paris pour suivre les événements avec une scène dans la voiture qui n’est pas piquée des hannetons !
    Le film est très réussi mêlant à des plans classiques des tas de trouvailles techniques : série de magnifiques photos en noir et blanc au début de l’idylle ; parallélisme entre les premières craintes de désamour et les larmes de la Jeanne d’Arc de Karl Dreyer (1928) ; séquence filmée en noir et blanc mais en positif/négatif selon les hoquets d’un disque vinyle quand Godard entre en doute ; scène où ce que pensent réellement Godard et sa femme apparaît en sous-titre pendant une conversation lors d’un petit déjeuner ; jouer nus alors que Godard ne veut pas sa femme joue nue dans le film de Ferreri (« La semence de l’homme » 1969) ; magnifique scène de rupture sans paroles ; inclusion de séquences vidéo en 8 mm tournées lors de Mai 68 … et je ne sais combien de lunettes cassées, Godard était très très myope !
    Bref un film qui n’aura pas grand succès commercial mais qui va intéresser les cinéphiles !
    Suzane d
    Suzane d

    7 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2017
    Ca me donne envie de revoir les films de Godard. Louis Garrel est très bon et stacey martin est charmante. (j'avais eu beaucoup de mal avec Nymphomaniac dans lequel je l'avais découverte) La réalisation emprunte beaucoup a Godard, en "citant" son sujet. Intéressant mais j'en attendais encore davantage.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 octobre 2017
    Jean-Luc Godard par Michel Hazanavicius : sur le papier, cela faisait plutôt envie. Hélas, sur écran, le résultat est (nettement) moins convaincant. Pourtant, ce « Redoutable » est pétri de qualités : l'auteur des « OSS 117 » s'est donné beaucoup de mal pour faire ressusciter l'époque et le contexte politique, les couleurs, l'esthétique générale sont excellemment rendus, tout comme la vision du cinéma par Godard à travers des intermèdes et des techniques assez drôles (notamment les sous-titres « traduisant » ce que les personnages cherchent réellement à exprimer derrière un échange assez creux). Malheureusement, je ne suis jamais vraiment rentré dedans. Il faut dire que l'ami Jean-Luc, ça n'est pas ma tasse de thé. Son cinéma, son approche, ses réflexions sur celui-ci : cela ne m'intéresse pas, voire m'ennuie. Je me disais qu'avec ce film, ce sentiment changerait peut-être, ne serait-ce qu'un peu : ça n'est pas du tout le cas. Je pense d'ailleurs qu'Hazanavicius a vraiment eu la main trop lourde concernant le réalisateur de « Pierrot le fou » : certes, il le montre comme une personne intelligente, brillante, en perpétuelle réflexion et mouvement, pour qui existe uniquement le collectif au détriment de l'individu. Mais il le rend tellement prétentieux, odieux, insensible aux autres que la démonstration finit par tourner un peu à vide, se limitant trop au seul regard (aussi intéressant et renseigné soit-il) de son ancienne épouse Anne Wiazemsky (hélas décédée deux jours avant cette critique). De plus, je ne doute pas de l'insatisfaction chronique de Godard sur son cinéma, mais alors que celui-ci était un passionné de films américains, cela est à peine effleuré, alors qu'ils sont un élément important dans la culture du bonhomme. Loin de la savoureuse comédie attendue, et malgré la prestation plutôt convaincante de Louis Garrel, je suis ainsi souvent resté sur le bord du chemin. Dommage, car les partitions musicales choisies sont superbes, les événements et assemblées autour de Mai 68 bien retranscrites, tout comme cette volonté de créer un « vrai cinéma politique », comme il est dit dans l'œuvre. Bref, si je sors un peu plus « cultivé » concernant l'époque et les aspirations de la Nouvelle Vague, « Le Redoutable » vient, hélas, me confirmer que cette vision du septième art n'est vraiment pas la mienne.
    Laurent C.
    Laurent C.

    260 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    D'abord, il y a Godard. Ensuite, il y a Louis Garrel qui constitue autant l'émerveillement du film que le personnage lui-même qu'il incarne. Il y a aussi la patte de Hazanavicius, reconnaissable parmi toutes les autres, où la mise en scène est l'expression, certes d'un grand talent, d'un grand souci du détail, mais aussi d'un capharnaüm esthétique. "Le Redoutable" comme tout le monde le sait raconte Jean-Luc Godard. Il raconte aussi Mai 1968 avec ses excès de gauchisme, comme pour mieux regretter ce qu'il en reste à savoir un vague substrat de capitalisme et d'individualisme bourgeois. Le réalisateur se délecte à citer le cinéaste provocateur, qui multiplie les bons mots, les radicalités, au point de le rendre insupportable et repoussant. C'est aussi le défaut majeur du film. Si sa jeune épouse, Anne, paraît des plus résistantes pour accepter autant de violences verbales, elle est aussi l'illustration d'une vision de la femme battue en brèche, maltraitée, jusqu'au grotesque même. L'art ne permet pas de traiter la femme avec une telle arrogance. On se souvient du sufureux "Masculin Féminin" du même Godard, ou du scandale qui avait émergé du tournage de "La Vie d'Adèle". Le spectateur ressort quasi écœuré du sort réservé à cette pauvre Anne. Et le film s'enfonce dans d'interminables dialogues, dont on espère, à mesure que les chapitres se déroulent sous nos yeux, qu'ils seront les derniers. On saluera le travail de montage tout à fait brillant qui mélange les reconstitutions des révoltes étudiantes et les images d'époque, ainsi que l'effort magistral accompli par les accessoiristes pour restituer les années 1968.
    Fabien D
    Fabien D

    183 abonnés 1 140 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 septembre 2017
    Ce n'est pas en copiant, assez vulgairement d'ailleurs, le style de Godard, qu'on peut prétendre à faire un bon film. Si certaines saynètes amusent, le film est assez plat, figé dans l'image caricatural d'un Godard pseudo-révolutionnaire. En préférant la comédie à une approche plus subtil, et de ce fait moins caricatural, Hazanavicus offre un pastiche godardien assez superficiel malgré la prestation assez savoureuse de Louis Garrel. Stacy Martin, la révélation de Nymphomaniac, est néanmoins parfaite dans le rôle d'Anne Wiazemsky. Bref, ça se regarde mais c'est sans grand intérêt. Il manque un vrai point de vue, tant sur le cinéaste que sur son couple. Hazanavicius ne cherche malheureusement pas à creuser son sujet, préférant l'illustration à l'incarnation.
    MarieShani
    MarieShani

    2 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 février 2018
    Louis Garrel soporifique comme d'habitude, toutefois il a bien rendu le côté grotesque de Godard, le film ne présente aucun intérêt on y apprend rien de ce qu'on connait déjà de lui, le parti pris scénaristique fait d'avantage penser à un documentaire baclé qu'à un film construit, c'est affligeant ! Ne perdez pas votre temps vous en apprendrez plus en allant sur wikipedia.
    Newstrum
    Newstrum

    49 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 septembre 2017
    Louis Garrel est étonnant en Godard et la reconstitution cinématographique démontre une belle maitrise cinématographie. Toutefois, le film hésite entre plusieurs registres, la parodie façon OSS 117, la chronique du désamour entre Godard et Anne Wiazemsky, et la relation de mai 68 qui incite Godard à renier son cinéma. Cette hésitation est fatale au film malgré ses qualités car sa finalité reste obscure (on ne voit pas très bien l'interêt de filmer "comme Godard") et le personnage de Godard tel que relaté ici trop antipathique pour susciter l'empathie. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 15 septembre 2017
    Tres bonne performance de Louis Garrel. Trés belle construction du personnage. Le film est drôle en finesse.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 septembre 2017
    film efficace pas besoin de connaître l'œuvre de godar pour apprécier le film, drôle par moment mais aussi triste, le jeu d'acteur ainsi que la réalisation est bonne, c'est un bon petit moment au cinema ainsi qu'une bonne expérience pour un film français ( ça change des comédies)
    AliceL
    AliceL

    4 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 30 septembre 2017
    Oublions Godard que le film traite (très poussivement) comme un pur personnage de comédie. Oublions la période de mai 68 qu'il survole de façon purement anecdotique, malgré quelques séquences d'amphi et de manifs bien troussées. Que reste-t-il ? Un film sur un couple d'artiste qui se délite. Il semblerait que c'est le coeur qu'Hazanivicus cherche a donner à son récit. C'est malheureusement là où le bât blesse : incapable de donner la moindre profondeur et substance à ses personnages, le cinéaste tourne en rond autour de quelques disputes anecdotiques et reste totalement à la surface. Il faut voir le portrait d'Anne Wiazemski en cruchette futile et transparente et la façon très macho dont Hazanivicus la filme (pas d'intériorité, juste un corps à dénudé), pour voir à quel point le cinéaste rate son entreprise. Et livre un film fort détestable.
    momo M.
    momo M.

    41 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 septembre 2017
    Aie ! Je ne suis pas spécialement fan de Godard, mais là vraiment on lui taille un costard pour l'hiver. Que son ex femme lui en veuille pourquoi pas ! Il était peut être en effet l'affreux macho jaloux montré dans le film, mais là ou ça passe moins, c'est la caricature ridicule qu'en fait Hazanavicius. Godard qui zozote, qui casse ses lunettes, tout ça pour nous dire que les intellos, ce sont des vrais clowns. Tout est caricatural dans ce film, mai 68, le cinéma militant, les discours vaseux de Godard dans l'amphi de la Sorbonne. Je ne vois pas bien que veut montrer ce film.
    L'Info Tout Court
    L'Info Tout Court

    416 abonnés 1 025 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 septembre 2017
    Hazanavicius, le réalisateur caméléon. On pourrait le comparer à un Tarantino français, sans l’hémoglobine et le fétichisme des pieds. Dans le Redoutable, sa mise en scène épouse le style Godard et lui rend par ce biais un bel hommage, inventif et décalé. Néanmoins, à l’inverse d’un Tarantino, il est difficile de mettre Hazanavicius dans une case et, malgré son indéniable talent, son œuvre a dû mal à se construire une identité propre et souffre par moment d’un effet pastiche. Néanmoins, c’est une belle surprise !
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