Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
In Ciné Veritas
94 abonnés
922 critiques
Suivre son activité
2,0
Publiée le 6 novembre 2019
Parmi les films réalisés par Arthur Penn, La fugue fait figure d’œuvre mineure. Ce film très identifié années 70 ne constitue pas pour autant, près d’un demi-siècle plus tard, un vibrant hommage aux seventies. Alors que Gene Hackman incarne le personnage principal, un détective privé, Penn surprend en détournant habilement son film du genre attendu, à savoir un film d’enquête sur la fugue d’une adolescente. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/festivals/la-rochelle/2019-2/
Excellent film noir d'Arthur Penn dans lequel Gene Hackman est encore une fois épatant. Tous les ingrédients sont réunis pour un récit palpitant, dont les épisodes se déroulant en Floride constituent les moments forts. Les débutants Mélanie Griffith et James Woods sont déjà très convaincants.
Retrouvant l'excellent Gene Hackman, Arthr Penn nous livre un drôle de polar ou le detachement se mêle au désenchantement ce qui est parfaitement representatif des 70's. Si l'intrigue policière est simple c'est pour se consacrer à son personnage principale dont la remise en question affectera cet même enquête jusqu'au final qui changera la donne en etant beaucoup plus spectaculaire. On notera aussi les prestations de James Wood ou de Melanie Griffith qui débutaient tous les deux.
Une fois encore, Arthur Penn montre qu'il fait partie des monstres du cinéma hollywoodien. Penn, bien avant d'autres, prenait un malin plaisir à fouiller le coeur de l'Amérique. Dans "La Fugue", il plonge encore au coeur des non-dits, des familles déchirées par le manque d'amour, glisse dans le coeur des hommes et des femmes qui luttent dans ce pays si intense par ses sentiments exacerbés. Gene Hackman signe ici une très belle prestation en interprétant le rôle de ce privé désemparé par la vie et ses tourments. Une belle oeuvre.
Un bon polar, une ambiance particulière et un excellent Gene Hackman dans le rôle d'un privé qui en a assez de tout ça. Assez gentille et moite, le scénario raconte l'enquête d'un privé qui doit retrouver une fille qui a fuguer, et la retrouve auprès de son beau-p^ère mais va vite découvrir que quelque chose de plus terrible se cache sous cette banale fugue, une intrigue qui arrive a monter en intensité même si le suspense final est assez facile a deviner, et un personnage aussi amusant que charismatique. Toujours déterminé et imperturbable, Gene Hackman amuse autant qu'il excelle dans la peau de ce privé au bout du rouleau, un excellent acteur qui écrase un casting de seconds rôles assez discret malgré la présence d'un tout jeune James Woods. Malgré la simplicité de son intrigue, Arthur Penn arrive a installer une ambiance chaude et agréable, on suit sa mise en scène avec plaisir, et on attend le dénouement final sans vraiment s'ennuyer. Un polar particulier, agréable et qui monte en intérêt au fil de l'intrigue.
Un très mauvais Arthur Penn malgré un bon Gene Hackman. La faute à un scénario débile et un final grotesque digne de Tintin dans Coke en Stock. A oublier.
Une enquête menée dans les méandres de la Californie dans laquelle un detective decouvre que les tenants ne sont que les aboutissants contre ses prejugés de base et avec entre autre son lot de portraits soignés de fouilles-xxxxxx pas inintéressant.
De tous les hommages au film noir (dont Le Privé), La Fugue est sans conteste l'un des tous meilleurs, A la fois captivant, singulier tout en restant fidèle au genre auquel il se réfère et à l'époque qu'il dépeint (libération sexuelle des early 70s). Tout s'y enchaîne parfaitement : le privé désabusé, l'intrigue qui se complexifie, la dimension personnelle empiétant progressivement sur l'enquête. Et Gene Hackman impérial en type d'abord dépassé puis héroïque mais inconsolable ! Désespérément mélancolique.
Un film bancal qui ne manque pourtant pas de charme. S'il commence assez poussivement (le privé looser, l'enquête habituelle, la mollesse de la mise en scène), le récit devient intéressant lorsque notre héros part en Floride et se retrouve exilé dans une étrange petite "famille" : les personnages se font plus complexes, le récit ambigu, et on pense un peu (toute proportion gardée) à la "Nuit de l'Iguane" de Huston. C'est là où la mise en abîme du personnage d'Hackman fonctionne vraiment. Malheureusement, on revient sur les rails du polar dans la dernière partie et l'on se demande bien pourquoi. Le film demeure une curiosité, surtout pour les comédiens, tous excellents.
Gene Hackman, ex vedette de football américain est à présent un détective privé. Il se voit confier une nouvelle mission: retrouver une jeune fille de 16 ans, qui a fait une fugue. Une fille qui malgré son jeune âge semble être bien libertine. C'est alors qu'Harry Mosby (Hackman) va commencer son enquête et va tomber sur un dénommé Quentin qui est un personnage bien mystérieux. Puis il retrouve la jeune fille en Floride au sein d'une nouvelle "famille". Une enquête classique qui va se transormer en une aventure policière qui va révéler des personnages troubles et aux personnalités assez ambigües, notamment les personnages féminins. Le film d'Arthur Penn est pendant une heure une oeuvre assez basique mais qui gagne un certain interêt dans la dernière demi-heure avec un dénouement auquel on ne s'attend pas forcément....
Malgré Gene Hackman le film traine en longueur sans jamais vraiment décollé. Une intrigue sans grand intérêt spoiler: mêlant fugue, traffic, et infidélité qui ne prend jamais.
j'ai été déçu par ce film l'intrigue tout d'abord est longue et poussive et même si les acteurs sont bons ,ils ne se passent pas grand chose d'interessant les 3 quarts du film où l'on suit un détective privé qui part à la recherche d'une adolescente qui a fugué .la dernière partie nous emballe davantage avec un final palpitant, je ne recommande pas vraiment ce film .
Film noir, tout en clair obscur, dans une trame d'abord classique mais qui va s'enfoncer au fur et à mesure de l'intrigue dans le trouble et l'aquatique. Bonne étude de personnages également. Se rapproche un peu du Privé avec Eliott Gould.