Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Kubrock68
42 abonnés
1 289 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 3 juin 2018
Une jeune apparemment dérangée est épaulée par une ex-amie à la demande de sa mère. Voilà un film authentiquement original, comme on en voit malheureusement que très peu. L'histoire est inédite mais la réalisation est à souligner, les silences, les plans, le rythme tout est nouveau. Les jeunes actrices occupent l'écran du début à la fin avec une maestria admirable. C'est tout à la fois un thriller, un drame psychologique et un film étrange. Hautement recommandé.
Au final déçu. Seules les premières minutes sont pertinentes, ensuite, cela manque beaucoup de profondeur. Un manque marqué à surprendre avec ces 2 profils froids et théâtralisés. Le film en devient aseptisé avec une fin "attendue". Bonnes prestations mais simplement jouées, pas investies. "Drame" en plus très lent. 2/5 !!!
Un film qui aurait dû être un moyen voir un court-métrage.
D'une lenteur assommante, on se retrouve devant des plans qui durent plusieurs minutes où rien ne se passe. Littéralement RIEN. Melancholia passerait presque pour un film d'action à côté.
A côté de ces scènes inutilement longues, on doit composer avec ce film étrangement écrit. L'intrigue est faible et le suivi des séquences est maladroit. En point positif, retenons tout de même les dialogues et l'interprétation des personnages, d'une justesse et d'une froideur flippante. Cet antipathie joue forcément sur la distance avec le spectateur.
Dans l'ensemble, le film ne présente que peu d'intérêt.
Second rôle principal pour Anya et très ravi de retrouver Olivia Cooke de "Ready Player One" également en principale ou seconde, un thriller ou prise de contact entre 2 jeunes femmes qui, à ce que j'ai cru comprendre, se connaissent ou se sont déjà croisées, l'une chargée d'aider sur le plan scolaire ou simplement tenir compagnie à sa camarade. Des échange banales entre elles mais ou la seconde ne caisse de refaire le monde à sa manière tout en critiquant presque sa voisine. Des échanges très bien jouer ou le talent d'Anya est impeccable et sa mise en scène démente. Le beau père lui est un personnage assez sinistre qui voit en cette invité une perturbation à éviter voir, à éloignée, jetant de mauvaises ondes sur elle. 1h30 ou on se rend plus compte de son état d'esprit assez bizzard. Le final est spécial et sombre, quant au dileure, il sera passez de la drogue à serveur dans un café ou à la plonge, un personnage d'abord sinistre et pitoyable qui va finir dans le bon côté. Un film plutôt sombre philosophiquement, dont son affiche très rose voir aristocratique, qui ne laisse à aucun moment, percevoir ce qui nous attend réellement.
Un film étonnant qui mérite largement le détour pour ses 2 acteurs principaux qui incarnent d'une manière subtile des personnages froids et mystérieux, mais aussi pour l'ambiance glauque et étrange, mise en avant par les nombreuses idées de réalisations ou encore par la bande sonore glaçante et bien utilisée !
Le film propose un ton intéressant, principalement du fait du personnage incarné par Olivia Cooke, et l'intrigue est intelligemment ficelée, malheureusement si le scénario est prometteur sa conclusion est un peu décevante, en dessous de ce qu'un tel personnage pouvait laisser espérer, mais au moins ce final évite le manichéisme et l'attendu.
“Thoroughbreds” démarre froidement, avec ces deux adolescentes apathiques, filmées de manière posée dans une demeure richissime. On sent rapidement le malaise entre elles, et pourtant elles vont (re)devenir amies, jusqu’à comploter pour assassiner l’infect beau-père de l’une d’entre elles. Mais alors que l’on s’attend à un thriller façon « Les Diaboliques », le film prend régulièrement la tournure d’une comédie ! L’humour noir est en effet très présent. Grâce aux scènes très amusantes avec Paul Sparks, qui campe le beau-père strict et cassant, respirant la joie de vivre (sarcasme /on). Avec entre autres l’idée cocasse d’en faire un méticuleux sportif solitaire. Et puis il y a ce personnage de dealer minable, campé par feu Anton Yelchin, dont l’aspect pathétique tranche avec le cadre élitiste et intellectualiste de ces deux jeunes filles. Pour le reste, l’ensemble est très bien porté par Anya Taylor-Joy et Olivia Cooke, incarnant ces adolescentes déconnectées de la réalité dans leur milieu huppé stérile. Si le final est moyennement convaincant, la qualité de la mise en scène suffit à nous faire passer un bon moment pendant 1h30.
Pur-Sang s'avère être un film moitié thriller, un film moitié malsain. D'une part son côté un peu gênant entre les deux amies d'enfance où les relations sont froides parfois proches mais il y a toujours un sacré malaise entre les deux personnages. La mise en scène hyper cloîtrée dans ce beau château de famille redonne des lettres de noblesse au genre et à ce film, même si on regretterait les effets de sons un peu trop fréquents à mon goût. C'est même intéressant de voir les côtés sombres et négatifs des deux personnages qui sont au fur et à mesure hyper instables. Le film prend plutôt de manière intelligente les virages serrés du scénario qui fait que le public ne sait pas ce que les 2 filles ont pour projet. (on se pose ainsi toutes les questions : spoiler: vont-elles tuer le beau-père, le dealer ? . Au final, on a la réponse, mais psychologiquement ce film prend bien l'espace et la personnalité des deux actrices
Superbe film qui sur un scénario déjà vu plusieurs fois produit un ensemble passionnant. En tout cas où nous ne devinons jamais ce qui va arriver par la suite. Nos deux personnages féminins sont intrigants, c'est tout le sel du film: l'intrigue sur ce qu'elles vont faire du beau père horrible de l'une d'elles n'est qu'un prétexte. Olivia Cooke et Anya Taylor-Joy sont passionnantes. Les interactions de leurs deux personnages donnent toute la valeur au film et à l'histoire et ce qu'elles font n'a pas beaucoup d'importance. Elles sont préoccupées par le beau-père de Anya Taylor-Joy qui est horrible avec elle, élément nécessaire à leurs interactions. La musique du film extrêmement travaillé à base de percussion est une réussite et démultiplie la tension avec alacrité. Le film est un exercice de style brillant, à la fois sur le plan de l'interprétation et de la direction d'acteur, du scénario et de la progression dramatique. Les deux actrices sont formidables. Leurs personnages restent mystérieux, de manière très différente l'une de l'autre. L'évolution de l'histoire, très simple, captive le spectateur en dosant les mini surprises pour arriver à une conclusion inimaginable au début du film, mais totalement cohérente. Ce film est une très belle réussite et une bonne surprise.
Horriblement ennuyant , une philosophie et un gros caprice d'ados. A éviter, j'avais vu l'actrice dans un film d'horreur c'est pour cela que j'a regarder ce film...
Vu par curiosité pour ses deux actrices, le début est prometteur, les filles jouent bien, le passage des deux premiers chapitres s’enchaîne bien et c'est original, tant dans l'histoire que dans la mise en forme et la bande son, puis brusque enlisement vers un objet barbant et plat. Dommage.
Film hors du commun, avec des acteurs interprétant à la perfection des personnages singuliers aux névroses diverses. Le film est bien rythmé et la bande son un peu psychédélique genre jazz expérimental accentue le tempo et reflète les troubles de l'héroïne. J'ai adoré le décalage de l'intrigue et des personnage et je retrouve dans ce film un peu de Birdman, d'american beauty voire de match point. Je recommande
Ce film est construit de façon originale avec par moments une musique qui l' est tout autant. Il peut être déroutant, voir lent mais tout est axé autour de la relation des deux amies. Rien que le jeu des deux jeunes actrices vaut son pesant de cacahuètes. Les regards, les silences. Ce sont à mon avis deux actrices prometteuses. J'ai une préférence pour Joy qui est un monstre de présence qui avait déjà révélé tout son talent dans le jeu de la dame. Elle crève carrément l'écran.