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VodkaMartini
47 abonnés
410 critiques
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Inspiré (si peu, voyons, si peu!) de l'assassinat de JFK....euh,non....dérivé (litote ou euphémisme?) de cet événement....non, c'est pas bon, on la refait....bon, d'accord, c'est un énorme copier-coller dont les ficelles sont si énormes que c'est plus de la corde à piano, chers amis, c'est du câble tripolaire à isolant synthétique ( armé ou non armé pour les spécialistes) avec gaine plomb, les acteurs cabotinent allégrement, les invraisemblances s'accumulent comme dans un soap-opéra brésilien....et pourtant, ça fonctionne. Pourquoi? Franchement, c'est inexplicable mais....ça fonctionnne (bis!). Voilà le point de rupture où le cinéma populaire fait se perdre en conjecture même le cinéphile le plus prompt à se lancer dans l'éxégèse de l'oeuvre de Dreyer. D'où une confusion générale et sympathique qui pourrait bien définir le mot "divertissement".
On a affaire à un thriller politique qui n'est pas sans rappeler les films de Costa-Gravas avec le même Montand dans certains films. Le film, qui se passe dans un pays étranger, non sans rappeler les Etats-Unis, dénonce les Services Secrets, le Secret Défense et les manœuvres politiques. La théorie du complot y est aussi évoqué. On y retrouve des corrélations avec des faits ayant existé comme l'assassinat de JFK. C'est un film agréable à regarder, intéressant, bien construit, et avec une bonne histoire pas trop compliquée, bref on ne s'y perd pas. Montand avec ses petites lunettes grises et ses cheveux gris est un personnage convaincant dans son rôle. A noter la nouvelle ville de Cergy-Pontoise qui a servi de décors pour de nombreuses scènes du film.
Inspiré de l’assassinat de Kennedy, un thriller à la française sans étalage complaisant de violence et avec des idées créatives (expérience sur l’obéissance, interprétation du mythe d’Icare…). Mise en scène solide et une équipe sympathique autour d’Yves Montand.
Le parallèle entre le mythe d'Icare est le film de Verneuil se limite à la recherche de la vérité et aux risques qu'elle représente quand un juge se frotte aux arcanes politiques. Malgré tout, ce film se suit avec un grand intérêt et la démonstration à propos de l'expérience de Milgram est édifiante !
Déçu par ce film, la première heure est tout à fait prenante. Avec une sorte de thriller qui prend comme point de départ l'assassinat de J.F.K. et c'est pas mal vu. par contre la deuxième heure s'embourbe dans des propos politiques moyennement pertinents et une démonstration pas très subtile dans plusieurs scènes on s'ennuient ferme même.
Henri Verneuil savait raconter des histoires. Tournée juste avant le très pertinents Mille Milliards de Dollars, I...comme Icare fait son age par moment, mais reste, à la fois un thriller politique, un film d'enquête, et il est aussi armé d'une profonde réflexion sar le fonctionnement humain, grace à la fameuse scène de l''expérimentation de Milgram, qui est un film dans le film, et qui avait pour objectif l'étude de l'assujjetissement humain. Cela nourrit énormément ce film qui était déja nourri de l'affaire John Kennedy en toile de fonds, et la scène finale est magnifique.Du cinéma de qualité comme savait faire Henri Verneuil
Certains pourront reprocher une certaine incohérence à des décisions d'enquête mais tant de faits divers nous ont prouvé la nonchalance voire l'incompétence des services concernés que même s'il y a à redire cinématographiquement, la vraisemblance n'est malheureusement pas altérée en réalité. Cependant la mise en scène démarre lourdement bien qu'elle parvienne rapidement à intriguer en installant un climat de suspense latent. Soutenu par un excellent Yves Montand qui nous embarque dans sa quête de vérité, ce pamphlet politique dresse un portrait glaçant des arcanes du pouvoir et des manipulations d’État. Captivant.
Situé dans un état fictif, "I... comme Icare" évoque l'assassinat d'un président, suivi des investigations d'un procureur qui ne croit pas aux conclusion de la commission d'enquête. Malgré le brouillage relatif de pistes sur le pays (langue française, voitures américaine, immeubles neufs sans identité...), le film affiche clairement qu'il se calque sur l'assassinat de JF Kennedy, abordant la thèse d'un coup monté avec Lee Harvey Oswald comme pantin, l'inefficacité de la commission Warren, et l'enquête de Jim Garrison. Le tout forme un cocktail particulièrement intéressant de politique fiction, qui, outre l'évocation de la géopolitique des 70's (plusieurs clins d’œil à des affaires mêlant les USA sont effectués), propose une réflexion très pertinente sur la soumission à l'autorité. A côté, la mise en scène de Verneuil est soignée, et confère une atmosphère sombre et froide à l'ensemble, avec de nombreuses séquences de dialogues posés mais à forts enjeux, et une ambiance paranoïaque. S'il on déplore quelques éléments un peu gros du complot, l'intrigue est efficace, dévoilant l'enquête minutieuse que réalise le procureur. Celui-ci est interprété par un Yves Montand sobre et méticuleux, qui s'accorde avec l'atmosphère. En somme, "I... comme Icare" est un thriller politique de qualité, injustement oublié.
Inspiré de l'assassinat de JFK, I... comme Icare est un magnifique thriller porté par le grand Yves Montand. J'avais déjà vu le film étant gamin et des souvenirs qu'il me restait ce n'était uniquement la fin qui pour moi, à l'époque, m'avait littéralement scotché (spoiler: car oui pour moi voir le personnage principal mourir à la fin d'un film était inconcevable et j'étais beaucoup trop jeune pour comprendre le titre du film et la référence au mythe d'Icare ). Mais ayant grandi depuis, j'ai pu pleinement apprécié le re-visionnage de ce film qui est pour moi un pur chef-d'oeuvre du film policier français. Tout est maîtrisé d'une main de maître par Henri Verneuil. La réalisation, le scénario, le suspense, le rythme... Le tout porté par un Yves Montand dans un des ses plus beaux rôles et magnifiquement mis en musique par Ennio Morricone. Certaines scènes sont d'une redoutable efficacité comme la scène de l'expérience scientifique et bien sûr la fameuse scène finale qui je trouve est d'une beauté effroyable. Bref, vous l'aurez compris, ce film est un incontournable du policier français et je défie quiconque de ne pas se laisser prendre par cette enquête ô combien passionnante. En un mot : magistrale.
Le titre du film ne trouve sa justification qu’en toute fin de métrage à travers le mythe d’Icare. Ici, cette figure mythique vient symboliser le rôle du procureur Henri Volney interprété à l’écran par Yves Montand. L’histoire, coécrite avec Didier Decoin, et les personnages mis en scène par Henri Verneuil sont purement fictifs mais ne relèvent pas d’un quelconque mythe. Pour effacer tout potentiel doute en la matière, le cinéaste met en scène et filme l’assassinat du président d’un pays non nommé. Cette introduction puis son développement renvoie à l’assassinat de John F. Kennedy. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/lumiere2023/#ICI
Quand l'affaire Kennedy et les résultats de la commission Warren inspire le cinéma français cela donne un film particulièrement sombre et aboutit de bout en bout! Un grand thriller et un des rares films français d'espionnage qui tienne la route de par son scénario implaccable! Malgré des trous indéniables (des changements de cadrages dans des vidéos amateur...) on trouve une verve et une force de cinéma rare! Un Yves Montand convaincu et convaincant aide la mise en scène impeccablement soignée d'Henri Verneuil!
Voici un des meilleurs films d’Henri Verneuil, capable de réussir de bons films dans un bon nombre de genre opposés. Ici le film politique, très nettement influencé pour le thème choisi, autant par l’assassinat de G. F. Kennedy (les deux tueurs, le complot politique) que par la prise de pouvoir par Pinochet au Chili des années 1970. Henri Verneuil n’a pas non plus été indifférent au cinéma américain des années 70 (les films de Clint Eastwood pour le polar des grandes villes) ou par celui des films politiques de cette même période. De même, pour la scène d’exécution du tueur dans le restaurant, on pense au Parrain de Coppola. Verneuil parvient à nous tenir en haleine de bout en bout, sans le moindre ennui avec un certain suspens. La musique d’Ennio Morricone sied parfaitement à la narration du film. I comme Icare n’hésite pas à changer de rythme et verser de temps à autre vers une approche documentaire très réussie (voir l’expérience sur la soumission à l’autorité du psycho-sociologue Milgram, reportée avec la plus grande précision). Yves Montand fournit une de ses meilleures performances à la fois habitée et sobre. La façon dont Verneuil donne l’image des grands ensembles d’habitation des villes des années 70 est très bien vue. Un film de genre particulièrement réussi qui a bien vieilli, bien qu’ils soit très nettement inféodé aux années 1970.
Un film solide signé Verneuil . Du cinéma populaire qui parle d un complot contre l État et inspiré du meurtre de JFK . Que dire sur cette oeuvre que j avais découvert devant ma télé un dimanche soir et qui m a profondément marqué. Montand tout d abord en véritable acharné de la vérité. Il est tout simplement magistral dans ce rôle. La mise en scène ensuite qui nous passionne et la dernière scène est inoubliable. Un grand film .
Ce thriller politique qui s'inspire librement de l'assassinat de JFK est resté célèbre pour son utilisation de l'expérience de soumission à l'autorité de Milgram. Pourtant, le film déçoit : on a la curieuse impression que cette scène d'expérience a été insérée de manière un peu artificielle à la narration car elle n'a que peu de rapport avec l'intrigue principale. En somme, le film n'évite pas l'écueil du film à thèse. Reste l'interprétation sobre et convaincante de Montand et la musique de Morricone qui parvenait comme personne à instaurer une atmosphère grâce au caractère émotionnel de sa palette musicale. Voir ma critique complète sur mon blog : newstrum.wordpress.com