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landofshit0
278 abonnés
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4,5
Publiée le 9 septembre 2011
Joe Dante n'a rien perdu de sa maitrise du cinéma.Il nous emmène ou bon lui semble.Avec cette fresque mêlant habilement,politique,manipulation médiatique,fermeture des frontières,et petites phrases politicienne declancheuse du grand incendie.Le film montre du doigt les maux de l'amerique contemporaine tout en la reliant a son passé.Dante montre qu'il ne tiens a rien pour que tout bascule.
Réalisé un an avant son très bon "Small Soldiers", "La Seconde Guerre de Sécession" est une comédie de Joe Dante qui possède des dialogues et répliques assez drôles, une mise en scène agréable ainsi qu'un bon casting qui a l'air d'avoir pris un certain plaisir à tourné ce film, qui a par contre à son actif une histoire qui n'est pas forcément très attrayante. Pas l'oeuvre la plus marquante dans la filmographie de ce réalisateur mais qui se regarde tout de même sans ennui.
Même quand il travaille à la télévision, Joe Dante ne perd rien de son mordant. La preuve avec ce téléfilm audacieux produit par HBO dans lequel le scénario (quasiment visionnaire) nous montre le gouverneur d'Idaho fermer ses frontières aux immigrants. Ce qui ne manque pas d'entraîner une sacrée pagaille et de mettre le pays sur la brèche d'une deuxième guerre civile... Film ouvertement politique et iconoclaste, "The Second Civil War" est une charge féroce contre la bêtise des politiques et l'opportunisme des médias. On y voit un gouverneur plus préoccupé par une histoire de fesses que par sa décision politique, un président incapable de prendre une décision sans se référer à un autre président et des journalistes sautant sur la moindre information pour faire de l'audimat. La charge est si féroce qu'on se demande bien comment le film a pu être produit ! Bien que parfois un brin longuet et répétitif, "The Second Civil War" est un vrai régal que Joe Dante nous offre avec son amour du cartoon et des personnages frôlant tous la caricature. Au fur et à mesure que le film avance, cette espèce de "Docteur Folamour" version 1997 fait rire de plus en plus jaune alors qu'il montre l'idéologie d'un pays s'effondrer sur une décision tragique. Le parallèle avec l'élection de Donald Trump en 2017 est inévitable et en cela, le film s'affiche comme étant véritablement visionnaire, conspuant la bêtise humaine dans des scènes franchement hilarantes. Avec en prime, un solide casting où l'on retrouve James Coburn, Beau Bridges, Ron Perlman, James Earl Jones, Dan Hedaya, Kevin Dunn ou encore Denis Leary.
L'implosion des Etats-Unis sous les coups des revendications et antagonismes ethniques, des manipulations médiatiques, de l'égoïsme xénophobe, de la démagogie et de la bêtise des politiciens... Le scénario mixte les ingrédients dans des purs délires absurdes (en exemple : l'état sinisé de Rhodes Island faisant sécession pour s'opposer à l'afflux de nouveaux immigrants chinois !). Le film met en scène avec suffisamment d'intelligence les maux politiques du monde contemporain (et qui ne sont pas seulement américains...) pour que la farce soit inquiétante. On rit souvent jaune.
Je n’ai pas grand chose à en dire je suis passé totalement à côté, cela ne m’a pas fait rire, ni même réfléchir. Sûrement parce que le trait est trop grossier. Pourtant avec son sujet il y avait de quoi faire un bon film sur la politique spectacle, mais le côté absurde et trop poussé et m’a personnellement fait rapidement décrocher.
Fameux téléfilm HBO dans lequel Joe Dante met en évidence l’introduction de la notion de spectacle dans les médias et la politique. Le président américain n’est plus que le pantin des communiquant et des lobby. Plus ou moins idiot et inculte, il invoque l’histoire des Etats Unis dans le désordres pour justifier des mesures d’urgences absurdes. Le sénateur sécessionniste quant lui, est plus préoccupé par sa maîtresse que par la guerre civile qui se prépare. Quant à la TV elle cherche le show à tout prix au détriment de l’information. Et le film ne date que de 1997. Devant cette accumulation, on ressent de l’accablement, surtout en constatant que les choses n’ont pas vraiment changé, bien au contraire. Elles se sont même propagées en dehors des frontières des USA.
Joe Dante dynamite les arcanes du pouvoir avec cette farce politique sympathique, caustique et plus que jamais d’actualité, mais traitée de manière un peu trop grossière.
Satyre dans tous les sens. Non distribuée en France, cette comédie méchante mais pas bête du tout dénote dans la filmo de Joe Dante. En gros, le film raconte comment le gouverneur de l’Idaho entraîne les États-Unis dans la guerre civile par la volonté de faire sécession pour stopper l’immigration massive dans son État. Tous les événements qui vont découler de cette décision sont racontés par le prisme du traitement médiatique. On assiste alors à une dénonciation en règle du fonctionnement des faiseurs d'infos, toujours à la recherche du sensationnel au détriment de l'analyse et du recul. De même, le film fustige l'attitude d'hommes politiques irresponsables à courte vue. Il se moque du populisme lattant de tous ceux qui proposent des solutions simplistes à des problèmes complexes. Il est assez amusant ou consternant de voir que 20 ans plus tard, rien à changé. Pire, Trump et l’avènement des fake news représentent exactement les dérives pointées par le film de Dante. En bref, un film méchamment drôle et drôlement méchant qui appuie là où ça fait mal. Salvateur par les temps qui courent et donc vivement conseillé.
Une critique acerbe de la société américaine, sa politique bien sûr, mais aussi ses citoyens et ses médias. Tout le monde en prend pour son grade dans cette comédie noire au scénario brillant et intelligent et à l'interprétation sans faille. Le metteur en scène culte Joe Dante s'en donne à coeur joie dans ce long métrage télévisuel qui, même si il en a le budget et la forme (format 4/3, décors peu variés et un peu cheap), a la classe des grandes comédies. Grinçant et culotté.
Une satire du monde politico-médiatique maladroite, balourde et potache. Partant pourtant d'une excellente idée de politique fiction se situant dans un futur proche, le film ne parvient pas à la développer avec pertinence. Est-ce un film comique ? Un film de guerre ? Ni l'un ni l'autre, l'humour y est potache, la guerre inexistante et l'ambiance reste confuse, brouillonne, non aboutie. Moore, avec un sujet similaire, s'en sort beaucoup mieux avec Canadian Bacon. Beaucoup de personnages inutiles, de dialogues inutiles, un film qui parle pour ne rien dire et qui déçoit terriblement d'autant plus qu'il est signé Jo Dante et que la distribution laisse espérer mieux. Un brouillon de film dont l'idée de départ mériterait un nouveau une production plus exigeante et ambitieuse.
J'avais vu ce film à sa sortie en 1997 réjoui par cette farce représentant une classe politique débile. Je le revois 27 ans plus tard cette fois ci interloqué par sa prescience : associations jouant les tensions sur la société, jeu trouble des médias, immigration incontrôlée à l'origine de tensions ethniques majeures, personnel politique incompétent, débile, incapable d'assumer les responsabilités qui sont les leurs. Si on riait gaiement en 1997, le rire est désormais plus jaune. Le film est servi par une pléiade d'excellents acteurs, son rythme reste bon et le film n'a pas tant vieilli.
La liberté de la presse et son balancement entre audimat et information, le lobbyisme, les manipulation politiques et surtout le patriotisme dans toute leurs ironies et leurs hypocrisie Comme ca c'est déja magnifique mais avec en fond un bon scénario et un excellent casting quelques touches d'humours bien placées et vous obtenez un excellent film
Excellent film ! Certainement un de mes préférés. C’est une œuvre satirique que je qualifierai de PROPHÉTIQUE. Le scénario est tous bonnement génial. Il peut tout à fait s’appliquer aux USA (comme dans ce film) comme en Europe. Ce film de 1997 prévoit exactement ce qu’il va se passer l’an prochain (2022). Que ce soit en France, en Italie, aux USA, en Pologne.... bref partout. Je recommande ce chef-d’œuvre à tous le monde qui utilise la chose molle et gluante qui se situe derrière les yeux.
Un indispensable mais très rare ovni, sorti avec huit autres films sous le titre "Indépendants américains". Joe Dante arrive tout au long du film à rendre son histoire crédible. On ne marche pas, on court ! A voir aussi, dans la même série : The Bible and gun club. Autre régal assuré. Cyril